Pour une équipe nationale de hockey du Québec

27 décembre 2022

Depuis quelques décennies maintenant, les joueurs québécois portant les couleurs du Canadien de Montréal se font de plus en plus rarissimes. Et pourtant, au rythme où sont repêchés des juniors québécois de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) par les équipes de la LNH, j’ai l’impression que les dirigeants du Tricolore ont des préjugés défavorables envers les joueurs du Québec.

Quoi qu’il en soit, je suis d’avis que le temps est venu de créer une équipe nationale de hockey du Québec qui pourrait, entre autres, se mesurer à Équipe Canada lors des compétitions internationales. La LHJMQ foisonne de talents et, avec une bonne équipe de dirigeants québécois, je suis convaincu qu’une équipe nationale du Québec compétitionnerait avantageusement contre tous les pays européens de même que les Américains.

Le hockey a toujours été le sport national du Québec. De Maurice Richard à Jean Béliveau en passant par Guy Lafleur, de Georges Vézina à Patrick Roy en passant par Jacques Plante, plusieurs Québécois ont laissé leur marque au Temple de la renommée du hockey.

Le fleurdelisé doit afficher ses lettres de noblesse parmi les équipes représentées sur la scène internationale du hockey. À ce sujet, le premier ministre du Québec se targue à tout vent d’être un fervent amateur de hockey. Alors, M. Legault, vous devez lancer l’idée de la création d’une équipe nationale de hockey du Québec. .. Ce serait un legs exceptionnel laissé aux Québécois au cours de votre passage à titre de premier ministre du Québec!

vigile.quebec tribune libre 26 décembre 2022
Le Devoir 28 décembre 2022
 

Une rencontre pavée de bonnes intentions

21 décembre 2022

Dame Nature étant finalement du bon bord, la rencontre tant attendue entre François Legault et Justin Trudeau a pu avoir lieu. C’est dans un atmosphère détendu que les deux premiers ministres se sont donné rendez-vous dans un petit café du Vieux-Montréal. Aux dires des deux politiciens, la rencontre s’est tenue dans une ambiance décontractée.

Plusieurs sujets ont été abordés, notamment les transferts fédéraux en santé, l’immigration et le chemin Roxham, le déclin du français. En ce qui a trait aux transferts en santé, Justin Trudeau y est allé d’un adoucissement de terme en ne parlant plus de conditions mais de transparence eu égard à un système national de partage de données en santé.

Au sujet du dossier sur l’immigration et par ricochet du chemin Roxham, François Legault a fait part de ses préoccupations concernant les nombreuses arrivées de réfugiés par le biais du chemin Roxham. À cet effet, M. Legault demande à Ottawa de s’assurer qu’une « partie de ces arrivants soient transférés dans d’autres provinces », une demande qui aurait été accueillie avec « ouverture » de la part de Justin Trudeau.

Quant au déclin alarmant du français dans la grande région du Montréal métropolitain, le premier ministre du Québec a souligné l’importance que le gouvernement soit ferme auprès des entreprises de compétence fédérale afin de s’assurer que celles-ci respectent la Charte de la langue française. À ce sujet, M, Legault a senti de la part de M. Trudeau « une volonté de vouloir travailler ensemble à arrêter ce déclin du français ».

Mises à part les bonnes intentions du premier ministre Trudeau, rien dans ses propos, absolument rien, ne laisse présager des moyens concrets de contrer les irritants à l’ordre du jour de la rencontre entre les deux paliers de gouvernements. En termes clairs, le Québec sort bredouille de cette rencontre pavée de bonnes intentions de la part du premier ministre fédéral.

vigile.quebec tribune libre 20 décembre 2022
Le Soleil 24 décembre 2022

PSPP ou faire de la politique autrement

21 décembre 2022

Selon une récent sondage Léger/Le Journal, pour la première fois depuis cinq ans, le Parti québécois (PQ) occupe le 2e position derrière la Coalition avenir Québec (CAQ) avec 18% des intentions de vote si une élection était déclenchée maintenant.

Cependant, il ne faut pas se le cacher, son combat pour l’abolition du serment d’allégeance au roi Charles III, et l’adoption de la loi rendant le serment facultatif ont constitué sans l’ombre d’un doute au ressort nécessaire ayant grandement contribué aux résultats pour le moins inattendus du dernier sondage.

Toutefois, je suis d’avis que d’autres facteurs ont aussi joué en faveur de cette hausse de popularité du PQ. À mon avis, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), dès le début de la campagne électorale, a ressorti fièrement l’étendard de l’indépendance du Québec de l’armoire aux oubliettes, et l’a porté bien haut jusqu’à la fin de la campagne.

Mais, d’abord et surtout, PSSP s’est montré digne d’un politicien honnête, respectueux de ses adversaires, sincère, calme, ouvert et faisant preuve d’une conviction sans faille en ses principes. En réalité, le chef du PQ a tracé la voie aux qualités dont doit faire preuve un politicien pour vraiment faire de la politique autrement.

vigile.quebec tribune libre 20 décembre 2022
Le Devoir 21 décembre 2022

William et Harry, les frères désunis

16 décembre 2022

La diffusion des trois derniers épisodes du documentaire de Netflix Harry & Meghan dans lequel le couple donne sa version des faits sur sa rupture fracassante avec la monarchie britannique en 2020, a vite fait le tour du monde.

Au cours de ces épisodes, Harry cible particulièrement son frère aîné William, l’héritier du trône, duquel il semblait pourtant si proche jusqu’à son mariage avec Meghan. Les deux frères auraient couper le contact depuis le départ du duc et de la duchesse de Sussex pour la Californie.

Dans le documentaire, Harry plonge littéralement dans l’intimité familiale lorsqu’il raconte avec moultes détails la rencontre au sommet en janvier 2020 en rapport avec son projet de déménager à l’étranger avec Meghan, en proposant du même souffle d’être « moitié dedans, moitié dehors » de la famille royale.

Mais là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est au moment où Harry accuse l’entourage de William d’être à l’origine de la couverture négative de son couple dans les médias, qui, selon lui, était due au fait qu’il « volait la vedette » à d’autres membres de la famille royale.

Harry publiera en janvier ses mémoires fort attendues, Le Suppléant. De leur côté, Charles, la reine consort Camilla, William et Kate, ont, quant à eux, prévu d’afficher l’unité de la famille royale en assistant ensemble au concert de Noël royal à l’Abbaye de Westminster.

Au Royaume-Uni, la popularité de Harry et Meghan a encore chuté juste avant la sortie du documentaire, alors qu’ils étaient déjà les membres de la famille royale les plus impopulaires après le prince Andrew, au cœur d’un scandale sexuel ces dernières années.

Dans toute cette saga, je retiens que les deux frères de la famille royale, qui ont été jadis très unis, vivent maintenant la colère et la hargne l’un envers l’autre, et que la jalousie de William et Kate envers la popularité des Sussex en serait, à mon avis, la cause principale, un dur coup pour la monarchie britannique à la veille du couronnement de Charles III, lui qui jouit d’une popularité pour le moins mitigée. 

vigile.quebec tribune libre 15 décembre 2022
Le Soleil (version numérique) 18 décembre 2022

Vous voyez bien ce que je veux dire!

16 décembre 2022

Selon l’Enquête sur la réussite à l’enseignement collégial réalisée auprès de 30 000 cégépiens en 2021 dans le cadre du chantier sur la réussite, la qualité du français écrit, lors de leur première année, est pitoyable.

Il n’en fallait pas davantage pour que me revienne en mémoire l’argument ultime que mes élèves du secondaire me servaient pour justifier leurs fautes de français : « Mais voyons, monsieur, vous voyez bien ce que je veux dire! » C’est dire jusqu’à quel point ils étaient peu préoccupés par la qualité de leur français écrit et, en corollaire, tous les stratagèmes inimaginables que je devais emprunter pour les amener à respecter les caprices de leur langue maternelle.

Entre autres moyens, je n’ai jamais hésité à ressortir les bonnes vieilles dictées des boules à mites, au grand plaisir des parents. De plus, occasionnellement, les élèves devaient réaliser une courte production écrite sur un sujet de leur choix, et me la remettre le lendemain. Je la corrigeais et ils devaient ensuite procéder à la correction de leurs erreurs. Après tout, n’est-ce pas en écrivant qu’on apprend à écrire?

Aujourd’hui, avec l’avancement constant des nouvelles technologies dans l’enseignement, le défi des enseignants de français au secondaire est titanesque, les élèves disposant entre autres d’un dictionnaire en ligne et d’un logiciel de correction, tel Antidote. Et, malheureusement, lorsqu’ils arrivent au cégep et qu’ils doivent faire glisser un crayon sur du papier, ils frappent carrément un mur.

Voilà pourquoi les enseignants du secondaire doivent ressortir les dictionnaires et les grammaires des armoires, les dépoussiérer et les remettre à leurs élèves en prenant bien soin de leur donner un petit cours sur l’utilisation de ces manuels de référence… sortis des contes des mille et une nuits aux yeux des élèves.

vigile.quebec tribune libre 15 décemre 2022
 

La survie du français, un enjeu existentiel

14 décembre 2022

Le déclin du français au Québec, particulièrement dans la grande région métropolitaine de Montréal où seulement 48% de la population utilise le français comme langue d’usage, ne cesse de prendre de l’ampleur.

Devant cette situation pour le moins inquiétante, le premier ministre François Legault, lors de son discours inaugural de la session parlementaire, a déclaré que la protection du français au Québec figurait dans ses premières priorités en tant qu’« enjeu  existentiel ». Toutefois, nonobstant l’immigration qu’il veut limiter à des immigrants francophones ou francotropes, aucun autre moyen concret n’a été mentionné.

Appel au réveil national

De son côté, le nouveau ministre responsable de la langue française, Jean-François Roberge, devant la baisse croissante de l’utilisation du français au Québec, fait appel à un réveil national.

Dans un premier temps, les nouvelles générations post-référendaires de 1995 vivent complètement dans un autre monde, là où la notion même de souveraineté n’est qu’un nuage dans le ciel politique du Québec. Quant à ceux qui ont vécu la révolution tranquille des années ‘60 et le référendum de 1980, ils ont été fortement ébranlés par la défaite de 1995, d’autant plus que depuis lors, la souveraineté a été soigneusement rangée dans le placard.

Et, c’est dans un tel contexte que le peuple du Québec va retrouver comme par magie la flamme souverainiste et porter, à lui seul, le flambeau de la protection de la langue française au Québec? En termes clairs, le réveil national prôné par Jean-François Roberge tiendra carrément de l’utopie tant et aussi longtemps que le ministre ne s’impliquera pas politiquement et concrètement dans la survie du français.

Loi 96

Rappelons qu’en février 2022, le Parti québécois (PQ) proposait de rendre obligatoire, pour les élèves issus du réseau scolaire francophone, la fréquentation du cégep francophone. Inquiet de la tendance actuelle, le PQ soutenait que, depuis 1995, la part des étudiants collégiaux qui fréquentent les cégeps en anglais et leur pendant privé subventionné, est passée de 14,9 % à 19 %. Une situation pour le moins inquiétante qui n’a pas eu l’heur de convaincre le premier ministre.

Aujourd’hui, François Legault veut faire de la survie du français sa priorité des priorités, alléguant qu’elle est intimement liée à la politique d’immigration et que tous les nouveaux arrivants choisis par le Québec devront parler français. De plus, le premier ministre mise sur le fait que les étudiants étrangers s’inscriront dans les cégeps et universités francophones.
Or, dans l’état actuel de la loi 96, les immigrants parlant français seront-ils obligés de fréquenter le cégep francophone? Sinon, ne risquent-ils pas d’être tentés par l’attractivité de l’anglais dans le monde des affaires? 

Outils de consultation

En théorie, après six années de primaire et cinq années de secondaire pendant lesquelles les élèves ont été soumis à moultes évaluations en français, on s’attendrait à ce qu’ils maîtrisent tout au moins raisonnablement la qualité de leur français écrit lorsqu’ils arrivent au cégep.

Or, selon l’Enquête sur la réussite à l’enseignement collégial réalisée auprès de 30 000 cégépiens en 2021 dans le cadre du chantier sur la réussite, la qualité du français écrit, lors de leur première année au cégep, est pitoyable. Plusieurs étudiants font jusqu’à 40 fautes dans un texte de 200 mots, ce qui représente une faute tous les cinq mots. Et, là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est que ces fautes relèvent pour la plupart des notions contenues dans le programme du primaire.

Mais, d’où provient le problème dans un contexte où, pourtant, les étudiants ont accès à des dictionnaires et des grammaires pour corriger leur texte? À mon avis, l’origine du problème remonte au secondaire, à savoir que les élèves ont pris l’habitude de rédiger des textes à l’écran avec l’aide d’un dictionnaire en ligne et d’un logiciel de correction, tel Antidote. En termes clairs, les étudiants rencontrent un mur lorsqu’ils sont confrontés à un dictionnaire papier et à une grammaire, des manuels avec lesquels ils n’ont jamais travaillé.

Pistes de solution

D’abord et avant tout, les notions grammaticales, syntaxiques et lexicales doivent s’échelonner sur toute la durée du secondaire et se prolonger au collégial pour être approfondies.

Ensuite, les outils de consultation au secondaire doivent s’arrimer avec ceux du cégep, à défaut de quoi le français écrit continuera d’être perçu comme de la bouillabaisse par les nouveaux cégépiens.

Enfin, seule l’obligation de fréquenter le cégep francophone aux élèves québécois issus du réseau scolaire francophone et aux étudiants immigrants de langue française pourra contrer efficacement l’exode vers les cégeps et les universités anglophones. Dès lors, le gouvernement Legault fera la preuve que la survie du français au Québec représente un véritable « enjeu existentiel ».

vigile.quebec tribune libre 11 décembre 2022
Le Journal "Faites la différence" (version numérique) 14 décembre 2022

La santé mentale en mal d’amour

13 décembre 2022

La santé mentale au Québec est décidément mal en point, notamment en raison de la hausse de la demande en santé mentale durant la pandémie de COVID-19, aux yeux du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. À preuve, en date du 19 novembre 2022, 20 273 personnes étaient en attente d’un service en santé mentale au Québec. Et, pour ajouter à la situation catastrophique que vivent ces malades en attente, le ministre prétend diminuer « significativement » cette liste d’ici deux ans!

Un délai interminable pour une personne souffrant déjà d’une maladie mentale depuis des mois, voire des années. Toutefois, en guise de « prix de consolation », le ministre Carmant s’attend à une diminution significative des listes d’attente toujours d’ici deux. Du côté de l’offre de services en santé mentale, le ministre mise sur l’ajout de professionnels au sein d’équipes interdisciplinaires, tel que prévu dans le Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026.

En attendant que ces délais aient expiré, une lueur d’espoir apparaît du côté de l’exil des psychologues du réseau public vers le réseau privé , le ministre Carmant ayant confirmé son intention de respecter la promesse électorale de la CAQ eu égard à un rattrapage salarial avec les psychologues du secteur privé. Toutefois, il y a un hic, les psychologues du réseau public sont actuellement à la même table de négociation qu’une centaine d’autres corps de métier, rendant la situation plutôt inconfortable eu égard à une demande de hausse de salaire.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la santé mentale va continuer de se détériorer davantage d’ici les deux prochaines années aux détriments des personnes aux prises avec des problèmes mentaux qui risquent de dégénérer. À mon sens, le ministre Carmant devrait convoquer de toute urgence une rencontre privée avec le ministre de la Santé, Christian Dubé, et établir un plan d’urgence visant à décongestionner le système de santé mentale avant qu’ils n’aient à porter l’imputabilité de gestes suicidaires chez certaines personnes en manque de soins, et, qui plus est, en mal d’amour.

vigile.quebec tribune libre 13 décembre 2022

Le français, de la bouillabaisse

13 décembre 2022

En théorie, après six années de primaire et cinq années de secondaire pendant lesquelles les élèves ont été soumis à moultes évaluations en français, on s’attendrait à ce qu’ils maîtrisent tout au moins raisonnablement la qualité de leur français écrit lorsqu’ils arrivent au cégep.

Or, selon l’Enquête sur la réussite à l’enseignement collégial réalisée auprès de 30 000 cégépiens en 2021 dans le cadre du chantier sur la réussite, la qualité du français écrit, lors de leur première année, est pitoyable. Plusieurs étudiants font jusqu’à 40 fautes dans un texte de 200 mots, ce qui représente une faute tous les cinq mots. Et, là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est que ces fautes relèvent pour la plupart des notions contenues dans le programme du primaire, comme oublier des «s» au pluriel ou même accorder des verbes à l’infinitif en leur ajoutant des «s». 

Mais, d’où provient le problème dans un contexte où, pourtant, les étudiants ont accès à des dictionnaires et des grammaires pour corriger leur texte? À mon avis, l’origine du problème remonte au secondaire, à savoir que les élèves ont pris l’habitude de rédiger des textes à l’écran avec l’aide d’un dictionnaire en ligne et d’un logiciel de correction, tel Antidote. En termes clairs, les étudiants rencontrent un mur lorsqu’ils sont confrontés à un dictionnaire papier et à une grammaire, des manuels avec lesquels ils n’ont jamais travaillé.

En conséquence, les outils de consultation au secondaire devraient s’arrimer avec ceux du cégep, à défaut de quoi le français écrit continuera d’être perçu comme de la bouillabaisse par les nouveaux cégépiens.

vigile.quebec tribune libre 13 décembre 2022

Justice pour VLB

11 décembre 2022

Déclaré lauréat 2022 du grand Prix de la langue française, accompagné d’une bourse de près de 14 300 $ (10 000 €) qui y est associée, l’auteur québécois Victor-Lévy Beaulieu (VLB), s’est vu retirer cet honneur par l’Académie française et l’Académie Goncourt parce qu’il n’était pas en mesure de se rendre à Brive, en France, le 4 novembre dernier, luttant contre le syndrome post-poliomyélite. Victor-Lévy Beaulieu serait devenu le premier Québécois à remporter ce prix, lui qui a reçu de nombreuses distinctions tout au cours de sa longue et fructueuse carrière.

Or, l’auteur déplore le fait que personne n’a osé lever le petit doigt au gouvernement du Québec pour le défendre auprès de l’Académie française et de l’Académie Goncourt. « Ce qui m’étonne un peu de la part du gouvernement jusqu’à présent, au moment où M. Legault parle beaucoup de la situation du français au Québec et de ce qu’il faudrait faire, c’est que du côté du ministère de la Culture, il n’y a pas eu un mot de dit là-dessus », a réagi VLB. 

Toutefois, même quoique ce soit le silence radio du côté du gouvernement, les 11 000 habitants de la petite municipalité de Notre-Dame-des-Neiges où réside l’auteur interpellent les académies pour qu’elles reviennent sur leur décision et qu’elles accordent la reconnaissance et la bourse à Victor-Lévy Beaulieu. 

Enfin, je serais d’avis que le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, se rende en personne en France pour recevoir le grand Prix de la langue française et la bourse qui y est rattachée au nom de Victor-Lévy Beaulieu…Sinon, que le gouvernement du Québec souligne cet événement par une cérémonie spéciale au cours de laquelle le premier ministre remettrait à M. Beaulieu la bourse à laquelle il a droit… Que justice soit rendue!

vigile.quebec tribune libre 11 décembre 2022

Fitzgibbon, le chasseur chassé

9 décembre 2022

Décidément, le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon, semble prendre plaisir à occuper l’agenda de la commissaire à l’éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale, Ariane Mignolet, qui s’apprête à ouvrir une sixième enquête sur une partie de chasse du ministre. L’opposition soulève une « apparence de conflit d’intérêt » eu égard à une partie de chasse au faisan sur l’île privée d’un groupe de riches hommes d’affaires bénéficiant de subventions publiques.

Une chose est sûre, Pierre Fitzgibbon est peut-être sorti du monde des affaires mais le monde affaires n’est pas sorti de son mode vie. J’en ai pour preuve que M. Fitzgibbon semble oublier qu’il existe en politique un principe inaliénable appelé l’éthique. Et, il appert, compte tenu de cinq plaintes antérieures dirigées à la commissaire à l’éthique, qu’il n’a pas du tout l’intention de se ranger derrière ce principe d’éthique.

De deux choses l’une, ou Pierre Fitzgiggon abandonne la politique et retourne dans le monde des affaires, ou il se range et applique les règles d’éthique de l’Assemblée nationale…La farce a assez duré!

vigile.quebec tribune libre 9 décembre 2022