À bout de souffle!
Depuis quelques semaines, plusieurs lecteurs se sont exprimés sur les conditions de travail des chevaux attelés aux calèches du Vieux-Québec, d'autres, des infirmières et infirmiers du Québec, deux causes qui me semblent fort défendables!
Toutefois, comme ça se produit très souvent quand le flot des émotions balaie le gros bon sens sur le rivage, certains se sont mis à comparer…l'incomparable, et se sont désignés comme porte-étendard d'une cause au détriment de l'autre comme si le combat s'était engagé entre les chevaux et les infirmières et infirmiers!
Pourtant, si nous retrouvons la lucidité de placer les deux causes dans leur perspective respective, les responsables concernés n'auront pas d'autre choix que de les traiter séparément et d'y apporter les solutions qui s'imposent, évitant par le fait même de conduire les acteurs à bout de souffle!
Le Soleil 17 août 2010
Commentaire:
"Très bon article. Le retour au gros bon sens a toujours sa raison d'être…À la lecture de votre texte, je ne peux m'empêcher d'exprimer que le jour où toute critique, en plus d'être fondée sur des faits, tracera les grandes lignes de solutions pour cesser que l'énergie humaine soit gaspillée par une mauvaise utilisation en raison qu'on travaille au problème au lieu de solutions qui contribuent au bonheur individuel et collectif."
Paul Delisle
Août 2010