Frédéric Bastien fait bande à part
Gonflés à bloc par une centaine de militants réunis ce week-end au congrès du Conseil national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ) qui ont adopté une proposition qui demande la tenue d’un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat d’un gouvernement péquiste, quatre des cinq aspirants-chefs du Parti québécois (PQ), à l’exception de Frédéric Bastien, se sont prononcés en faveur de cette dernière proposition. Aux yeux de l’historien Frédéric Bastien, un parti politique, « ça doit prendre le pouvoir » d’abord et avant tout ». Promettre un référendum, comme le font ses adversaires, mènera à l’échec affirme-t-il.
Or, selon un sondage Léger Marketing-Le Devoir, 64 % de l’ensemble des Québécois se montrent défavorables à la tenue d’un référendum sur la souveraineté du Québec, et 38 % de l’électorat du PQ a la même opinion. Des statistiques pour le moins éloquentes qui démontrent que quatre électeurs péquistes sur dix ne sont pas prêts à être consultés sur l’indépendance du Québec, leurs priorités, notamment l’environnement, semblant accaparer la majeure partie de leurs préoccupations.
Devant un tel constat, je me rallie sans hésiter à la « sage » position du candidat Frédéric Bastien. Si le PQ désire se sortir de la défaite cruciale à laquelle il a été confronté lors du dernier scrutin provincial, il doit d’abord retrouver la confiance des Québécois en général et de ses militants en particulier… C’est une simple question de stratégie gagnante élémentaire!
quebechebdo 9 mars 2020
vigile.quebec tribune libre 9 mars 2020