Drainville, ministre de l’Éducation « bas de gamme »

Lors de la nomination de Bernard Drainville à titre de ministre de l’Éducation, j’étais perplexe notamment en raison de son tempérament bourru qui n’inspirait rien de positif à la veille d’une négociation.

Depuis lors, les gaffes se multiplient. Allégation de comparaison boiteuse entre le salaire des députés et celui des enseignants, altercation avec la députée libérale Marwah Rizqy sur sa supposée démagogie dans le dossier du troisième lien, sortie publique contre le directeur du centre de Service scolaire du Pays-des-Bleuets au Lac-Saint-Jean, l’accusant d’un manque d’expérience, report de la mise en place de 2600 classes de maternelles 4 ans au lieu de bullshitter», défense du projet de troisième lien autoroutier arguant son désormais célèbre «lâchez-moi avec les GES!».

Et, à chaque occasion, des excuses ont suivi de la part de Bernard la gaffe. Soit! Or, M. Drainville occupe le poste de ministre de l’Éducation du Québec et, à ce titre, il se doit de se montrer exemplaire dans sa qualité du français et le choix de ses mots qui flirtent souvent avec l’injure et l’arrogance. En attendant, j’ai parfois l’impression qu’il a quitté le métier d’animateur à la radio mais que l’animateur de ligne ouverte ne l’a pas encore quitté. Il serait plus que temps qu’il adopte la stature d’un ministre de l’Éducation « haut de gamme ». en commençant par se tourner la langue sept fois avant d’ouvrir la bouche…

vigile.quebec tribune libre 22 mai 2023

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