De hauts dirigeants de l’Église dans l’eau chaude
La liste du recours collectif contre le Diocèse de Québec qui recueille les témoignages de victimes présumées d’agressions sexuelles ne cesse de s’allonger. À cet effet, deux hauts dirigeants de l’Église viennent de s’ajouter à la liste, à savoir Monseigneur Clément Fecteau, ancien évêque auxiliaire de Québec et évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, ainsi que Monseigneur Jean-Pierre Blais, ancien évêque auxiliaire de Québec et actuel évêque de Baie-Comeau, sans oublier le cardinal Marc Ouellet, dans la tourmente d’août dernier, et l’ancien évêque auxiliaire Jean-Paul Labrie. Les faits dénoncés dans le recours collectif visant une centaine de prêtres du Diocèse de Québec remontent à aussi loin que 1942, alors que les plus récents seraient survenus en 2018.
Du côté des victimes présumées, on en dénombre maintenant 134 qui ont accepté de s’ouvrir sur leur douloureux passé et les nombreuses séquelles psychologiques auxquelles elles sont encore aujourd’hui confrontées. Chaque victime réclame une somme pouvant aller jusqu’à 600 000$ pour les préjudices et les traumatismes qu’ils ont vécus et qu’ils vivent encore aujourd’hui à la suite des agressions sexuelles alléguées.
Depuis quelques années, de nombreux membres du clergé de l’Église catholique sont impliqués dans des allégations d’agressions sexuelles envers des jeunes qui se sont déroulées pour la plupart il y a quelques décennies. Aujourd’hui, ces jeunes sont devenus adultes et n’hésitent plus à dénoncer leurs agresseurs pour le plus grand bien d’une justice à laquelle ils ont pleinement droit. Que justice soit rendue!
vigile.quebec tribune libre 3 décembre 2022