La PCRE et ses effets collatéraux

Créée dans le prolongement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU, la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) fournit une aide financière aux salariés et aux travailleurs indépendants canadiens qui sont directement touchés par la COVID-19 et qui n’ont pas droit aux prestations d’assurance-emploi. À compter du 2 août 2021, la PCRE est passée à 600 $ pour chaque période de 2 semaines. La fin des prestations est prévue pour le 25 septembre 2021.

Parallèlement à la PCRE, une pénurie de main d’œuvre dramatique se fait sentir dans divers secteurs, notamment la restauration et l’hôtellerie qui peinent à embaucher du personnel, les récipiendaires de la PCRE préférant recevoir la prestation plutôt que d’accepter un emploi dans un hôtel ou un restaurant. Conséquemment, les propriétaires de restaurant et d’hôtel doivent diminuer leurs heures d’ouverture, faute de personnel pour assurer un service régulier.

Avec l’ouverture des commerces à temps plein, la pertinence de la PCRE est, selon moi, contestable compte tenu que les emplois disponibles sont légion. Je suis d’avis que son maintien en général constitue un encouragement à être entretenu par l’État au détriment d’un sain retour au travail selon la normalité d’une vie en société.

vigile.quebec tribune libre 18 août 2021
Le Soleil 21 août 2021
 

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