Frédéric Bastien sonne l’alarme
Dans un article paru dans Le Journal du 8 avril sous le titre Francisation des immigrants : la grande illusion, l’historien et ex-candidat à la direction du Parti Québécois (PQ) Frédéric Bastien réfère à une récente étude de l’Office de la langue française du Québec qui prédit un recul spectaculaire du français chez nous d’ici 15 ans, la question migratoire jouant un rôle prioritaire dans ce phénomène.
Depuis plusieurs années, l’immigration est perçue comme la panacée au vieillissement de la population et au manque de main d’œuvre. Or, d’une part, cette assertion ne tient toutefois pas compte du fait que les gens vivent sur une plus longue période en bonne santé et qu’ils sont productifs plus longtemps et d’autre part, l’expression «manque de main-d’œuvre» désigne en fait un faible taux de chômage, lequel a, pour les patrons, le fâcheux inconvénient de les forcer à hausser les salaires des travailleurs, faute de pouvoir recruter.
Par ailleurs, l’arrivée massive des immigrants permet aux employeurs d’engager des immigrants à salaire moindre. Or, comme la majorité des nouveaux venus au Québec ne parlent pas français, des programmes censés les franciser, payés à même les impôts des contribuables québécois, ont été mis sur pied depuis plusieurs années. Or, moins du tiers des immigrants non francophones s’inscrivent à des cours de français dont le taux de réussite est très faible. De surplus, comme les ghettos linguistiques existent déjà dans la région de Montréal, il est très facile de trouver un emploi où l’anglais est accepté comme langue de travail.
Solutions
Baisser le taux d’immigration, un sujet tabou pour les partis politiques hormis le PQ.
Enfin, obtenir le statut de pays, ce qui permettrait au Québec d’avoir les pleins pouvoirs sur son immigration.
vigile.quebec trbune libre 9 avril 2021