La noirceur au bout du tunnel

Les suicides de Gilles Nadeau et de Jeannine Proteau survenus en août 2010 soulèvent à nouveau le profond désarroi des personnes âgées aux prises avec des maladies graves pour lesquelles elles manquent de ressources.

En conséquence, à la suite de la recommandation de Serge Daneault, médecin spécialisé en soins palliatifs et professeur à la faculté de médecine à l’Université de Montréal, je ne peux que revendiquer, sur le modèle de la DPJ, la création d’une direction de la protection de la vieillesse (DPV).

À mon sens, il est utopique de plaider l’argument que les personnes âgées se sentiraient « infantilisées » par la mise sur pied d’une telle instance, tel que l’invoque la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, soutenant par ailleurs que les personnes vulnérables disposent, entre autres, du Protecteur du citoyen et de la Commission des droits de la personne. Naïve illusion de penser que les personnes âgées, devant une souffrance non-soulagée et placées sur un chemin sans issue, vont faire appel à ces deux organismes!

Il est tout à fait louable que les jeunes puissent bénéficier d’une DPJ…il serait tout aussi opportun que les aînés, qui ont contribué toute leur vie à l’essor de notre société, puissent disposer d’une DPV qui leur offrirait d’autres voies que « la noirceur au bout du tunnel! »

quebechebdo 25 octobre 2011

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