Justice pour VLB

Déclaré lauréat 2022 du grand Prix de la langue française, accompagné d’une bourse de près de 14 300 $ (10 000 €) qui y est associée, l’auteur québécois Victor-Lévy Beaulieu (VLB), s’est vu retirer cet honneur par l’Académie française et l’Académie Goncourt parce qu’il n’était pas en mesure de se rendre à Brive, en France, le 4 novembre dernier, luttant contre le syndrome post-poliomyélite. Victor-Lévy Beaulieu serait devenu le premier Québécois à remporter ce prix, lui qui a reçu de nombreuses distinctions tout au cours de sa longue et fructueuse carrière.

Or, l’auteur déplore le fait que personne n’a osé lever le petit doigt au gouvernement du Québec pour le défendre auprès de l’Académie française et de l’Académie Goncourt. « Ce qui m’étonne un peu de la part du gouvernement jusqu’à présent, au moment où M. Legault parle beaucoup de la situation du français au Québec et de ce qu’il faudrait faire, c’est que du côté du ministère de la Culture, il n’y a pas eu un mot de dit là-dessus », a réagi VLB. 

Toutefois, même quoique ce soit le silence radio du côté du gouvernement, les 11 000 habitants de la petite municipalité de Notre-Dame-des-Neiges où réside l’auteur interpellent les académies pour qu’elles reviennent sur leur décision et qu’elles accordent la reconnaissance et la bourse à Victor-Lévy Beaulieu. 

Enfin, je serais d’avis que le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, se rende en personne en France pour recevoir le grand Prix de la langue française et la bourse qui y est rattachée au nom de Victor-Lévy Beaulieu…Sinon, que le gouvernement du Québec souligne cet événement par une cérémonie spéciale au cours de laquelle le premier ministre remettrait à M. Beaulieu la bourse à laquelle il a droit… Que justice soit rendue!

vigile.quebec tribune libre 11 décembre 2022

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