Septembre
Sous les rayons d’un soleil d’ambre
Se miroitant sur une verdure
Endimanchée de teintes pures
Des spirées se laissent bercer
Au vent frôlant leurs minces branches
Où quelques petites fleurs blanches
Agrémentent cette fin d’été
Un peu plus loin deux potentilles
L’une près de l’autre grandissant
Cohabitent comme filles gentilles
Attendant quelque prétendant
Plantées depuis mai dans des pots
Disséminés sur le patio
Des fleurs s’ouvrent et se referment
Le soleil leur servant de thermes
Sous l’immense parasol d’érable
Repose mon havre de retraite
Où souvent mon corps se retraite
Dans les bras d’une muse affable