Julie Payette dans l’eau chaude

Encore embourbé dans l’affaire UNIS, une autre tuile échoue sur le bureau du premier ministre Justin Trudeau. Cette fois-ci, selon ce qu'ont confié des sources à CBC News, la gouverneure générale du Canada Julie Payette a créé un environnement toxique et une culture de la peur à Rideau Hall en harcelant verbalement les employés, au point de les faire pleurer ou de carrément les faire démissionner.

Des témoignages bouleversants

« Ces sources peignent sensiblement le même portrait : Julie Payette crie, rabaisse et humilie publiquement les employés de Rideau Hall. Mme Payette est accusée de piquer des colères et de critiquer les employés en leur disant que leur travail n'est pas à la hauteur.

Une source raconte qu’en une seule journée, une dizaine de personnes ont été vues quitter son bureau les larmes aux yeux au terme d’un face-à-face. La gouverneure générale a aussi jeté de la paperasse et a lancé à un employé que son travail était un tas de merde, selon plusieurs sources.

Elle crie et humilie le personnel devant les autres. C'est de la violence verbale. Dans aucun endroit il n’est acceptable de traiter les gens de cette façon.

Une source au sein du gouvernement qualifie le bureau de « maison des horreurs ». »


Des voyages qui virent en enfer

« Une partie du travail de Julie Payette consiste à voyager partout dans le monde pour participer à des visites d'État. Des sources affirment que ces voyages, même ceux à l’intérieur du Canada, servent souvent de bougie d’allumage aux pires comportements.

De nombreuses sources comparent Julie Payette à un bambin grincheux traîné par ses parents dans des sorties et qui se demande pourquoi il doit y aller. Elles ajoutent que la gouverneure générale se plaint régulièrement d'être fatiguée, sous-alimentée et surchargée.

Les vols de retour de ces voyages se transforment fréquemment en séance publique d’humiliation, expliquent des sources. Julie Payette rassemble tout le monde près d’elle dans l’avion et tente de déterminer ce qui a mal tourné. Ce débreffage est l’occasion, poursuivent les sources, d’exposer les défauts de tout un chacun devant leurs pairs. Elle rabaisse et attaque les employés pour ce qu'elle considère être du mauvais travail, selon les sources.
Le plus difficile lors de ces debriefings, racontent nos sources, est que le personnel est captif. La seule issue est une salle de bain située à l'arrière de l'avion. Comme les employés ne veulent pas jeter de l’huile sur le feu, ils restent tranquillement assis là et laissent Julie Payette crier ou fulminer. Ces séances de débreffage peuvent durer des heures, assurent de nombreuses sources.

Après l’atterrissage, il n’est pas rare de voir des employés en train de pleurer dans leur voiture sur le chemin du retour, selon des sources. Ils sont souvent épuisés et ont passé le trajet à se plier en quatre pour satisfaire aux demandes de leur patronne, en plus d’être blessés de se faire dire que leur travail n'est pas assez bon. »

Le contrôle excessif de la gouverneure générale

Ce que certaines sources appellent des explosions, des crises de colère ou des éclats d'émotion peuvent surgir de nulle part à tout moment. Ces comportements abusifs émanent souvent du fait que Mme Payette est contrariée par la qualité du travail de quelqu'un et qu'elle a le sentiment de devoir tout faire elle-même, car tout le monde est incompétent. »


Des réunions aux allures d’interrogatoires

« Pour ce qui est des réunions de travail, nos sources racontent comme certains employés retiennent leur souffle avant le début de chaque séance. Car une réunion avec Julie Payette peut vite se transformer en interrogatoire, selon les mêmes sources. Elle est entre autres connue pour cuisiner les employés sur des dossiers sans rapport avec le sujet de la réunion.

De nombreuses sources racontent par exemple comment Julie Payette humilie publiquement ses employés en les interrogeant sur l'espace. L’ex-astronaute peut leur demander de nommer toutes les planètes du système solaire, d’indiquer quelle planète est bleue ou encore quelle est la distance entre le soleil et la lune. Lorsque les employés se trompent, elle leur fait comprendre qu’ils devraient connaître la réponse. 


En dernière instance

La seule personne qui pourrait intervenir et parler à Julie Payette de ces « allégations » de harcèlement envers ses employés est le premier ministre, le seul responsable de tous les actes du gouverneur général et de tout ce qui se passe à Rideau Hall. En bref, s'il y a des inquiétudes sur le fonctionnement du bureau, c’est au premier ministre d’en informer la gouverneure générale et à leurs bureaux respectifs de trouver une façon de remédier à la situation.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1721357/julie-payette-gouverneure-gerenale-ottawa


Commentaire personnel

Peut-être que, dans un élan de lucidité, la Chambre des communes pourrait profiter de cette situation pour le moins chaotique, pour envoyer ad patres ce poste caduc de représentant de la Reine au Canada…

vigile.quebec tribune libre le 21 juillet 2020

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