Déclin du français sur fond de langue de bois

Le déclin du français au Québec, particulièrement dans la grande région métropolitaine de Montréal où seulement 48% de la population utilise le français comme langue d’usage, ne cesse de prendre de l’ampleur.

Devant cette situation pour le moins inquiétante, le premier ministre François Legaullt, lors de son discours inaugural de la session parlementaire, a déclaré que la protection du français au Québec figurait dans ses premières priorités en tant qu’enjeu « existentiel ». Toutefois, nonobstant l’immigration qu’il veut limiter à des immigrants francophones ou francotropes, aucun autre moyen concret n’a été mentionné.

De son côté, le ministre responsable de la langue française, Jean-François Roberge, lors de son passage à l’émission 24/60 diffusé sur RDI le 30 novembre, a lancé un vibrant appel à la solidarité des Québécoises et des Québécois pour participer à l’effort de protection du français. Et absolument rien sur le renforcement de la loi 96, telle l’obligation de fréquentation du cégep français pour tous les étudiants francophones.

Devant de tels propos pour le moins timides et frisant la langue de bois, je ne peux que constater que le gouvernement Legault ne fait que perpétuer son slogan de la dernière campagne électorale. En termes clairs, concernant le dossier de la langue française, la « continuité » va prévaloir au cours de son second mandat, à savoir une approche laxiste eu égard au déclin du français.

vigile.quebec tribune libre 1er décembre 2022
 

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