CH: que sont devenus nos héros du Québec?

Elle est bien loin l’époque où le Canadien de Montréal fourmillait de joueurs originaires du Québec. Peu à peu, ils ont disparu de l’équipe pour faire place à la vague européenne, à tel point que, le 17 février 2016, lors d’un match contre l’Avalanche du Colorado, aucun joueur du CH n’était de langue maternelle française. Une histoire qui ne paraîtra sûrement pas dans les exploits de la haute direction du Tricolore !

Et pourtant, à l’époque des « flying frenchmen », les coupes Stanley se sont succédées au fil des ans grâce surtout aux dirigeants du CH qui priorisaient les talents des joueurs locaux lors des repêchages annuels. Ainsi, de Georges Vézina à Patrick Roy en passant par Jacques Plante, d’Aurèle Joliat à Guy Lafleur via Maurice Richard et Jean Béliveau, le Bleu Blanc Rouge emplissait les gradins de tous les arénas de la LNH.

C’était la belle époque, vous allez me dire, mais paraît-il que les temps ont changé et que les aspirantes vedettes du Québec sont rares. Encore faudrait-il que les dépisteurs sillonnent les arénas québécois, un phénomène qui tend de plus en plus à disparaître. L’Europe est devenue le centre d’attraction des futures vedettes de la LNH, y compris du Tricolore.

Les années légendaires du CH ont reposé sur les épaules de canadiens français qui avaient « le cœur à la bonne place » et le tatouage de la sainte flanelle au cœur…Aux dirigeants de revoir leur stratégie et de dépister des joueurs de hockey de talent dans les rangs juniors d’ici pour rallumer la flamme du Canadien de Montréal !

quebechebdo 22 février 2016
Le Journal de Québec 25 février 2016
vigile.net tribune libre 26 février 2016  

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