Projet de loi C-237: fin de non-recevoir sans équivoque

8 octobre 2022

Le partage des compétences au Canada est l'une des caractéristiques principales du fédéralisme canadien. Il désigne le fait que les pouvoirs législatifs sont attribués soit au Parlement fédéral soit aux parlements des provinces. Le partage des compétences a principalement été décidé lors de la création du Canada en 1867 par l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1867. Il a subi quelques modifications mineures depuis, mais aucun changement fondamental.

Or, depuis cette époque, de nombreuses prises de bec entre le fédéral et les provinces ont donné lieu à des chicanes de clocher pour le moins retentissantes au cours desquelles le fédéral s’est montré inflexible sur les revendications des provinces. À titre d’exemples récents, soulignons notamment la mésentente sur les transferts en santé et le dossier de l’immigration.

C’est dans l’intention de pallier ces conflits entre les deux ordres de gouvernement que le Bloc québécois a présenté à la Chambre le projet de loi C-237 qui prévoyait qu'une province puisse se retirer de tout programme fédéral qui relève de sa juridiction advenant qu'elle ait un programme comparable, et que ce soit fait sans condition et avec pleine compensation.

Sans grande surprise, le projet de loi, présenté par le doyen de la Chambre des communes, Louis Plamondon, a reçu 32 voix pour et 293 voix contre, seuls les députés du Bloc ayant voté en faveur, les libéraux, conservateurs et néo-démocrates s’étant opposés. Ce résultat lapidaire démontre à quel point la tradition centralisatriste du gouvernement fédéral est solidement ancrée dans les us et coutumes du fédéralisme canadien.

Et dire que François Legault se réjouit d’avoir obtenu un mandat majoritaire fort qui lui permettrait, selon ses dires, d’accentuer son pouvoir de négocier avec Ottawa sur son intention d’obtenir les pleins pouvoirs en immigration. Selon moi, le nouveau premier ministre du Québec risque de se faire rabrouer cavalièrement par un cerbère inflexible des compétences fédérales en la personne de Justin Trudeau.

vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2022

On aura tout vu!

7 octobre 2022

Dans mon livre, l’école, même à la maternelle, ouvre ses portes le matin d’abord et avant tout pour communiquer des connaissances à des élèves, et les Centres de la petite enfance (CPE) pour éduquer les tout-petits à la socialisation. Or, depuis plusieurs années, on assiste de plus en plus à un déplacement des valeurs de la maison à l’école et aux CPE, notamment des saines habitudes de vie telles le fait d’apporter un soin particulier aux fournitures scolaires ou le fait de prêter son jouet à son petit frère, si bien que les enseignants et les éducatrices doivent empiéter sur leurs horaires pour pallier ce qui devrait être les responsabilités des parents.

Et, comme si ce n’était pas suffisant, le ministère de la Santé, via les CIUSSS, a avisé les directions d’écoles que, dès 2022-2023, le brossage supervisé des dents se fera pendant deux minutes, en classe pour les petits de la maternelle et au service de garde pour les autres enfants, selon un processus détaillé qui va du lavage des mains avant et après le brossage au fait que les brosses à dents n’entrent pas en contact les unes avec les autres en passant par le fait que les jeunes soient au maximum deux au même lavabo.

Dans un contexte de pénurie de personnel en éducation, liée principalement à la lourdeur des tâches des enseignants et des éducatrices, notamment au manque de ressources spécialisées, je suis profondément outré par la démission de certains parents eu égard à l’apprentissage des saines habitudes de vie à la maison. Si le ministère de la Santé désire pallier cette carence, qu’il s’adresse directement aux parents via des campagnes publicitaires et/ou des communications écrites auprès d’eux.

En résumé, séparons les pommes des oranges. Que les parents jouent leur rôle à la maison, tel le fait d’initier leurs enfants au brossage de dents. Ainsi, les enseignants et les éducatrices pourront bénéficier de l’espace de temps suffisant pour vaquer à ce pour quoi ils sont rémunérés, à savoir enseigner et socialiser les tout-petits.

quebechebdo tribune libre 7 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2022

François Legault, le premier ministre téflon

5 octobre 2022

La plupart des analystes politiques s’entendent pour affirmer que François Legault a mené une campagne plutôt décevante. À cet effet, tout au cours de la campagne, il a donné l’impression qu’il n’avait pas le coeur à répondre aux questions des journalistes lors des points de presse qu’il a accordés. En bref, il semblait trouver le temps long et avoir hâte que la campagne se termine.

Et, comme si ce n’était pas assez, François Legault a multiplié les gaffes, notamment eu égard à l’immigration, d’une part en associant maladroitement l’immigration à la « violence », et d’autre part, en qualifiant d’« incendiaire » l’hypothèse selon laquelle le seuil d’immigration pourrait être élevé au-dessus de 50 000 annuellement. Et, de surcroît, son ministre de l’immigration, Jean Boulet, est venu ajouter de l’huile sur le feu en déclarant que les immigrants ne s’intégraient pas à la culture québécoise.

Eh bien, qu’à cela ne tienne, sondages après sondages, les Québécois continuaient de favoriser largement le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) comme celui, parmi les quatre autres chefs, qu’ils percevaient comme le meilleur premier ministre.

Mais comment peut s’explique ce phénomène à l’effet que rien ne semble ternir la popularité de François Legault quoi qu’il advienne? À mon avis, la raison principale réside dans le fait que François Legault est un politicien franc, qui fait preuve de simplicité et qui n’hésite pas à se rétracter s’il a commis une bévue. Somme toute, un politicien qui demeure à l’écoute des Québécois. En résumé, un premier ministre téflon sur qui les erreurs de parcours semblent n’avoir aucune emprise.

quebechebdo tribune libre 5 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 5 octobre 2022

L’éducation, le parent pauvre de la campagne électorale

4 octobre 2022

Lors de la campagne électorale de 2018,, le chef de la CAQ, François Legault, avait promis de faire de l’éducation sa première priorité s’il était élu lors du scrutin. Or, quatre ans plus tard, plusieurs écoles sont dans des conditions matérielles pitoyables, les enseignants sont de plus en plus à bout de souffle faute d’un manque de ressources spécialisées, et certains élèves voient circuler trois ou quatre suppléants au cours d’une même journée de classe, une situation attribuée à la pénurie de main-d’oeuvre. En bref, le portait est catastrophique.

Or, la campagne électorale de 2022 est terminée et le thème de l’éducation est passé presque inaperçu au cours des 36 jours de campagne. Bien sûr, en éducation comme dans bien d’autres sphères de la société, la pandémie qui, soit dit en passant, a le « dos large », est visée comme la cause de la pénurie de main-d’oeuvre, le chef de la CAQ invoquant toujours la même ritournelle, à savoir que ça prend 4 ans pour former un enseignant. Mais pourtant, 4 ans, c’est la période de temps pendant laquelle la CAQ était au pouvoir…comment se fait-il alors que les experts du MEQ n’ont pas vu venir cette pénurie pendant toute cette période?

Et le personnel spécialisé, orthophonistes, psychopédagogues et travailleurs sociaux qui faisaient aussi partie de vos promesses en 2018, où sont-ils, M. Legault en 2022? Les élèves en difficultés d’apprentissage continuent d’occuper l’attention de l’enseignant qui doit délaisser les autres élèves alors que l’élève en question pourrait être rencontré par un spécialiste, et permettre à l’enseignant de poursuivre son cours normalement.

Enfin, pourquoi ne pas profiter de l’expertise des conseillers pédagogiques pour leur confier le mandat d’aller rencontrer les cégépiens pour faire le promotion de la profession d’enseignant? Ça fait des décennies qu’on le clame partout, l’enseignement n’est pas assez valorisé dans notre société. Il est plus que temps que la profession d’enseignant retrouve ses lettres de noblesse d’antan?

vigile.quebec tribune libre 4 octobre 2022
Le Soleil (version numérique) 4 octobre 2022

Pourquoi est-ce prioritaire de modifier le mode de scrutin?

4 octobre 2022

Le peuple a parlé dans une proportion de 66,1 %. La CAQ formera un gouvernement majoritaire occupant 90 sièges sur 125, soit 72 % des élus alors qu’elle ne récolte que 41 % des suffrages exprimés. À titre comparatif, le PQ n’a fait élire que 3 députés malgré qu’il ait obtenu 14,6 % des suffrages, et le PLQ obtient 21 députés avec 14,4% des votes exprimés.

En guise de rappel, il m’apparaît pertinent de rappeler certains faits. C’était en mai 2018. Les partis d’opposition, incluant la CAQ, signent une entente appuyant une réforme du mode de scrutin. L’intention est d’avoir un système plus représentatif. La réforme signifierait que le scrutin passerait du mode actuel, majoritaire uninominal à un tour, à un modèle proportionnel mixte compensatoire qui ferait passer le nombre de circonscriptions de 125 à 78. Enfin, 50 sièges compensatoires seraient ajoutés, attribués par régions, et aux partis ayant dépassé, aux élections générales, le seuil minimal de 5 % des suffrages. Or, du côté de François Legault, en fin de campagne, il a de nouveau rejeté la possibilité d’une réforme du mode de scrutin, alléguant que la question n’intéresse que les intellectuels.

Comme on peut le constater facilement au début de ce texte, le mode de scrutin actuel véhicule des aberrations flagrantes, ce qui m’amène à la conclusion qu’il est désuet, et qu’il doit être réformé pour le plus grand bien d’une saine démocratie représentative du nombre de voix exprimés par les électeurs.

En terminant, François Legault, comme il a pris l’habitude de le clamer régulièrement sur tous les toits depuis quatre ans, pourra-t-il sincèrement faire valoir « qu’il a l’appui des Québécois » lorsqu’il présentera un projet de loi alors qu’il n’a récolté que 41 % des suffrages exprimés?…

quebechebdo tribune libre 4 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 5 octobre 2022

François Legault a-t-il sacrifié son idéal à son ambition?

2 octobre 2022

Un passage de la chronique de Michel David parue dans le Devoir du 1er octobre sous le titre « La mauvaise conscience de François Legault », a suscité particulièrement mon attention :

«  Il est difficile de savoir dans quelle mesure il a réussi à se convaincre qu’il a mieux servi le Québec en tournant le dos à l’indépendance, mais il aurait sûrement aimé se débarrasser du PQ, dont la simple présence ne peut que lui rappeler, comme à d’autres, qu’il a sacrifié son idéal à son ambition. Il devra malheureusement continuer à vivre avec sa mauvaise conscience. »

En réalité, le nationalisme de François Legault n’est-il pas une version en demi-teinte de la souveraineté? Les avancées qu’il tente d’obtenir avec son vis-à-vis fédéral, notamment sur l’immigration,ne sont-elles pas des utopies qu’il tente de transformer en gain moyennant un gouvernement fortement majoritaire? Et les transferts en santé sans condition qu’il réclame d’Ottawa ne font-ils pas partie d’un scénario semblable?

Dans les faits, il est à se demander si lui-même croit sincèrement aux largesses soudaines du fédéral ou s’il ne joue pas le jeu pour faire la démonstration que le fédéralisme de coopération n’est qu’une baliverne. Au fond, François Legault planifie-t-il une seconde vie sur la scène politique souverainiste? Des questions qui, pour l’instant, demeurent certes sans réponses.

François Legault est un ex-homme d’affaires aguerri pour qui la planification n’a pas de secret. Par ailleurs, une de ses plus grandes ambitions est de faire du Québec un état économiquement prospère. Se pourrait-il qu’un jour, à la suite des échecs à répétition eu égard à ses demandes à Ottawa, il décide de plier bagage et de retourner au bercail de l’option souverainiste…pour réaliser un vieux rêve? Une histoire à suivre…


quebechebdo tribune libre 2 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 4 octobre 2022

Une campagne électorale marquée par un changement de paradigme

1 octobre 2022

Pendant plusieurs décennies, la scène politique québécoise s’est jouée entre les défenseurs du fédéralisme d’une part et les promoteurs de la souveraineté du Québec d’autre part. Or, depuis l’arrivée de François Legault au pouvoir en 2018, un déplacement de l’échiquier politique s’est effectué vers le centre incarné par un nationalisme intégré dans le fédéralisme canadien.

Ce n’est donc pas surprenant si la dernière campagne électorale a sonné le glas du conflit entre fédéralistes et souverainistes, et a nettement mis en relief un changement de paradigme où le centre est incarné par la Coalition avenir Québec (CAQ), la droite, par le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ), et la gauche par Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ).

En réalité, on est passé d’une scène politique en noir et blanc à un échiquier politique multicolore, ce qui rend, à mon sens le débat beaucoup plus révélateur, chacun des partis devant établir comme priorité de présenter son programme électoral aux électeurs dans l’intention d’obtenir leur suffrage le soir du scrutin.

De ce fait, les électeurs sont beaucoup mieux informés des engagements des partis et des moyens qu’ils proposent pour les réaliser, ce qui, à mon sens, se distingue des éternels prises de bec entre fédéralistes et souverainistes qui se clôturaient le plus souvent en foires d’empoigne stériles.

La fin de la campagne est à nos portes et bien malin celui qui pourrait prédire quel parti formera l’opposition officielle, les quatre partis, hormis la CAQ, étant nez à nez selon les derniers sondages. Ce nouveau spectre politique aura contribué à offrir, non seulement une campagne électorale intéressante mais aussi à tenir les électeurs en haleine jusqu’à la fin. En bref, attendons-nous à une soirée électorale fertile en rebondissements!

quebechebdo tribune libre 1er octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 2 octobre 2022
Le Devoir "Un changement de paradigme" 3 octobre 2022

L’immigration, un enjeu socio-linguistique et économique

30 septembre 2022

La déclaration pour le moins fracassante du ministre de l’Immigration, Jean Boulet, a relancé avec vigueur le débat sur l’immigration, notamment auprès des quatre autres chefs de partis. Et, comme si ce n’était pas assez, le premier ministre , lors d’une rencontre télévisée, est revenu avec son argument à l’effet qu’il serait « suicidaire » pour la nation d’outrepasser le seuil de 50 000 immigrants annuellement.

Par ailleurs le Conseil du patronat, invoquant comme argument la pénurie de main-d’oeuvre, propose d’accueillir jusqu’à 100 000 immigrants par année. De son côté, le Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon fixe le seuil d’accueil des immigrants à 35 000, évoquant notamment la protection du français et de la culture québécoise tout en ajoutant que les immigrants vont coûter des frais à l’État, notamment en éducation, en santé et en petite enfance.

D’entrée de jeu, je suis d’avis que Québec devrait privilégier les résidents permanents diplômés dans des domaines où la pénurie de main-d’oeuvre est la plus manifeste. Ensuite, ces résidents permanents devraient pouvoir s’exprimer couramment en français.

Une fois ces deux prémisses établies, je propose qu’un comité d’experts transpartisans formé, entre autres, de sociolinguistes et de démographes, et de personnages publiques réputés pour leurs connaissances en économie, s’entendent ensemble pour fixer un seuil d’accueil d’immigrants répondant aux besoins du Québec en 2022, en convergence avec les deux prémisses ci-haut mentionnées.

Ce comité serait formé dès le début de la prochaine session parlementaire et devrait remettre son rapport au nouveau gouvernement dans les six mois suivants pour être débattu ensuite par les élus qui seraient appelés ultimement à proposer l’intégralité du rapport final dans la politique nationale sur l’immigration.

Le Devoir 30 septembre 2022
vigile.quebec tribune libre 1er octobre 2022

Les dollars à l’avant-plan selon François Legault

28 septembre 2022

Rares sont les interventions publiques de François Legault qui ne débutent pas par les investissements financiers que son gouvernement a engrangés ou promet d’engranger pour tel ou tel projet. Que ce soit en éducation, en santé ou en environnement notamment, la kyrielle des dollars trône toujours en tête de la parade. Investissement de 3 milliards de dollars par-ci, de 500 millions de dollars par-là.

Or, rarement sommes-nous informés sur les moyens que M, Legault entend prendre pour atteindre ses objectifs, hormis les sommes attribuées pour y parvenir. À cet égard, que ce soit en éducation, en santé ou en environnement, on pourrait difficilement attribuer au premier ministre une note A, le chemin parcouru dans ces trois dossiers au cours de son mandat étant pour le moins cahoteux, quand nous n’assistons pas à un recul.

D’ailleurs, à cet effet, ce n’est pas pour rien que les projets de François Legault sont souvent qualifiés de brouillons ou de tapes-à-l’oeil clinquants.À titre d’exemple le plus patent, la maquette du tunnel Québec-Lévis chiffré entre 6 et 10 milliards $ et pour lequel il n’existe encore aucune étude scientifique selon les dires mêmes du premier ministre. Et que dire de la nouvelle trouvaille de M. Legault, à savoir la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique? Un projet qui frise la mégalomanie!

Les enseignants, M. Legault, ont besoin de ressources humaines spécialisées pour répondre aux besoins des élèves en difficulté, les travailleurs de la santé réclament une diminution de leur nombre de patients et l’abolition du temps supplémentaire obligatoire. À ma connaissance, ce sont là des projets qui nécessitent des investissements raisonnables et qui atteindraient les cibles visées, soit une qualité de vie et une efficacité au travail améliorées. C’est une simple question de gros bon sens!

Le Soleil (version numérique) 28 septembre 2022
vigile.quebec tribune libre 29 septembre 2022

Dodo, débordante de vie à 90 ans!

27 septembre 2022

Le samedi 24 septembre, nous avons eu l’extrême privilège d’être invités sur les ondes d’ICI Télé « En direct de l’univers » de…l’inimitable Dominique Michel qui célébrait, par la même occasion, ses 90 ans bien sonnés.

Dominique Michel incarne certes une icône du petit écran depuis des décennies au Québec, et a toujours réussi à créer un lien serré et durable avec se nombreux fans qui lui sont restés fidèles pendant toutes ces années.

La soirée d’anniversaire de Dodo a présenté sur scène une pléiade d’invités qui l’ont fait ballotter entre l’humour et l’émotion. Mais ce qui m’a frappé le plus pendant les prestations des invités, c’est c’est sa vivacité dans l’expression de son regard pour faire corps avec l’interprète.

Toutefois, les deux moments forts de la soirée, à mon avis,ont été les superbes interprétations de Diane Juster avec une de ses compositions « Ce matin », et de Ginette Reno qui a interprété magistralement une composition de Diane Juster, « Je ne suis qu’une chanson », pendant lesquelles la physionomie de Dominique vibrait d’émotion au son des paroles des deux interprètes.

Les milliers de Québécois qui avaient les yeux rivés sur leur petit écran ont pu apprécier la Dodo qu’ils ont toujours connue tout au long de sa carrière, débordante de vie. De la part de tous tes admirateurs, Dominique, permets-moi de t’offrir des vœux de santé et de bonheur pour encore de nombreuses années!

vigile.quebec tribune libre 27 septembre 2022