Décrochage scolaire: interpeller les parents

Le décrochage scolaire coûterait plus de 1,9 milliard $ chaque année aux contribuables québécois, une facture salée présentée par les intervenants qui participent aux Journées de la persévérance scolaire au Québec, du 15 au 19 février. Une estimation pour le moins inquiétante qui se traduit dans les coûts reliés au chômage, à l’aide sociale et à la délinquance.

Toutefois, certaines statistiques laissent entrevoir une amélioration notable au chapitre du taux de diplomation qui a maintenant atteint 77,7 %, ce qui est de bon augure pour l’objectif de 80 % d’ici 2020. Et, parmi les moyens préconisés par les intervenants en milieu scolaire pour lutter contre le décrochage, on note un appel à la communauté toute entière pour sensibiliser les décrocheurs potentiels à l’importance du sens de l’effort et de la persévérance, aux risques liés au décrochage scolaire et aux avantages inhérents à l’obtention d'un diplôme.

L’éducation demeure, à mes yeux, la pierre angulaire d’une société saine qui peut regarder l’avenir avec optimisme. Et, quoique certains progrès au chapitre de l’abandon scolaire soient manifestes, l’implication des parents demeure encore l’atout privilégié pour pallier la tentation de leur jeune d’abandonner l’école. Les parents doivent agir comme catalyseurs auprès de leur adolescent en demeurant en contact permanent avec lui, à défaut de quoi ils risquent de contribuer à un fiasco qui peut aboutir à un point de non-retour dramatique.

quebechebdo 15 février 2016
vigile.net tribune libre 15 février 2016

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