4 décembre 2024
Nonobstant la réaction négative de Pierre Poilievre à la rencontre entre Justin Trudeau et Donald Trump, à l’effet que le premier ministre s’est contenté de «minimiser les pertes» au lieu de «faire des gains», je serais plutôt d’avis que cette rencontre a contribué à recréer des liens entre les deux hommes. Et ce n’est pas banal particulièrement pour le président qui a toujours démontré sa prédilection pour les contacts humains.
Au sommaire des points positifs de ce repas, il convient de mentionner que Justin Trudeau a été le premier chef d’État du G20, principal forum de coopération économique internationale entre les principales économies développées et émergentes de la planète. à être reçu par le président désigné.
Quoique je n’éprouve pas d’estime et encore moins d’admiration pour le premier ministre du Canada, je dois avouer que cette rencontre avec Donald Trump constitue un geste «politically correct» considérant les tensions énormes créées entre les deux pays particulièrement depuis la récente menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes.
En ce qui a trait à la «porosité» des frontières, la présence à cette rencontre du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc, vient raffermir les intentions du gouvernement de resserrer la surveillance aux frontières canado-américaines.
En bref, à mon sens, Justin Trudeau s’est montré pro-actif eu égard au long chemin à parcourir avant d’obtenir un accord avec Donald Trump sur la sécurité des frontières, une stratégie pour laquelle il faut se montrer positif en particulier dans un contexte où son leadership est mis en doute dans son propre parti.
vigile.quebec tribune libre 3 décembre 2024
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3 décembre 2024
Le 21 novembre 1996, la Loi sur l'équité salariale est adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale du Québec. Or, en 2024, soit près de trente ans plus tard, les femmes du Québec travaillent «gratuitement» depuis le 29 novembre en raison de l’iniquité salariale, les femmes gagnant en moyenne 9% de moins que les hommes pour chaque heure payée. De surcroît, les femmes qui occupent un emploi considéré comme masculin sont de facto confrontées à la discrimination lorsqu’elles tentent de gravir les échelons, a révélé Anne Plourde, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).
«Il y a encore certains emplois qui sont traditionnellement considérés comme masculins où les femmes vont avoir de la difficulté à faire leur place…Ce sont des emplois qui sont davantage valorisés et qui sont mieux rémunérés… Il n’est pas toujours évident non plus d’atteindre le sommet de la hiérarchie, à peine 35% des fonctions de cadres supérieurs au Québec étant occupés par des femmes», ajoute la chercheuse.
Face à des constats aussi préoccupants, jusqu’à quand les femmes, qui constituent la moitié de l’humanité, devront-elles subir de telles iniquités au chapitre des emplois semblables aux hommes? En vertu de quels critères objectifs doivent-elles être rémunérées moins que les hommes? Comment se fait-il qu’au Québec, il existe une Loi qui «vise à corriger les écarts salariaux causés par la discrimination fondée sur le sexe» et que notre société tarde encore à l’appliquer quelque trente ans après son adoption?
Toutes des questions qui demeurent encore aujourd’hui sans réponse hormis la lutte incessante que les femmes doivent mener contre vents et marées pour faire prévaloir leur droit à l’équité salariale, un constat qui m’amène à une dernière question: pourquoi les hommes ne s’investiraient pas en fervents complices aux côtés des femmes dans un combat éhonté qui n’a que trop duré? Il en va de la justice sociale élémentaire… à travail égal salaire égal.
vigile.quebec tribune libre 2 décembre 2924
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1 décembre 2024
Quelque 9200 enseignants non légalement qualifiés oeuvrent actuellement dans les écoles du Québec en vertu d’un contrat obtenu grâce à une «tolérance d’engagement» en octobre 2024, excluant les suppléants et les aspirants profs inscrits aux programmes courts en éducation. Un constat qui suscite certaines réflexions.
Tout d’abord, force est de constater que la pénurie d’enseignants ne fait que s’amplifier avec les années, 7950 enseignants non-qualifiés s’étant déjà vu confier une classe en février 2024. Or au cabinet du ministre Bernard Drainville, on nous assure que la majorité des professeurs non légalement qualifiés actuellement possèdent un diplôme universitaire dans un domaine connexe à la matière enseignée. Soit!
En revanche, qu’en est-il des cours de didactique inclus dans le cursus des étudiants en sciences de l’éducation? Qu’en est-il des stages supervisés par un enseignant qualifié dans le parcours des étudiants se dirigeant vers la carrière d’enseignant? Dans l’hypothèse où les enseignants non légalement qualifiés ont un droit de passage leur donnant accès à une tolérance d’engagement qui peut s’étendre sur plusieurs années, le ministre Drainville se doit de faire preuve de vigilance devant la recrudescence des tolérances d’engagement qui ouvre l’accès à une voie secondaire qui risque de porter ombrage à l’attractivité de la profession d’enseignant déjà assez malmenée par les temps qui courent.
Nonobstant le fait que les enseignants non légalement qualifiés manifestent un intérêt certain pour les élèves qui leur sont confiés, je suis plutôt d’avis que les Centres de service scolaires doivent privilégier les candidats inscrits aux programmes courts en éducation. De plus, il m’apparaît primordial que le ministre de l’Éducation concentre ses efforts sur le dépistage de personnel spécialisé dans le but d’alléger la tâche des enseignants et de facto d’attirer davantage de candidats intéressés par l’enseignement.
L’enseignement demeure et demeurera toujours une profession qui demande temps et énergie à consacrer sans relâche envers les jeunes pour parvenir à leur transmettre des connaissances dans un climat propice à l’apprentissage. Aussi faut-il encourager le courage des aspirants professeurs qui ont choisi la voie du brevet d’enseignement tout en accueillant les candidats non légalement qualifiés qui démontrent l’enthousiasme et l’expertise professionnelle pour suppléer provisoirement à la pénurie de main d’oeuvre chez les enseignants.
vigile.quebec tribune libre 1er décembre 2024
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30 novembre 2024
La scène se déroule dans un hôpital pédiatrique qui accueille des jeunes en soins palliatifs atteints d’un cancer incurable:
Louis me regarde…
-Ça ne va pas?
Il me fixe profondément…
-Tu as mal?
Il devient triste.
-Je puis faire quelque chose?
Il me fait signe d’approcher.
-Dans trois mois, je ne serai plus!…En attendant, aime-moi!
Une scène tirée de la vie réelle qui démontre à quel point un jeune, à l’article de la mort, implore de l’amour comme dernier bienfait de la vie. Une scène semblable à celle que vivent des centaines de milliers de jeunes québécois quotidiennement qui entrant à la maison sans personne pour les accueillir et qui se réfugient presque machinalement au coeur de la violence des médias sociaux. Des jeunes imprégnés d’une morosité pitoyable qui les condamne à l’isolement et au repli sur soi. Enfin bref, des jeunes en mal d’amour.
Notre société évolue constamment. Or est-ce toujours dans la bonne direction? Malgré ses avancées phénoménales dans toutes les sphères de notre société, l’intelligence artificielle arrivera-elle à créer un jour la chaleur de deux êtres humains qui se serrent l’un contre l’autre pour exprimer leur amour l’un envers l’autre?
J’ai souvenir encore d’un vieux professeur de mathématiques qui se donnait corps et âme pour le succès de ses élèves. Il réussissait, grâce à son désir incommensurable de communiquer son amour des mathématiques, à attirer notre attention et notre ouverture aux méandres des mathématiques. Mais par dessus tout, il aimait ses élèves sans réserve. J’ai souvenir encore de mon grand-père qui, malgré son âge avancé et son corps meurtri par le poids des années, me trimbalait dans une vieille brouette en bois en chantant «Le p’tit bonheur» de Félix Leclerc.
Avons-nous oublié aujourd’hui l’énorme portée affective de tous ces petits gestes gratuits qui illuminent spontanément le regard des enfants et les transportent sur un nuage empli d’amour? Les enfants sont dotés d’une capacité d’émerveillement spontanée qui les transporte dans un monde féerique où l’amour règne en roi. De ce fait, peut-être serait-il bénéfique, voire salutaire pour eux que nous, les adultes, retrouvions occasionnellement nos coeurs d’enfants…
vigile.quebec tribune libre 28 novembre 2024
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30 novembre 2024
D’entrée de jeu, à ce que je sache, Joe Bident est toujours le président des États-Unis jusqu’au 20 janvier 2025, date où le président désigné Donald Trump sera assermenté à titre de 47ième président des USA. En attendant, fidèle à ses déclarations explosives, le républicain, à mon humble avis, a lancé une grenade au Canada et au Mexique sans pour autant retirer la goupille puisqu’il n’en a pas le pouvoir. Conséquemment, je serais porté à croire que sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur l’ensemble des exportations canadiennes et mexicaines n’est qu’un ballon d’essai qui lui servira de base de négociation.
De ce fait, je suis d’avis que les têtes dirigeantes des pays visés par l’avertissement laconique du Grand orange doivent faire preuve de vigilance sans pour autant verser dans la panique d’autant que les Américains se verraient placés, le cas échéant, dans l’obligation de débourser une partie de la facture sur les importations. À suivre…
vigile.québec tribune libre 28 novembre 2024
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26 novembre 2024
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réclame l’abandon de toutes les sanctions liées aux retards et aux absences, lesquelles sanctions «ont un impact sur la motivation intrinsèque de la population étudiante», allègue la FECQ. De surcroît, comme le souligne son président, Antoine Dervieux, «les étudiants et étudiantes ont besoin de travailler beaucoup plus, dans un contexte de précarité financière, ce qui fait qu’ils ont moins de temps pour aller à leurs cours». En contrepartie, allègue M. Dervieux, la présence en classe n’est pas forcément liée à la maîtrise des apprentissages puisqu’un étudiant présent physiquement à un cours pourrait en être absent mentalement, s’il passe tout son temps sur son cellulaire par exemple.
Eh bien! De ce fait, est-ce à dire que la présence aux cours est considérée comme facultative pour la réussite des étudiants? Est-ce à dire que l’enseignant n’a plus à se préoccuper de l’absence des élèves à ses cours? Si, tel était le cas, quel message enverrions-nous aux étudiants sur l’importance d’être présents à leurs cours eu égard à leur réussite scolaire? L’absentéisme au Cégep est-elle en train de s’établir comme une nouvelle norme? À mon avis, à partir du moment où un étudiant s’inscrit à un cours au collégial, il a le devoir de s’y présenter à l’heure et au jour indiqués à son horaire à moins qu’il présente un billet confirmant les raisons de son absence confirmées par une personne en autorité, tel un parent ou un médecin.
Enfin, en lien avec ce phénomène croissant d’absentéisme dans les cégeps, les directions d’établissements collégiales ont la responsabilité de tenir à jour un registre d’absences des étudiants de façon à pouvoir intervenir auprès des cas d’absentéisme récurrents, et à établir avec les étudiants concernés un plan d’intervention visant à corriger la situation à la satisfaction des deux parties.
vigile.quebec tribune libre 26 novembre 2024
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25 novembre 2024
Dans son livre intitulé «Où sont les femmes?», paru aux Éditions du Journal en 2024, l’écrivaine et chroniqueuse Sophie Durocher tire à boulets rouges au chapitre 3 sur le phénomène des drag queens qui étend ses auditoires jusque dans l’univers fragile des enfants. En ce qui me concerne, j’ai toujours éprouvé un certain malaise face à ces créatures qui présentent une image caricaturale des femmes en les affublant d’un maquillage halloweenesque, d’une poitrine plantureuse et de souliers à talons hauts finement taillés.
Que les drag queens se produisent dans une salle de spectacles devant un auditoire adulte, grand bien leur fasse! Toutefois, qu’elles soient les vedettes d’un spectacle devant des enfants en pleine croissance sur les plans physique, psychologique, social et intellectuel, dépasse outrancièrement les limites du raisonnable. À titre d’exemple, en 2023, Bibliothèque et Archives nationales du Québec a présenté son «Heure du conte drag» pour enfants au cours de laquelle «les enfants peuvent y entendre des histoires axées…et sur la déconstruction de stéréotypes de genre ». Et, de répliquer Sophie Durocher: «…en quoi participe-t-on à la «déconstruction des stéréotypes de genre» lorsqu’on invite un artiste qui, au contraire, renforce les stéréotypes liés à la représentation de la femme?»
Un peu plus loin, l’auteure cite le livre de Dana Blue intitulé «Papa est une princesse» destiné aux enfants de 3 à 6 ans. «C’est l’histoire d’une petite fille qui a «deux papas» dont l’un se maquille les paupières, peint ses lèvres en rouge et enfile une robe somptueuse…La petite s’extasie devant la métamorphose de papa numéro 1… Elle le trouve magnifique…«Moi aussi je veux faire la même chose plus tard», s’exclame la fillette.
Dans un contexte où la femme s’efface de plus en plus en plus de la scène médiatique et où en revanche le résurgence de la virilité omniprésente de l’homme incarné par le mâle alpha occupe de plus en plus d’espace dans les médias sociaux, il m’apparaît impératif de redonner à la femme ses lettres de noblesse en la repositionnant, aux yeux des enfants, sur la saine égalité complémentarité qu’elle exerce avec l’homme, à défaut de quoi les stéréotypes caricaturaux de la femme risquent de contribuer à des situations conflictuelles, voire déchirantes,entre la mère et le père et, par ricochet, à l’intérieur de la famille.
vigile.quebec tribune libre 24 novembre 2024
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22 novembre 2024
En 2022, l’Assemblée nationale adoptait la loi 32 protégeant la liberté académique dans les universités dans le prolongement du Rapport Cloutier. Or cette loi ne protège en rien les enseignants des cégeps qui sont pourtant confrontés aux mêmes défis que leurs collègues universitaires eu égard à la liberté académique.
Dans cette foulée, là où le bât blesse outrancièrement se manifeste dans le fait que ce sont les étudiants qui critiquent vertement les choix des lectures obligatoires par les enseignants de français. À titre d’exemple, un étudiant s’est objecté à la lecture du roman Le vent en parle encore de Michel Jean, sur les pensionnats autochtones où il est question d’un viol et d’un suicide. Le jeune contestataire considérait que les problèmes sociaux n’avaient pas à être abordés en classe au cégep.
Entre autres commentaires recueillis par la Fédération de l'enseignement collégial (FEC-CSQ) auprès de ses membres, lors d’un récent sondage sur la liberté académique, on peut lire qu’un enseignant de cégep a été accusé de racisme par un étudiant après avoir affirmé en classe «que certains pays d’Afrique sont plus pauvres que ceux de l’Amérique du Nord» ou que des cégépiens s’opposent à la lecture d’œuvres féministes, d’un roman sur les pensionnats autochtones ou au visionnement d’un film sur l’esclavage.
La liberté académique des enseignants des cégeps est dangereusement compromise si bien qu’on est en droit de se demander si les enseignants de français ne devraient pas demander l’avis de leurs étudiants eu égard au choix de lectures imposées. C’est le monde à l’envers. Vivement une extension de la loi 32 au collégial, madame Déry!
vigile.quebec tribune libre 21 novembre 2024
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22 novembre 2024
Pour la petite histoire, l’Encyclopédie canadienne précise que «Québec solidaire voit le jour officiellement le 4 février 2006 au terme d’un congrès ayant eu lieu à L’Université de Montréal. Ce parti politique provincial naît de la fusion entre l’Union des forces progressistes (UFP) et Option citoyenne (un mouvement politique créé en 2004 par Françoise David. L’UFP est née en 2002 suite à la fusion du Rassemblement pour une alternative progressiste (RAP), du Parti de la démocratie socialiste (PDS) et du Parti communiste du Québec (PCQ)».
La dernière saga impliquant les déclarations controversées du député Haroun Bouazzi eu égard au racisme à l’Assemblée nationale ont provoqué une onde de choc à l’intérieur de Qs et auprès des partis d’opposition. D’entrée de jeu, il m’apparaît essentiel de jeter notre regard sur le déroulement interne qu’a pris le débat.
À partir du début de cette histoire, on a assisté à la polarisation des membres de QS qui se sont rapidement ralliés sans équivoque derrière le député de Maurice-Richard et cela, nonobstant les positions mitigées de Gabriel Nadeau-Dubois et Ruba Ghazal. Partant du constat que les statuts de QS attachent une importance prioritaire aux membres du parti, se sont multipliées alors les rencontres entre les deux co-porte-parole du parti et le caucus des députés solidaires. Enfin l’éléphant a accouché d’un œuf de mouche. En tête de l’accord entre les partis, QS nie toute adhérence des membres de l’Assemblée nationale au racisme, et aucunes représailles ne sont adressées à Haroun Bouazzi, tel que recommandé par les membres.
De toute évidence, QS diffère des partis traditionnels à l’effet que les co-porte-parole et les membres du caucus sont étroitement liés aux doléances des militants. De ce fait, QS s’apparente davantage à un mouvement d’idéologie sociale-démocrate associé à un groupe d’influence auprès des Québécois et dont l'action de ses adhérents vise à convaincre les citoyens et les acteurs politiques de la justesse de leurs prises de position.
vigile.quebec tribune libre 21 novembre 2024
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21 novembre 2024
Après une saga qui aura galvanisé les échanges tenus lors du congrès de Québec solidaire eu égard aux propos tenus par le député Haroun Bouazzi sur le racisme à l’Assemblée nationale, les élus et les militants présents au congrès se sont finalement rangés derrière le député de Maurice-Richard. Selon le texte adopté à huis clos, le parti «condamne fermement les menaces, la violence et la campagne de diffamation dirigée contre le député Haroun Bouazzi et lui offre son soutien face à ces circonstances» tout en prenant bien soin d’ajouter que les membres de l’Assemblée nationale ne sont pas racistes. Une façon cavalière de sauver la chèvre et le chou. Enfin bref, un aplaventrisme éhonté étalé dans le seul but inavoué de préserver coûte que coûte l’unité du parti.
vigile.quebec tribune libre 19 novembre 2024
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