À l’école des parents

C’est un secret de polichinelle, les premiers balbutiements de l’éducation de l’enfant émergent du milieu familial. En effet, nonobstant les changements qui se sont produits au sein de la famille traditionnelle depuis plusieurs décennies, notamment le fait que les deux parents occupent un emploi hors des murs de la maison familiale, ces derniers demeureront toujours les premiers responsables de l’éducation de leur(s) enfant(s).

Or un défi gigantesque s’est sournoisement installé à la maison au cours des dernières années. Je veux parler de l’attrait des médias sociaux chez les jeunes qui, très rapidement, se transforme en une dépendance systémique et qui, notamment, ébranle la concentration chez les jeunes. De là, d’ailleurs, la décision de plusieurs directions d’école de bannir l’utilisation du cellulaire à l’école.

Toutefois, un autre phénomène dévastateur se propage à vitesse grand V dans notre société actuelle. Je veux parler de la violence physique et psychologique entre les élèves. Or, je suis d’avis que la violence prend son origine du manque de respect envers une personne, une attitude qui souvent provient d’un laisser-aller à la maison eu égard à la violence et l’intimidation.

Conséquemment, l’école aura beau implanter des normes de discipline sévères eu égard à ces phénomènes sociétaux, ces mesures n’auront que l’effet d’un coup dans l’eau si le manque de respect et la violence sont tolérés sans coup férir dans la famille, d’où l’arrimage essentiel entre les parents et le personnel scolaire eu égard à la violence sous toutes ces formes.

vigile.quebec tribune libre 9 septembre 2024
 

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.