Bureau-Blouin sort de sa tanière

Réputé pour un ex-leader étudiant et un ex-politicien plutôt réservé, Léo Bureau-Blouin, à la suite de la déconfiture du PQ du 7 avril, s’est livré à un exercice de défoulement dans son analyse des faits qui ont conduit à cette défaite qui a fait aussi mal qu’un «coup de batte de baseball».

Toutefois, au-delà du post-mortem de cette défaite péquiste, l’ex-député de 22 ans de Laval-des-Rapides s’en prend énergiquement à la ligne de parti, alléguant qu’il «faut passer dans un monde politique où on tolère la dissidence, même l’encourager, c’est ça, la démocratie…Une dissidence, ça veut dire la mort en politique, et si on veut que nos politiciens adoptent des comportements différents, va falloir changer cette façon de faire».

Un argumentaire musclé de la part d’un jeune modéré qui écorche au passage un des irritants les plus polluants de la vie politique, à savoir la sacrosainte ligne de parti qui vient contrecarrer toute forme de désaccord pourtant indispensable à l’expression démocratique dans un sain et véritable débat public.

Et, si l’on désire attirer l’intérêt de la jeune génération aux débats de société, on devra lui donner le droit de parole… Après tout, ne dit-on pas que c’est dans le choc des idées que jaillit la lumière?

quebechebdo 20 mai 2014
vigile.net tribune libre 20 mai 2014
cyberpresse.ca 23 mai 2014

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