Dans l’arène des répliques cinglantes
On reproche souvent aux politiciens d’utiliser la langue de bois lorsqu’ils sont confrontés à des questions embarrassantes. Dernièrement, j’ai reçu un message électronique d’un ami qui contenait des répliques cinglantes qui pourraient inspirer certains de nos politiciens et qui mettraient un peu de « mordant » dans une arène politique souvent insipide.
À titre d’exemples, j’ai trié celles qui concernaient le coloré Winston Churchill qui, le moins qu’on puisse dire, n’était pas un adepte de la langue de bois…avec les risques de retour de l’ascenseur à l’occasion :
Lady Astor apostropha un jour Winston Churchill :
« Monsieur Churchill, vous êtes ivre! »
Réplique de Churchill :
« Et vous, Madame, vous êtes laide…Mais moi demain, je serai sobre! »
Churchill fit un jour la remarque suivante à George Bernard Shaw (alors très maigre contrairement à ce premier de forte corpulence) :
« À vous voir, toute le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre »
Réplique de Shaw :
À vous voir, tout le monde pourrait penser que c’est vous qui en êtes la cause »
Lors d’une visite du palais de Blenheim (maison ancestrale de la famille Churchill), Lady Astor se retrouva à discuter des droits des femmes avec Winston Churchill, qui n’était pas réputé pour son affection pour le sujet.
Au sommet de leur désaccord, Lady Astor s’écria :
« Winston, si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre verre! »
Réplique du tac au tac de Churchill :
« Eh bien moi, Nancy, si j’étais votre mari, je le boirais! »
À la fin d’un dîner organisé par Winston Churchill, le maître d’hôtel du héros de la guerre présente la cave à cigares aux invités. L’un d’entre eux, sans le moindre scrupule, en prend cinq, les met dans sa poche et déclare :
« C’est pour la route »
« Merci d’être venu d’aussi loin », lui lance Churchill.
quebechebdo 26 avril 2014