Après les X, les Y

À la suite de l'article publié sur la tribune libre de Vigile sous le titre "Le Québec et ses X à l'ombre du mur", j'ai cru bon de vous proposer cette réflexion sur la génération Y, soit les personnes qui sont nées entre le début des années '80 et le milieu 90'. Toutefois, pour mieux camper socialement mon intervention, j'ajouterai aux propos de l'article cités plus haut que la génération X semble avoir développé une certaine amertume, parfois exprimée sous forme d'agressivité envers les valeurs de la génération précédente, soit les Baby Boomers, bref, une génération qui ne semble pas avoir trouvé ses repères.
Au contraire, les Y, appartenant souvent à des familles monoparentales ou recomposées, ayant quitté plus tard le domicile familial, notamment parce qu'ils ont fait des études plus longues, remettent fréquemment en cause l'autorité, l'ordre établi et toute forme de hiérarchie en famille et au travail, et sont convaincus d'être en permmanence dans leur droit lorsqu'ils revendiquent quelque chose. Ce n'est pas pour rien que le succès de la notion de la génération Y soit souvent associée au monde de l'entreprise.
À cet effet, je me permets de vous référer à un ouvrage auquel j'ai collaboré étroitement avec l'auteur Paul Delisle, intitulé "Conciliation travail-bonheur", publié en 2010 aux Éditions NKS. En conclusion de son livre, l'auteur brosse le tableau de trois personnalités d'affaires de Québec en relation avec le titre de son livre. Parmi ceux-ci, se trouve Steve Couture, président de Frima Studio, une entreprise de Québec qui développe des jeux vidéo sur de multiples plates-formes et dont 85% des employés appartiennent à la génération Y. L'entreprise a connu une explosion de son chiffre d'affaires de 5 000% en 2009, ce qui en a fait la compagnie ayant atteint la plus forte croissance au Québec.
"La génération Y ne respecte pas les individus en fonction d'un respect imposé par une structure hiérarchique. Ces jeunes ne veulent pas d'un patron conventionnel mais d'un coach qui les implique et les respecte", note Paul Delisle.
À une époque où la génération montante est souvent affublée de qualificatifs pas très flatteurs, peut-être aurions-nous avantage à considérer certains aspects de leur vision, particulièrement dans les relations de travail!

vigile.net tribune libre 10 avril 2011

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.