Dans l’ombre du déficit
Depuis quelques jours, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, multiplie les programmes d’aide aux Canadiens, notamment aux jeunes générations. Nonobstant l’ingérence manifeste d’Ottawa dans les champs de compétences des provinces eu égard à la plupart de ces programmes, un des arguments clés de Justin Trudeau consiste à offrir une chance équitable pour chaque génération.
«Le logement est l’une des principales sources de préoccupation pour les jeunes à l’heure actuelle. C’est particulièrement vrai pour les locataires, qui ont l’impression que tout joue contre eux. Ils sont confrontés à des loyers qui montent en flèche, à des rénovictions, à une concurrence déloyale et à un manque d’options», dixit Justin Trudeau.
Personne n’est contre la vertu…En revanche, ce dont le premier ministre oublie de parler, c’est de l’énormité des dépenses occasionnées par ces investissements, lesquelles feront grimper le déficit du gouvernement canadien à des sommets jamais égalés. Et qui devra payer ce déficit, y compris les intérêts? Ce sont les mêmes jeunes générations auxquelles Justin Trudeau avait promis l’équité intergénérationnelle.
vigile.quebec tribune libre 6 avril 2024
Le Soleil (version numérique) 7 avril 2024