Bronfman à la rescousse de Trudeau
Paradoxalement, alors que l’ex-premier ministre libéral fédéral, Jean Chrétien, avait réformé le financement des partis fédéraux en interdisant les contributions des entreprises, imposant un plafond aux dons des militants et créant un financement des partis à même les fonds publics, c’est un représentant du « monde des affaires », le milliardaire Stephen Bronfman, qui collabore au financement « populaire » du PLC.
En effet, conscients des « faiblesses » de Justin Trudeau en matière économique, les libéraux fédéraux, en ayant désigné Bronfman conseiller spécial du chef en matière de financement, réussissent de la sorte à pallier cette lacune de leur nouveau chef.
En réalité, la stratégie est fort simple…Comme les contributions personnelles sont limitées à 1200 $ par année et que les dons des entreprises sont interdits, eh bien les dites « contributions personnelles » proviennent des dirigeants de la « communauté des affaires ». Et voilà le tour est joué…et vogue la galère des magouilles libérales!
quebechebdo 3 jamvier 2014
vigile.net tribune libre 3 janvier 2014