Welcome aboard!

13 avril 2023

De toute évidence, le transporteur aérien Air Canada persiste dans son attitude méprisante envers les Québécois de langue française. À titre de preuve, le service unilingue anglais qu’a reçu un résident de Québec, Jean-Pierre Beaudoin, lors d’un vol au départ de l’aéroport international Jean-Lesage en direction de la Floride.

Après avoir pris place sur son siège en Classe affaires, l’agente de bord s’approche de M. Beaudoin et s’adresse à lui en anglais. Après qu’il ait insisté pour être servi en français, l’agente unilingue part chercher une collègue francophone pour qu’elle explique la situation en français à M. Beaudoin. Quelques minutes plus tard, les deux agentes de bord reviennent et lui expliquent en anglais qu’il a le droit de quitter l’avion ou il sera servi par elle, compte tenu qu’il occupe une place dans la section qui lui est attitrée.

M. Beaudoin a finalement décidé de rester dans l’avion, le service se déroulant en anglais alors que lui répondait en français. Il aurait bien apprécié que les autres passagers témoins de la scène l’appuient dans son insistance pour avoir un service en français, mais personne n’a ouvert la bouche…

Et, pour ajouter à l’ignominie de la situation, selon Air Canada, deux des trois agents de bord assignés à ce vol étaient en mesure de parler et comprendre le français. Donc, il appert que le service dans les deux langues officielles était disponible. Or, il est faux de prétendre que la seule solution ait été de lui demander de quitter l’appareil puisque des membres du personnel parlant français auraient été en mesure de servir monsieur Beaudoin en français. Pourtant, ce dernier soutient qu'en aucun moment, l'agent de bord francophone lui a proposé de le servir en français, même si le voyageur n'était pas assigné à sa section.

En toile de fond de ce triste épisode relié à Air Canada, il y a lieu de se demander quelle est la culture du transporteur eu égard à sa politique de bilinguisme qui, sans l’ombre d’un doute, mérite d’être pour le mois peaufinée. À mon sens, il est tout à fait inacceptable, voire outrancier, qu’un passager francophone partant de Québec ne puisse être servi en français. Enfin, il est temps qu’Air Canada entre dans les rangs s’il désire conserver le peu de crédibilité qu’il lui reste. En attendant, welcome aboard! 

vigile.quebec tribune libre 13 avril 2023
Le Soleil (version numérique) 14 avril 2023

Un gazouillis compromettant

13 avril 2023

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le gazouillis de François Legault à l’effet que « le catholicisme a aussi engendré chez nous une culture de la solidarité qui nous distingue à l’échelle continentale » a suscité une levée de boucliers autant sur les médias sociaux qu’auprès de la classe politique. Or, cinq heures après sa publication, confondu à une kyrielle de critiques, le premier ministre a senti le besoin de s’expliquer en répliquant qu’« il faut distinguer la laïcité et notre patrimoine», une justification qui n’a pas eu l’heur de satisfaire la soif des critiques.

De son côté, un employé du cabinet du premier ministre, Martin Plante, a pris la défense de M. Legault en tweetant que « la laïcité n’implique aucunement l’obligation de renier notre patrimoine, ni un devoir d’effacer notre héritage religieux. On peut en être fiers, tout en défendant la laïcité de l’État ».

Pour sa part, fidèle à son sens de la pondération, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a plutôt appelé les internautes à «profiter du beau temps en famille» tout en alléguant qu’« il y a plusieurs choses à dire sur l’héritage du catholicisme au Québec, mais je vous soumets qu’une discussion sur Twitter ne nous avancera pas à grand chose ».

Enfin, en ce qui me concerne, François Legault joue un jeu dangereux quand il condamne la prière dans les écoles musulmanes arguant que cette pratique va à l’encontre de la laïcité (ce avec quoi je suis entièrement en accord), alors qu’il contourne la référence à la laïcité en associant le catholicisme à notre patrimoine. En ce sens, le gazouillis de François Legault est pour le moins malhabile, voire compromettant, et tombe dans le piège du deux poids deux mesures.

Le Devoir 13 avril 2023
vigile.quebec tribune libre 13 avril 2023

L’enseignement, une question de communication (version abrégée)

10 avril 2023

J’ai toujours été perplexe devant l’approche pédagogique d’un enseignant qui débutait son contenu de cours dès le son de la cloche comme si ce signal avait un effet magique sur les élèves qui mettaient leur cerveau illico en position « on ».

Or, la réalité est toute autre. Ou les élèves arrivent les idées ailleurs pour leur premier cours de la journée, ou ils ont pu décompresser entre deux cours en échangeant avec des amis, ou ils reviennent de leur période de dîner, ou ils débutent leur dernier cours de la journée plus fatigués et moins concentrés.

Après quelques mois d’essais plus ou moins efficaces lors de ma première année d’enseignement, et nonobstant le fait que certains enseignants alléguaient que je perdais un temps « précieux », j’ai vite compris qu’il était utopique de débuter le cours dès le son de la cloche. Aussi ai-pris vite l’habitude de créer le lien avec le groupe d’élèves assis devant moi, un lien qui jouait le rôle de canal de communication entre eux et moi.

Alors, lorsque que je ressentais que j’avais capté leur attention, et seulement à ce moment-là, je pouvais commencer mon cours dans un climat plus propice à jouer mon rôle premier d’enseignant, à savoir communiquer des connaissances à des apprenants.

quebecebdo tribune libre 10 avril 2023
Le Soleil (version numérique) 11 avril 2023

Le cirque médiatique de Donald Trump

7 avril 2023

Depuis son arrivée sur la scène politique américaine au cours de la campagne électorale de 2016 et particulièrement depuis le jour de son assermentation à titre de président des États-Unis, Donald Trump s’est mérité sans hésitation le titre de personnage politique le plus médiatisé, tout au moins en Amérique du Nord.

Dès lors, il nous a entraînés dans un cirque médiatique de haut niveau, multipliant frasques et facéties à un rythme étourdissant. Aujourd’hui, la candidat déclaré à l’investiture du parti républicain pour 2024 fait face à 34 chefs d’accusation contre lesquels il s’est déclaré non-coupable. Mais rassurez-vous, je n’ai pas du tout l’intention d’aborder les conséquences juridiques reliées à ces allégations, mon expertise en ce domaine étant totalement nulle.

Par ailleurs, ce qui me chicote au plus haut point, c’est la couverture médiatique de Donald Trump en lien avec tous les médias qui plaident, à raison, que Donald Trump agit continuellement pour attirer l’attention, le plus souvent à titre de victime, et que, par ailleurs, les médias ne se lassent pas de couvrir à la une depuis sept ans ce loufoque personnage.

En termes clairs, les médias jouent le jeu de Donald Trump en sachant qu’il est prêt à tout pour attirer les projecteurs sur sa personne tout en le plaçant en tête de leurs manchettes. À titre d’exemple, pour conclure, l’émission 24/60 du mardi 4 avril a consacré une émission « spéciale » de 2 heures sur la comparution de Donald Trump devant le procureur du comté de New York, Alvin Bragg. Et, pour ajouter au cirque, Radio Canada a même interrompu l’émission pour présenter les atterrissages de l’avion privé de Trump et à New York et pour le retour en Floride. Quel était, diantre, l’intérêt de ces prises de vue?

vigile.quebec tribune libre 7 avril 2023
 

Troisième lien, la touche de Geneviève Guilbault

7 avril 2023

Si les rumeurs se confirment, une troisième mouture du troisième lien entre Québec et Lévis mettrait l’accent sur le transport en commun, ce qui permettrait à Québec de profiter de la cagnotte d’Ottawa d’une part, et d’autre part, d’aller chercher l’appui tant espéré du maire Marchand par l’intégration du tramway au projet.

Bien que ces informations soient fragmentaires, elles donnent clairement l’impression que la ministre des transports Geneviève Guilbault a mis à profit ses qualités de fine stratège et de rassembleuse en trouvant le juste compromis qui permettra de neutraliser toutes les critiques exprimées sur le troisième lien depuis des mois, voire des années. Ce serait la première fois que le gouvernement proposerait de faire passer le tramway sous le fleuve, dans un des deux tubes imaginés dans la deuxième version du troisième lien.

Sur ce, je dois vous faire un aveu. Jusqu’à la probable mouture d’un troisième lien mettant l’accent sur le transport en commun, je ne croyais pas que le projet initial serait réalisé. Il donnait plutôt l’impression d’être une patate chaude entre les mains de François Legault. Toutefois, si la rumeur devient réalité, je me rallierai, comme beaucoup d’autres citoyens de la capitale nationale auparavant perplexes.

vigile.quebec tribune libre 7 avril 2023

Parodie d’un Davidgate

3 avril 2023

La directrice de l’école classique de Tallahassee en Floride, Hope Carrasquilla, s’est vue condamnée à démissionner à la suite de plaintes de parents reliées à une parodie loufoque du Davidgate dans le contexte d’une leçon d’art durant laquelle une image du David de Michel-Ange a été «exhibée» à des élèves de sixième année.

De son côté, le président de la commission scolaire a expliqué que ce n’était pas le fait d’avoir montré la photo qui est à l’origine de la démission forcée de la directrice, mais plutôt de ne pas avoir prévenu les parents que les enfants seraient «exposés» à une image contenant de la nudité. La «procédure» n’a pas été suivie et le prix à payer, c’est le congédiement. En termes clairs, la consigne, c’est la consigne… point à la ligne!

Dans les faits, il aurait fallu prévenir les parents avant de montrer non pas un porno «trash», mais un des chefs-d’œuvre du patrimoine artistique de l’humanité!

Or, là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est que seulement 3% des parents se sont érigés en défenseurs de la «pudeur» de leur enfant contre 97% qui ne se sont pas scandalisés.

Quoi qu’il en soit, le fait d’associer le David de Michel-Ange, le nu le plus célèbre de toute la sculpture de la Renaissance, sinon de tout l’art occidental, à de la pornographie dénote une inculture que je qualifierais de triviale. De quoi faire se retourner Michel-Ange dans sa tombe!

Le Soleil (version numériqe) 3 avril 2023 

 

Scénario d’une mort annoncée

31 mars 2023

Le scénario parfait pour un meurtre crapuleux annoncé : un individu déclaré non criminellement responsable d’actes violents pour cause de troubles mentaux à cinq reprises, et remis en liberté sous conditions à chaque occasion, et le destin tragique de la policière Maureen Breau qui s’est trouvée sur le chemin du détraqué qui lui a tranché la gorge à coups de couteau.

Pourtant, il y a quelques jours, Isaac Brouillard-Lessard avait été admis à l’hôpital d’où il a reçu son congé après que son état mental fut stabilisé. Or, l’individu de 35 ans représentait « un risque important pour la sécurité du public » considérant son état mental, avait statué la Commission d’examen des troubles mentaux dans une décision rendue il y a à peine un an. Brouillard-Lessard souffrait d’un trouble schizoaffectif, d’un trouble lié à l’usage des amphétamines en rémission et d’un trouble lié à l’usage du cannabis.

Nonobstant la présence de tous ces troubles mentaux, la Commission a tout de même décidé de le garder en liberté, estimant que « ce risque est adéquatement contrôlé si la libération de l’accusé est assujettie à un suivi et un encadrement appropriés ». 

De toute évidence, les critères de remise en liberté d’Isaac Brouillard-Lessard ont failli en conduisant à la mort « annoncée » de la sergente Maureen Breau. À cet effet, il m’apparaîtrait prioritaire de revoir ces critères pour éviter que des individus dangereux comme Brouillard-Lessard ne puissent se faufiler à travers les mailles d’un système apparemment déficient, et que d’autres policiers et policières n’en paient le prix de leur vie.

vigile.quebec tribune libre 30 mars 2023

Projet de loi 15, un bien mauvais départ

31 mars 2023

Le projet de loi 15 du ministre Christian Dubé sur la réforme du système de santé devait ébranler les colonnes du temple aux dires du ministre. En bien! Aussitôt présenté à l’Assemblée nationale et aux diverses instance syndicales, on peut affirmer que les colonnes du temple ont branlé, les partis d’opposition et les syndicats s’appliquant à tirer à boulets rouges sur le projet « mammouth » de Christian Dubé.

Sans grande surprise, les instances syndicales déplorent le fait qu’elles n’aient pas été consultées lors de l’élaboration de ce projet de loi. Du côté des partis d’opposition, ils ont unanimement mis en garde le gouvernement Legault contre le fait de préconiser « une approche bulldozer » pour le faire adopter d'ici la fin de la session parlementaire, en juin. Autant les libéraux que les députés de Québec solidaire (QS) et du Parti québécois (PQ) accueillent avec méfiance le projet de loi 15 et les transformations qu'il propose. Avec cette réforme, Gabriel Nadeau-Dubois reproche au gouvernement de la CAQ de centraliser encore plus le réseau de la santé que l'avaient fait les libéraux lorsqu'ils étaient au pouvoir.

Personnellement, compte tenu de l’extrême importance du projet de loi 15 qui vise avant tout l’amélioration des soins de santé des contribuables québécois, je suis d’avis qu’il doit être scruté article par article dans un climat non-partisan. Tout ne peut être rejeté du revers de la main pas plus que tout ne peut être accepté sans amendement.

Le ministre Dubé l’a répété haut et fort à maintes occasions, le statu quo est inacceptable, une assertion qui ne peut que rallier toutes les parties prenantes. Dans cette perspective, j’invite tous les intervenants au dialogue constructif pour le plus grand bien des patients qui attendent depuis des mois, voire des années, une chirurgie ou un médecin de famille sans compter les heures d’attente innombrables à l’urgence. C’est une question d’imputabilité socio-politique.

vigile.quebec tribune libre 30 mars 2023

Qui est Caroline St-Hilaire?

26 mars 2023

L'ancienne candidate caquiste dans Sherbrooke, Caroline St-Hilaire, a été nommée administratrice de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à l'issue du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) extraordinaire.

Mais qui est Caroline St-Hilaire? 

Source: Wikipédia

Caroline St-Hilaire, née le 16 novembre 1969 à Longueil, est une femme politique québécoise et diplomate.

Elle est mairesse de Longueuil de 2009 à 2017. Durant son mandat, elle assume également la présidence du conseil d’agglomération de Longueuil et la vice-présidence du comité exécutif de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Biographie

Diplômée de l'Université du Québec à Montréal en administration des affaires, Caroline St-Hilaire est active dans le milieu culturel montréalais. Elle est consultante chez MCMS Musique, administratrice à la  Société du droit de reproduction pour les auteurs, éditeurs et compositeurs du Québec. Elle apporte sa contribution à la fondation de la Société pour la promotion de la relève musicale de l'espace francophone (SOPREF).

Député fédérale

Lors des élections fédérales canadiennes de 1997, elle est élue députée à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription québécoise de Longueuil sous la bannière du Bloc québécois. Elle est réélue en 2000 ainsi qu’en 2004 et 2006 dans la circonscription rebaptisée Longueil-Pierre-Boucher.

Durant ses quatre mandats en politique fédérale, Caroline St-Hilaire a été porte-parole de sa formation politique dans les dossiers de la condition féminine, des transports, des droits de la personne et du sport. Elle a également été leader parlementaire adjointe du Bloc québécois à la Chambre des communes. Le 14 janvier 2008, elle annonce qu'elle ne sollicitera pas un nouveau mandat lors des élections fédérales d'octobre 2008.

Mairesse de Longueuil 

Le 15 avril 2009, elle annonce sa candidature à la mairie de Longueuil. En juin 2009, elle fonde le parti municipal Action Longueuil et le 1er novembre 2009, elle est élue mairesse de Longueil. Cependant, elle n'obtient qu'une minorité de conseillers élus de son parti avec seulement 11 des 26 élus.

Lors des élections municipales de 2013, elle est réélue avec 87,3 % des voix et son équipe, Action Longueuil obtient 13 des 15 sièges de conseillers municipaux et un des deux conseillers d'arrondissement.

Le 22 février 2017, Caroline St-Hilaire annonce qu'elle quittera la vie politique à la fin de son mandat en novembre 2017 et le 9 avril 2017, Sylvie Parent lui succède à la tête du parti Action Longueuil.

En septembre 2017, elle publie « Se faire entendre », autobiographie dans laquelle elle révèle sa surdité et annonce quitter la vie politique. Administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie

Le 21 mars 2023, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie annonce la nomination de Caroline St-Hilaire comme administratrice de l’organisation.

Cette nomination fait d’elle la deuxième personne en importance au sein de l’organisation. Elle recevra un salaire de 250 000 $ CA par année.

Vie privée

Son conjoint est Maka Kotto, avec qui elle a siégé au Parlement d'Ottawa. Kotto a également représenté la circonscription de  Bourget à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti québécois.

vigile.quebec tribune libre 26 mars 2023

 

Airbnb, au-dessus des lois et règlements en toute impunité

25 mars 2023

Le drame horrible qui s’est déroulé dans le Vieux Montréal et qui a fauché la vie de sept innocentes victimes a de quoi glacer le sang quand on en connaît les tenants et aboutissants.

Primo, un règlement municipal interdit d’avoir un Airbnb dans cet édifice Or, tout porte à croire que cette occupation illégale des lieux par Airbnb a littéralement passé sous le radar des autorités municipales et provinciales qui ont pourtant des règlements et des lois pour régir l’utilisation des bâtiments de type locatif à court terme.

Secundo, le Québec est un état de droit où personne n’est au-dessus des lois, y compris Airbnb. Cette entreprise, suivant le même modèle qu’Uber il n’y a pas si longtemps, profite de son prestige pour bafouer carrément les lois et règlements et, qui plus est, en toute impunité.

Par ailleurs, dans cette saga monstrueuse, il m’apparaît tout à fait pertinent de se demander où étaient les inspecteurs chargés de faire respecter les lois et règlements. Comment est-il possible qu’aucun inspecteur le moindrement compétent n’ait pas remarqué qu’un des appartements n’avait aucune fenêtre pour que le locataire puisse espérer sauver sa vie en sautant par la fenêtre?

Quoi qu’il en soit, le géant Airbnb doit être tenu criminellement responsable de la mort atroce de sept personnes, et rayé à vie des locations d’appartements à court séjour au Québec. Quant aux instances municipales et provinciales, elles doivent mettre à jour rapidement leurs mécanismes de contrôle eu égard à ce type de location, notamment le difficile contrôle des réservations en ligne.

vigile.quebec tribune libre 24 mars 2023
Le Soleil (version numériqe) 26 mars 2023