Alexandre Taillefer ou l’art de s’éparpiller
« À 21 ans, Alexandre Taillefer amorce sa carrière d’entrepreneur à succès en fondant, en 1993, en pleine révolution numérique, la société Intellia, un fournisseur de services pour le commerce électronique, qui a été rachetée trois ans plus tard par Québecor.
Il restera cinq ans chez Québecor (jusqu'en 2000) où il dirige la division numérique, à partir de laquelle il réalise une série d’acquisitions, dont celle de la société Informission qui fusionnera avec Intellia pour devenir Nurun, qui appartient aujourd’hui à Publicis Groupe, et d’Hexacto, une entreprise de jeux mobiles.
En 2007, il cofonde Stingway Digital, un distributeur de produits et services musicaux multiplateformes.
En 2012, il devient président du conseil d'administration du musée d’art contemporain de Montréal et président du Comité-conseil pour le développement et la promotion de l'art public (CCDPAP).
De 2013 à 2016, il est l'un des dragons à l'émission Dans l’œil du dragon.
En 2015, son groupe se porte acquéreur du magazine Voir.
Alexandre Taillefer s’est associé à Stephen Bronfman et son holding Claridge pour créer le premier fonds XNPD, qui était doté de 20 millions. Un deuxième fonds XNPD a été créé et celui-ci profitera d’un capital d’investissement de 40 millions.
Taxelco est un holding de transport mis sur pied en 2015 par XPND Capital, qui a mis la main sur 40 % du marché du taxi à Montréal avec Téo Taxi (pour transport écologique optimisé), Taxi Diamond et Taxi Hochelaga. Téo Taxi déclare faillite en 2019.
En 2016, il lance « Mishmash », un collectif culturel ayant pour mission de favoriser et d'exporter le talent québécois à l'international, notamment éditeur de L’actualité.
Alexandre Taillefer prend à l'occasion position dans les débats politiques au Québec. En août 2016, il s'est dit en faveur du salaire minimum à 15 $. En mai 2017, il a invité le gouvernement québécois à réinvestir dans les CPE.
Appuyant des hommes et des femmes politiques de différents partis politiques, Alexandre Taillefer se décrit comme un "queer politique". Plus critique, Jonathan Durand-Folco le décrit comme un "bourgeois postmoderne".
Finalement, la Presse révélait le 10 mai 2018 qu'Alexandre Taillefer était à la fois le président de la campagne électorale du PLQ et membre du Parti québécois. »
Source : Wikipédia
vigile.net tribune libre 30 janvier 2019