Guy Ouellette, la proie
Dans la saga qui oppose le député Guy Ouellette à l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), Guy Ouellette allègue qu’il a été « piégé » alors que l’UPAC argue qu’elle lui a fait miroiter un « appât ». Pour illustrer la différence entre les deux termes, pensons à une souris qui a été aguichée par le fromage posé sur la trappe à souris ou à un poisson attiré par le ver de terre au bout de l’hameçon.
Dans le cas qui nous concerne, l’appât dont parle l’UPAC est l’utilisation du téléphone cellulaire d’un ami de Guy Ouellette, le piège est d’avoir procédé à son arrestation. En conséquence, Guy Ouellette n’est ni l’appât ni le piège mais la proie au même titre que la souris et le poisson… Agencé ainsi, chaque élément du puzzle trouve la place qui lui convient de telle sorte que la scène apparaît plus claire.
quebechebdo 1er novembre 2017