La loi 21 au coeur de la tourmente

26 mai 2022

Avant même que la loi 21 sur la laïcité de l’État ait franchi l’étape de la Cour d’appel du Québec qui, en passant, n’a pas encore entendu l’affaire, le premier ministre Trudeau, qui a pourtant déclaré à plusieurs reprises qu’il laisserait les Québécois contester eux-mêmes l’interdiction imposée à certains fonctionnaires en position d’autorité d’afficher des signes religieux dans le cadre de leurs fonctions, argue maintenant qu’une fois que le débat arrive devant la Cour suprême du Canada, c’est par défaut un enjeu national.

Évidemment, la réaction de François Legaulr ne s’est pas fait attendre: «C’est un manque de respect flagrant de Justin Trudeau envers les Québécois», a-t-il lancé à sa sortie du Salon bleu. «Justin Trudeau vient dire: “Moi, je vais aller me mêler de ça et je vais aller contre la volonté d’une majorité de Québécois.”»

De son côté, le ministre David Lametti explique que «Nous avons des inquiétudes sur l’emploi préemptif de la “clause dérogatoire”. […] C’était [censé] être le dernier mot dans le dialogue entre les tribunaux et les assemblées législatives, pas le premier mot. Et quand c’est employé comme premier mot, ça coupe le débat politique». Or, selon le constitutionnaliste Patrick Taillon, les critiques du ministre Lametti contreviennent aussi au «compromis» établi en 1982 pour que la Charte canadienne des droits et libertés soit inscrite dans la Constitution. «Sans la [disposition de] dérogation, il n’y aurait jamais eu de charte», précise M. Taillon.

À mon sens, l’argumentaire de David Lametti vise à tuer l’emploi préemptif de la disposition de dérogation prévue à la Charte canadienne des droits et libertés. En termes clairs, si on consent à l’assertion de M.Lametti, on consent à tomber dans un gouvernement de juges, où il va falloir attendre des années avant de savoir si une loi dûment votée par un Parlement a le droit d’exister et d’être en vigueur.

Enfin, il m’apparaît fondamental que le politique soit scindé du judiciaire. Lorsque les élus de l’Assemblée nationale votent une loi, après tout le processus de consultation auquel elle a été soumise en commissions parlementaires et à l’Assemblée nationale, la loi est en vigueur dès le lendemain matin…parce qu’on est en démocratie.

vigile.quebec tribune libre 25 mai 2022

Les bonnes gens existent encore

24 mai 2022

Les critiques sont souvent acerbes contre l’égoïsme attribué au monde en général, chacun vaquant à ses occupations sans se soucier de ce qui se passe dans son entourage. Et pourtant, si l’on regarde de plus près, on pourrait être étonné des gestes posés gratuitement par certaines personnes dans des circonstances où on s’y attend le moins.

À cet effet, j’ai vécu personnellement une situation l’hiver dernier où je me suis retrouvé dans une fâcheuse posture. Ce matin-là, il faisait tempête et je me rendais à ma voiture que j’avais placée dans la rue pour permettre au déneigeur de déblayer mon entrée. En me rendant à mon auto, je fis une malheureuse chute sur la surface de glace qui s’était formée durant la nuit.

Comme je ne peux utiliser ma jambe droite pour supporter mon corps, j’étais prisonnier au sol, ma jambe gauche ne pouvant me soulever à elle seule. Je n’avais d’autre choix que de «marcher à quatre pattes» pour tenter de rejoindre ma voiture.

Soudain, une voiture s’arrêta. Un homme, d’un certain âge, en sortit. Je remarquai qu’il avait de la difficulté à marcher. «Est-ce que je peux vous aider?», demanda mon bon samaritain.  «Vous seriez très gentil, monsieur!». Il réussit finalement, de peine et de misère, à me soulever, le visage crispé par la douleur.

La morale de cette histoire: c’est trop facile de mettre tous les gens «dans le même panier»… Sachons plutôt reconnaître que les bonnes gens existent encore!


quebechebdo tribune libre 24 mai 2022

Je suis une langue fière

21 mai 2022

En ces temps troubles où notre langue est menacée de toutes parts jusque dans ses racines les plus profondes, j’ai senti le besoin de lui donner la parole et de lui permettre de se raconter à travers ce petit poème qui est sorti spontanément de mes tripes…

Certains me disent belle

Mais je ne suis pas de celles

Qui se nourrissent de miel

Ou d’une pincée de sel


J’ai traversé les mers

Pour m’établir ici

Dans ce vaste pays

De froids et longs hivers


J’y ai vite pris racine

Je me suis senti chez moi

J’ai lacé mes bottines

Et suis parti au bois


M’attendait au retour

Une langue étrangère

Empiétant sans détour

Sur les droits de mes terres


Je ne suis pas guerrière

Mais je ne suis pas de celles

Qui se nourrissent de miel

Je suis une langue fière


J’ai traversé les mers

Pour m’établir ici

Au pourtour des rivières

Où m’accueille ce pays


Je suis ici chez moi

Je suis revenu du bois

Je remets mes bottines

Et reprends mes racines

vigile.quebec tribune libre 21 mai 2022

Où s’en vont les États-Unis?

19 mai 2022

Depuis le passage pour le moins cahoteux de Donald J Trump à titre de président des États-Unis, le suprémacisme blanc ne cesse de prendre de l’ampleur. À preuve, les dernières tueries en Caroline du Sud, à El Paso au Texas, à Charleston, à Pittsburgh l'année dernière, à Atlanta ces derniers jours, à Dallas au Texas et maintenant à Buffalo.

Dans un manifeste de 180 pages, le présumé tueur de Buffalo invoque la théorie «conspirationniste du grand remplacement», une idéologie d'extrême droite selon laquelle les élites, notamment des Juifs, veulent remplacer la population blanche entre autres par la voie de l'immigration.

De son côté, Joe Biden, contraint par sa trop mince majorité parlementaire, confronté à des États conservateurs dotés de prérogatives étendues, limité par une Cour suprême désormais fermement ancrée à droite, doit se contenter d’agir à la marge, par exemple en adoptant des décrets sur des limitations marginales des armes à feu.

Or pourtant, déjà en mai 2007, Barack Obama n’était encore qu’un jeune sénateur d’Illinois, un candidat démocrate parmi une dizaine d’autres, neuf mois avant le vote des primaires du parti. Le Secret Service, l’agence fédérale chargée de la protection d’importantes personnalités politiques, avait dépêché des hommes pour protéger sa campagne, en raison de menaces hargneuses envers le candidat noir. Déjà se dessinait un danger tangible. L’essor d’un homme politique issu des minorités agitait la galaxie haineuse des milices patriotiques d’ultradroite, persuadée que le succès de ce nouveau venu métis augurait une attaque frontale contre le pouvoir blanc,.

Ces derniers jours, un homme de 18 ans appartenant à l’extrême droite a tué dix personnes, surtout des Afro-Américains, dans un supermarché de Buffalo dans l’État de New York. Dans un contexte d’augmentation des ventes d’armes à feu, les États-Unis sont à nouveau confrontés à la menace du suprémacisme blanc pour une énième fois. Jusqu’à quand les Républicains mettront-ils un frein à toute tentative de limiter les armes à feu sur le territoire du pays dit de «la liberté»? Enfin, jusqu’à quand les minorités visibles serviront-elles de cibles humaines innocentes et vulnérables?

vigile.quebec tribune libre 19 mai 2022
Le Soleil (version internet) 21 mai 2022

Yves Michaud, un baume sur la plaie

18 mai 2022

En décembre 2000, les députés avaient reproché, par une motion de blâme, à Yves Michaud d’avoir tenu des «propos inacceptables» qu’il n’avait pourtant jamais prononcés envers la communauté juive. Depuis lors, l’Assemblée nationale est demeurée muette sur quelque amende honorable.

Or, vingt-deux ans plus tard, l’homme de 92 ans, qui est atteint de la maladie d’Alzheimer, a été honoré récemment en recevant la médaille de l’Assemblée nationale en présence notamment de Louise Beaudoin, Jean-Pierre Charbonneau et Amir Khadir, ainsi que l’ex-secrétaire général du gouvernement Louis Bernard.

«Il reste des relations très fortes, très intenses entre la France et le Québec dans tous les secteurs, mais en particulier en matière culturelle. […] Tu as été à l’origine, en quelque sorte, de tout cela. Je veux t’en remercier», a dit l’ancienne ministre péquiste selon laquelle Yves Michaud a été «un pionnier et un valeureux artisan de ces relations essentielles pour le Québec».

Toutefois, une ombre plane toujours au tableau. L’ex-président de l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, demeure persuadé que «l’histoire va juger cet événement du 14 décembre 2000 à la faveur d’Yves Michaud. C’était une injustice. C’est toujours une injustice. Malheureusement, cette erreur n’a pas été corrigée par un geste politique de l’ensemble de l’Assemblée, mais ce que le geste posé aujourd’hui représente, c’est une certaine façon de dire à Yves Michaud: “On n’a pas oublié”».

Bien que la médaille de l’Assemblée nationale représente un baume sur la plaie toujours béante issue de la trahison du 14 décembre 2000, je suis persuadé qu’elle n’a pas réussi à suturer cette plaie qui tenaille encore aujourd’hui l’esprit d’Yves Michaud… Il est à espérer qu’«on n’a pas oublié»!

vigile.quebec tribune libre 17 mai 2022


 

L’immigration n’est pas la panacée

16 mai 2022

L’immigration est un terme qui fait les manchettes régulièrement par les temps qui courent, notamment eu égard au seuil d’immigrants que le Québec devrait se fixer annuellement. À cet effet, des regroupements d’employeurs voudraient faire passer le seuil actuel de 50 000 immigrants par année à 80 000, voire à 90 000, afin de pallier la rareté de main-d’œuvre.

Par ailleurs, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, réclame d’abord une discussion «sereine», fondée sur des données «factuelles et scientifiques» qui devraient répondre à des questions précises sur l’immigration. À titre d’exemples, accueillir davantage d’immigrants crée-t-il davantage de richesse, hausse-t-il véritablement le produit intérieur brut par habitant? Quel est l’impact d’une hausse de l’immigration sur la situation linguistique au Québec? Quel est l’impact sur la crise actuelle du logement? L’accueil d’immigrants abaisse-t-il la moyenne d’âge de la main-d’œuvre? Combien coûte l’intégration de chaque immigrant? Rend-on vraiment service aux nouveaux immigrants si on ne tient pas compte de ces questions dans notre capacité d’accueil et d’intégration?

«Le simple fait de poser des questions sur la hausse du seuil d’immigration amène des sous-entendus sur l’intolérance de ceux qui posent les questions, cela crée un climat qui n’est pas serein», argue M.St-Pierre Plamondon. «Historiquement, on a beaucoup versé dans l’idéologie et la stigmatisation» sur l’immigration, et cela finit par nuire au «droit du Québec de pouvoir prendre ses propres orientations. Dès que le Québec ne s’aligne pas sur le modèle fédéral canadien visant à admettre toujours davantage de nouveaux arrivants, il est taxé de raciste, alors que l’immigration relève en partie de sa compétence», déplore le chef du PQ.

Le gouvernement Legault n’a pas encore annoncé officiellement le «chiffre magique» qu’il entend se fixer comme seuil d’immigration. Or, je suis d’avis que le débat doit s’appuyer sur des constats objectifs, et éviter les attaques subjectives pernicieuses contre ceux qui veulent maintenir un seuil d’immigration tournant autour de 50 000 par année en raison des inconvénients soulevées dans les questions posées précédemment et auxquelles, encore à ce jour, aucune réponse objective n’a été proposée.

vigile.quebec tribune libre 15 mai 2022

La médecine familiale est-elle malade?

14 mai 2022

Le nombre d’étudiants en médecine qui ne s’inscrivent pas en médecine familiale continue de s’accroître d’année en année. À titre d’exemple, au Québec, 65 postes de résidents en médecine familiale sont demeurés vacants au terme du deuxième tour de jumelage du CaRMS, l’organisme pancanadien chargé de l’opération.

Mais quelles sont les raisons qui expliquent cette désertion de la médecine familiale? Parmi celles-ci, les principaux intervenants évoquent, notamment, le fait que la profession n’est plus attractive, un phénomène dû au fait que les étudiants en médecine ont beaucoup de stages en spécialités et que la majorité des professeurs dans les universités sont des spécialistes, alors qu’il faudrait exposer davantage les étudiants à la médecine familiale. Certains intervenants évoquent la charge de travail du médecin de famille qui ne cesse d’augmenter. Enfin, la pression politique est plus grande pour les médecins de famille que pour les spécialistes sans compter que le salaire est moins élevé que chez les spécialistes

Mais quelles sont les solutions? L’entente de principe conclue récemment avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) semble ouvrir un peu de lumière au bout du tunnel. En vertu de cette entente, 500 000 patients inscrits au guichet d’accès au médecin de famille GAMF auront accès, d’ici mars 2023, à un groupe de médecins de famille. Pour chaque consultation médicale, ceux-ci devront suivre le chemin du guichet d’accès à la première ligne (GAP) où une infirmière au triage déterminera vers quel professionnel les diriger.

Dans un «contexte de pénurie» de médecins, le président de la (FMOQ), le Dr Marc-André Amyot, pense que cette façon de faire est la bonne. Les médecins doivent être utilisés lorsque leur expertise est requise. «Dans un monde idéal, nous, on souhaiterait que même les patients inscrits à un médecin de famille puissent passer par le GAP ou par une forme de triage pour les orienter vers le bon professionnel, dégager davantage de plages pour essayer d’en offrir le plus possible à la population, Est-ce que dans le personnel des GMF, une infirmière pourrait faire ce triage ? Peut-être que des GMF aimeraient implanter ça pour leur clientèle», plaide le Dr Amyot.

À mon humble avis, cette proposition a tout au moins le mérite de mettre à profit tous les professionnels de la santé, dépendamment du type de problème de santé du patient, et, par le fait même, de permettre aux omnipraticiens de rencontrer davantage de patients…En bref, une voie qui m’apparaît pertinente et, qui sait, pourrait sourire aux étudiants en médecine!

vigile.quebec tribune libre 13 mai 2022

Vieillir à la maison dans la dignité

12 mai 2022

C’est maintenant bien connu, de plus en plus, les personnes âgées désirent passer les dernières années de leur vie avec dignité à la maison. Or, seulement 14% du budget consacré aux soins de longue durée est consacré aux soins à domicile et 86% aux CHSLD, alors que dans des pays comme le Danemark, par exemple, c’est presque l’inverse avec 75% du budget pour les soins à domicile et 25% pour l’hébergement.

Par ailleurs, dans sa croisade entamée depuis maintenant 35 ans, l’ancien ministre de la Santé et des Services sociaux sous le gouvernement de Pauline Marois, le Dr Réjean Hébert, le crie et le répète sur tous les toits, le gouvernement du Québec doit revoir complètement le financement de ses établissements de santé et prioriser les soins à domicile devant la réalité d’une population de plus en plus vieillissante.

Aujourd’hui, la plupart des personnes âgées qui se dirigent vers les résidences pour personnes âgées (RPA) le font parce qu’elles craignent de manquer de soins si elles demeurent à la maison. C’est pourquoi je salue l’initiative du Parti québécois (PQ) de placer les soins à domicile au centre de leurs priorités en vue des élections générales d’octobre prochain. Le PQ souhaite également créer un protecteur des aînés, «entièrement indépendant du réseau de la santé», afin de prévenir la maltraitance, quelle que soit sa forme. Ce dernier aurait l’autorité de recevoir des plaintes, mais aussi de déclencher des enquêtes.

Le souvenir apocalyptique de l’hécatombe des personnes âgées dans les CHSLD lors de la première vague de la pandémie ne doit jamais plus se répéter. Voilà pourquoi je suis d’avis que les priorités du gouvernement doivent être investies là où le besoin est criant, à savoir dans les soins à domicile.

Le Soleil (version internet) 12 mai 2022

Ainsi soit-il!

12 mai 2022

La très grande majorité des députés fédéraux, soit 266, se sont prononcés en faveur du maintien de la prière qui ouvre chaque jour les séances de la Chambre des communes.

La motion du Bloc québécois, suggérant d’y mettre un terme, a été rejetée par les libéraux et les conservateurs.«Le Canada s’affirme donc en pays religieux, comme pays monarchiste, valeurs auxquelles les Québécois de toute évidence ne s’identifient pas», a déclaré le chef bloquiste Yves-François Blanchet, quelques instants après le vote.

Pour les intéressés, voici le libellé de cette prière: «Dieu tout-puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que tu as accordées au Canada et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d’épanouissement et la paix. Nous te prions pour notre Souveraine, la Reine Elizabeth, et le (la) Gouverneur(e) général(e). Guide-nous dans nos délibérations à titre de députés et aide-nous à bien prendre conscience de nos devoirs et responsabilités. Accorde-nous la sagesse, les connaissances et la compréhension qui nous permettront de préserver les faveurs dont jouit notre pays afin que tous puissent en profiter, ainsi que de faire de bonnes lois et prendre de sages décisions. Amen.»

À partir du moment où, dans une société laïque, la religion et l’État doivent faire «chambre à part», on peut tout au moins conclure que les bottines ne suivent pas les babines… Ainsi soit-il!

vigile.quebec tribune libre 11 mai 2022
quebechebdo tribune libre 12 mai 2022
Le Soleil (version internet) 15 mai 2022

Projet de loi sur la liberté universitaire

11 mai 2022

Le projet de loi 32 sur la liberté universitaire présenté dans la foulée de la Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire, présidée par Alexandre Cloutier, a reçu un accueil plutôt froid à l’Assemblée nationale.

Parmi les volets qui attirent les critiques eu égard au projet de loi 32 de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, ressort l’article 6 de la loi qui ouvre la voie à une intervention directe de la ministre pour forcer des établissements à se conformer à sa propre vision de la liberté universitaire, un article qui menace l’autonomie des universités contre laquelle les recteurs n’acceptent aucune concession.

Pour des raisons évidentes, je ne peux que souscrire à cette doléance des recteurs qui fait ressortir, à mon sens, un paradoxe frappant. En effet, comment une loi sur la «liberté» universitaire peut-elle décemment ouvrir la porte a toute intervention de la ministre sans menacer l’«autonomie» des universités?

Par ailleurs, au-delà de toutes ces critiques, je suis d’avis que le gouvernement et les université se doivent de demeurer dans leur champ de compétence respective et, qu’en ce sens, la ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas à poser ses «grosses pattes» en créant une loi qui viendrait encadrer indûment la liberté universitaire.

quebechebdo tribune libre 11 mai 2022
vigile.quebec tribune libre 11 mai 2022