Charest et la présomption d’innocence

Lors d'une mêlée de presse en marge des célébrations entourant le 150e anniversaire du Parti libéral du Québec (PLQ), l’ancien premier ministre de 2003 à 2012, Jean Charest, a lancé une charge à fond de train contre l'Unité permanente anticorruption (UPAC) à qui il reproche de couler des informations erronées aux médias et de « lui manquer de respect ».

Et, dans cet élan oratoire dont Jean Charest a toujours su fort bien tirer profit durant sa carrière politique, l’ex-premier ministre a habilement sorti de son baluchon la salvatrice présomption d’innocence, alléguant qu’on ne réglera rien « en coulant en série dans les journaux des informations, en les montant en épingle dans certains cas. C'est vraiment gonflé à l'hélium ».

Et toute cette mise en scène malgré le fait que le nom de M. Charest revient périodiquement dans les médias en lien avec des fuites associées à l'enquête policière Mâchurer menée par l'UPAC depuis des années, et qui vise à faire la lumière sur des allégations de financement illégal du PLQ à l'époque où Jean Charest en était le chef.

Jusqu’à quand Jean Charest pourra-t-il exhiber le paravent de la présomption d’innocence pour sa défense? Seule l’UPAC détient la clef de l’énigme…

vigile.net tribune libre 29 novembre 2017
 

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