La reine du country s’est éteinte

Un pan privilégié de mon adolescence s’est éteint à l’âge de 74 ans. Renée Martel a incarné longtemps une de mes idoles de la chanson québécoise. Elle était belle, chaleureuse et douée d’une voix chaude et mélodieuse.

En bref…
Parmi les nombreuses chansons qu’elle a interprétées, je retiens « Liverpool » et « J’ai un amour qui ne veut pas mourir » qui ont tenu les premières places du palmarès québécois pendant des semaines, voire des mois.

Sa carrière a dû être interrompue à de nombreuses occasions par la maladie, notamment des cancers et des pneumonies mais toujours, elle est revenue sur scène plus populaire que jamais.

Renée Martel a vécu un début de carrière ardu, étant longtemps qualifée comme « la fille de… » Marcel Martel, son père, avec qui dès l’âge de 3 ans, elle est montée sur les planches pour la première fois.

Dans la première moitié des années ’60, Renée Martel apparaissait sur toutes les scènes de la musique populaire du Québec au grand plaisir de ses fans qui l’ont suivie tout au cours de sa carrière marquée surtout par le country et un bref passage du côté du yé-yé.

Conclusion

Renée Martel demeurera une icône de la chanson country québécoise. Son départ laisse un grand vide sur la scène artistique québécoise. Toutefois, des dizaines de ses chansons demeurent bien vivantes dans mon cœur d’adolescent… Merci à toi, Renée, pour nous avoir emportés si souvent dans le rythme country qui demeure toujours bien présent au Québec en grande partie grâce à toi!

vigile.quebec tribune libre 20 décembre 2021
Le Soleil 24 décembre 2021

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