Julie Payette, gouverneure générale du Canada
Titulaire d'un baccalauréat international du United World College of the Atlantic, au pays de Galles, au Royaume-Uni, d'un baccalauréat en génie électrique de l'Université McGill et d'une maîtrise en sciences appliquées (génie informatique) de l'Université de Toronto, détentrice d'une licence de pilote professionnel avec qualification sur hydravion, parfaitement bilingue en plus de converser en espagnol, en italien, en russe et en allemand, pianiste qui s'est notamment produite avec l'Orchestre symphonique de Montréal, le Piacere Vocale de Bâle, en Suisse, et avec le Tafelmusik Baroque Orchestra Choir à Toronto. Telles sont en bref quelques qualifications qui ornent le curriculum vitae de Julie Payette qui deviendra la 29ième gouverneure générale du Canada.
Or, comment une Québécoise aussi intelligente, issue du monde scientifique, détentrice de diplômes en génie électrique et informatique, la deuxième Canadienne à voyager dans l'espace et la première à visiter la Station spatiale internationale et à y travailler, peut-elle accepter un poste somme toute symbolique, à savoir représentante de la Reine au Canada?
J’avoue que je n’arrive pas à répondre à une telle question. Pourtant, à 53 ans, avec un CV aussi bien garni, Julie Payette aurait pu se trouver un poste important dans une foule de sphères d’activités et jouer un rôle majeur dans la société. J’espère sincèrement qu’elle saura apporter une réponse à ma question…Pour l’instant, je demeure pour le moins perplexe et déçu!
Le Soleil 17 juillet 2017