Créer un poste de protecteur des Aînés

La situation alarmante décriée depuis plusieurs semaines dans les CHSLD privés et publics nous démontre à quel point notre société fait preuve d’un laxisme éhonté envers ceux et celles qui ont pavé la voie au Québec prospère que nous connaissons aujourd’hui.

Au cours des derniers événements concernant la négligence envers les aînés dans les CHSLD, nous avons été à même d’assister à une guerre de clocher entre les propriétaires des CHSLD privés ou les gestionnaires des CHSLD publics, et les CISSS et les CIUSS,  chacun se renvoyant la balle pour jeter le blâme sur l’autre partie. Et, pendant ce temps, des aînés souffrent de maltraitance et d’incurie au quotidien jusqu’à ce que la mort les emporte sans faire de bruit.

Sans remettre en question le professionnalisme de la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, il m’apparaît évident qu’elle doit être confrontée régulièrement à la lourdeur bureaucratique qui retarde souvent indument la prise de décision des mesures qui souvent sont impératives eu égard aux personnes âgées.

En conséquence, je suis d’avis qu’un protecteur des Aînés indépendant de toute attache partisane, et dont le rôle serait de veiller à la qualité de vie essentielle des aînés, saurait diriger l’attention des médias et de la population aussitôt qu’une situation problématique se pointerait. En bref, un tel protecteur des Aînés agirait comme un excellent « chien de garde » pour le plus grand bonheur et le plus grand bien-être des personnes âgées.  

quebechebdo 15 avril 2020
Le Soleil (version internet) 16 avril 2020
vigile.quebec tribune libre 17 avril 2020

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