Jagmeet Singh, le mal aimé

7 avril 2025

De toute évidence, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, traîne loin derrière dans les sondages à l’égard des intentions de vote des Canadiens nonobstant ses réalisations envers les travailleurs, particulièrement sa participation importante à la création du programme universel de soins dentaires. À cet effet, Jagmeet Singh est catégorique : sans sa détermination, les libéraux de Justin Trudeau n'auraient jamais offert un tel programme si le NPD ne les avait pas forcés à le faire. « On n'était pas là pour appuyer le gouvernement. On était là pour forcer le gouvernement à travailler pour les gens », plaide M. Singh.

Par ailleurs, devant le spectre omniprésent de Donald Trump dans le paysage de la campagne électorale, le chef du NPD se présente comme le seul chef se portant à la défense des travailleurs, arguant notamment qu’il représente le seul parti à proposer une augmentation de l'assurance-emploi. « Aujourd'hui, si vous perdez votre emploi, le montant de vous avez, ce n'est pas beaucoup. C'est 50 % de votre salaire, avec un maximum de 60 000 par année. Peut-être que dans le passé les gens pouvaient payer le loyer et l'épicerie avec ça. Mais maintenant, c'est impossible », argue le chef néo-démocrate.

Dans un contexte où le monstre Donald Trump occupe toute la place sur la scène de la campagne électorale fédérale et, par ricochet, le banquier Carney draine dans son sillon une forte partie des partisans du NPD, force est de constater que les astres sont alignés sur un chef ayant l’expertise pour affronter le grand Orange en la personne de Mark Carney. Une conjoncture circonstancielle qui affecte malheureusement le discours pragmatique de Jagmeet Singh à l’égard de la situation économique précaire à laquelle sont confrontés les Canadiens, y compris les Québécois qui, eux, délaissent le Bloc québécois pour se joindre au chef de parti du monde de la finance.

En résumé, il appert que la chasse au dollar a pris la tête du peloton dans la course aux suffrages pour l’obtention du pouvoir au détriment des besoins des travailleuses et des travailleurs. À moins d’une gaffe monumentale de la part de Mark Carney d’ici la fin de la campagne, les libéraux s’acheminent vers la victoire le 28 avril. Reste à voir ce qu’il adviendra de la classe ouvrière dans un tel scénario…

vigile.quebec tribune libre 7 avril 2025
Le Soleil (version numérique) 8 avril 2025

Pub anglophone sur RDI

6 avril 2025

Le chef libéral, Mark Carney, promet d’augmenter de manière importante le financement public de CBC/Radio-Canada tout en maintenant en place les publicités comme source de revenu pendant les émissions d’information. Or quelle ne fut pas ma stupéfaction d’être témoin, aux heures de grande écoute, sur les ondes de notre Société d’État, au cours des émissions « En direct avec Patrice Roy » et « 24/60 », une publicité exclusivement en anglais sur Volskwagen animée par la chanson "Are you having any fun?" interprétée par Elaine Stritch.
https://www.youtube.com/watch?v=L91Vdh5HbAo&ab_channel=GrooveGuild

Suite à ce constat, j’ai communiqué par courriel avec un représentant de la publicité à Radio-Canada pour l’informer de cette situation pour le moins incongrue par deux fois et, à chaque occasion, il me répondit qu’il allait s’occuper de cet imbroglio. Un mois plus tard, c’est le statu quo, la pub continue d'envahir sans coup férir nos écrans dans la langue de Shakespeare.

Rappelons, en terminant, que l’ancienne ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, avait proposé que la hausse de financement public à Radio-Canada devrait s’accompagner d’une « interdiction » des publicités lors des émissions d’affaires publiques. Une recommandation que Mark Carney devrait faire sienne, particulièrement dans un contexte où les publicités anglophones semblent s’infiltrer allègrement sur les ondes de Radio-Canada, à défaut de quoi la gangrène ne fera que s'amplifier pernicieusement au grand dam des auditeurs francophones.

vigile.quebec triune libre 6 avril 2025

Tout simplement pathétique!

6 avril 2025

Parmi la pléthore de pays ciblés par le président Trump le 2 avril dans sa guerre économique mondiale, se trouve l’archipel des Iles Heard et McDonald ne totalisant que 370 km2 et sur laquelle les seuls habitants sont des manchots de l’Antarctique, des albatros et des éléphants de mer. De ce fait, il est difficile d’imaginer sur quoi ces droits de douane s’appliqueront, les manchots, bien qu’ils soient de bons pêcheurs, n’étant pas réputés pour être des exportateurs de poissons!

vigile.quebec tribune libre 5 avril 2025

Matchs de ping-pong à la CAQ

6 avril 2025

Dans la foulée de la vieille expression québécoise, force est de constater que « le diable est aux vaches » entre la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et le ministre responsable des Infrastructures, Jonathan Julien. Que ce soit l’achèvement de l’autoroute 20 définancé au Bas-Saint-Laurent, les voies réservées promises depuis des lunes abandonnées à Québec, ou la mise à niveau du chemin de fer à nouveau retardé en Gaspésie, chaque jour depuis le dépôt du budget du ministre des Finances, Éric Girard, voit un projet retardé ou mis sur la glace par le gouvernement Legault dans son dernier Plan québécois des infrastructures (PQI), le dernier en liste étant l’annulation par le gouvernement de sa participation financière dans le projet de garage Newton qui devait accueillir les futurs autobus électriques.

Par ailleurs, selon la bonne vieille habitude des ministres caquistes, les deux ministres de ces dossiers se renvoient la balle, aucun des deux n’acceptant quelque responsabilité ministérielle. En termes clairs, le torchon brûle entre les ministres Guilbault et Julien, chacun se dégageant de toute impunité, répétant avec fermeté que leurs choix étaient le fruit du contexte économique, des décisions du passé et du gouvernement fédéral qui s’invite de facto au tournoi de ping-pong.

Somme toute, les ministres sont inéluctablement confrontés au spectre du mot en « a » qu’ils fuient comme la peste. L’atteinte de l’équilibre budgétaire a pris des proportions titanesques si bien que les ministres titulaires de projets faramineux doivent user de contorsions pitoyables, semant la division au sein de la CAQ. À quand le jour où le gouvernement avouera qu’un régime d’austérité, hormis les systèmes de santé et d’éducation, est devenu la seule alternative à une saine gestion des revenus des contribuables québécois dont il est redevable?

vigile.quebec tribune libre 5 avril 2025

Décrochage des candidats à l’enseignement

4 avril 2025

Dans un contexte de pénurie de main d’oeuvre en enseignement, le taux de décrochage élevé des candidats à l’enseignement suscite des interrogations fort préoccupantes, la plus inquiétante étant le « pourquoi ». Une petite recherche sur le Web m’a permis de découvrir les principaux motifs agissant sur l’abandon des étudiants inscrits en Sciences de l’éducation en cours ou en fin de parcours.

Une des pistes d’explication serait la durée des études qui s’allonge chez les étudiants notamment en raison de la conciliation travail-études. À titre d’exemple, parmi la plus récente cohorte d’étudiants en enseignement,10% sont toujours inscrits à l’université six ans après le début de leur baccalauréat de quatre ans.

D’autres, telle Gabrielle, pourtant considérée comme une première de classe par un de ses anciens profs du secondaire, abandonnent en fin de parcours, après avoir complété leur quatrième et dernier stage. « J’avais déjà des questionnements et je n’ai pas eu le support dont j’avais besoin lors de ce dernier stage », raconte Gabrielle. L’imposante charge de travail, la correction et «le fait de penser à ça tout le temps» l’ont «un peu fait paniquer ». 

Juliette a toujours voulu devenir enseignante. «Pour moi, c’était le meilleur métier du monde», lance-t-elle. Dès le début de ses études, elle est confrontée à des situations difficiles, notamment lors de son premier stage alors qu’un élève en crise lui lance un bureau. «Les conditions sont pas top, les enfants sont difficiles, on n’a pas vraiment d’aide dans les classes », plaide Juliette. Pour payer son loyer, Juliette a décidé d’abandonner ses études pour travailler. « Il y a des journées où j’adorais ça, mais à la fin, je rentrais à la maison et je pleurais, j’étais complètement drainée », raconte-t-elle.

La précarité financière lors des stages, qui ne sont pas rémunérés, est aussi un frein pour plusieurs aspirants profs pris dans le carcan de la conciliation travail-études. D’ailleurs, à cet effet, certains acteurs du réseau scolaire réclament, à raison, la rémunération des stages en enseignement, ce qui contribuerait à diminuer le nombre d’abandons parmi les candidats à l’enseignement.

L’enseignement est une profession exigeante qui s’apprend dans un climat de partenariat avec des profs d’expérience qui donnent gratuitement de leur temps pour guider les candidats qui aspirent à exercer « le meilleur métier du monde ». Aussi, est-il opportun de leur procurer l’appui nécessaire pour réaliser leurs aspirations des plus louables.

vigile.quebec tribune libre 4 avril 2025

 

L’incertitude, l’as dans les cartes de Trump

3 avril 2025

Je ne prétends pas être expert en économie. Toutefois, force est de constater que le mot « incertitude » monterait sur la première marche du podium s’il fallait déterminer le vocable qui est apparu le plus souvent dans les interventions des analystes et experts qui se sont succédé sur mon petit écran entre 14h et 21h le mercredi 2 avril.

C’est bien connu, le président américain excelle dans l’art de semer la confusion et le chaos partout où il se produit, notamment dans le bureau ovale sous l’oeil attentif des médias qu’il a lui-même prédéterminés, sa dernière prestation théâtrale mettant en « vedettes » une kyrielle de pays qui se voient imposer des tarifs douaniers sur l’ensemble de leurs exportations, abstraction faite des produits couverts par l’Alliance Canada, États-Unis, Mexique (ACEUM).

Le monde des affaires éprouve une profonde aversion envers le climat d’incertitude économique, les chaînes d’approvisionnement en subissant de profondes conséquences désastreuses. Et cela, Donald Trump le sait pertinemment et ne se gêne pas pour multiplier l’imposition de mesures tarifaires drastiques qui risquent de créer notamment une crise économique pouvant mener à une récession aux répercussions planétaires et dont il aspire, envers et contre tous, tirer avantage pour les Américains.

Depuis son élection à titre de 47ième président des USA, Donald Trump surfe sans vergogne sur la vague de l’incertitude. Depuis lors, les dirigeants, notamment ceux du Canada et du Mexique, ont emprunté le chemin de la sagesse à l’égard du chaos économique dans lequel tente de les trimbaler sans coup férir le président. D’un sentiment de panique générale, le leitmotiv de la « tête froide » s’est installé progressivement dans les coulisses du pouvoir. L’imposition de contre-tarifs cède de plus en plus sa place à la négociation. Et qui sait, peut-être incarne-t-elle la véritable voie vers la réconciliation!

vigile.quebec tribune libre 3 avril 2025
Le Soleil (version numérique) 4 avril 2025

Trump s’ingère dans les compétences du Québec

2 avril 2025

Les tentacules de Donald Trump ont pris des dimensions démesurées en s’attaquant à la loi 96 du Québec via un document émanant du Bureau du représentant au commerce chargé de recenser l’ensemble des entraves imposées aux entreprises américaines dans le monde, lequel document souligne que, dès le 1er juin prochain, les produits anglophones exportés au Québec devront être accompagnés d’une description en français, et les termes génériques, être traduits dans la langue de Molière.

La réplique de Québec n’a pas tardé à se manifester : «Ce n’est pas Washington, New York ou la gang de Toronto qui va déterminer comment on va protéger le français au Québec», a lancé le ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes. «On ne reculera pas sur l’éventuel premier ministre du Canada, Mark Carney, nos exigences de français, c’est non négociable…La défense de la langue française, ce n’est pas quelque chose qui fait même l’objet d’une discussion. Ce n’est juste pas sur la table», a assuré le ministre québécois de la Langue française, Jean-François Roberge.

De son côté, le possible éventuel premier ministre du Canada, Mark Carney, s’est prononcé en faveur de l’« objectif » de protection et de défense de la langue française au Québec tout en prenant soin d’ajouter qu’il appuiera une possible poursuite à la Cour suprême du Canada sur l’utilisation préventive de la clause dérogatoire. Un argumentaire pour le moins boiteux, voire à odeur de contradiction.

Quant à l’« irritabilité » du gouvernement Trump à l’égard des coûts engendrés par l’obligation de traduire en français l’étiquetage des produits américains exportés au Québec, le président pourra toujours « se consoler » grâce aux revenus générés par l’imposition de tarifs douaniers de 25% sur certains produits québécois, tels l’acier et l’aluminium.

vigile.quebec tribune libre 2 avril 2025

Un début de campagne jonché de controverses

2 avril 2025

La première semaine de campagne du premier ministre libéral Mark Carney n’a certes pas été de tout repos. À preuve ce florilège de controverses et, qui plus est, dans un français souvent laborieux et inaudible.

D’entrée de jeu, je ne peux passer sous silence la décision du chef libéral de ne pas participer au Face-à-Face de TVA prétextant l’absence du candidat du Parti vert alors que plusieurs analystes ont vu plutôt dans ce refus son appréhension à l’égard de cette confrontation en français. Et que dire de ce que M. Carney a qualifié de « lapsus », à savoir sa confusion entre les drames de Concordia et de Polytechnique, une gaffe monumentale qui met nettement en lumière sa méconnaissance historique de la tuerie de Polytechnique de 1989 qui a fauché abruptement la vie de 14 jeunes femmes dont le seul motif de meurtre se résumait à leur sexe.

Toujours en lien avec le Québec, Mark Carney affirme qu’un gouvernement libéral interviendrait dans une contestation en Cour suprême de la loi 96 en raison de l’utilisation préventive de la clause dérogatoire, se plaçant de la sorte en contradiction avec le NPD et le PCC qui, eux, n’ont pas l’intention d’intervenir dans un champ de compétence provinciale.

Sur un autre plan, l’affaire Brookfield, cette firme qu’a présidée Mark Carney jusqu’à son saut en politique en janvier dernier et dont la plupart des actifs son placés dans des paradis fiscaux aux Bermudes a fait couler beaucoup d’encre en raison de l’apport de M, Carney au sauvetage financier de la compagnie qui appartient au gendre de Donald Trump, Jared Kushner.

D’autre part, suite à l’appel téléphonique entre Carney et Trump le 28 mars, les deux dirigeants «ont convenu d’entamer des négociations globales sur une nouvelle relation économique et de sécurité immédiatement après les élections» fédérales. Une déclaration que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a mal digérée en reprochant au chef libéral de laisser entendre qu’il sera élu comme premier ministre du Canada le 28 avril, une assertion qualifiée de «bris de démocratie prétentieux», par le chef bloquiste.

Enfin,nonobstant le déluge de critiques de la part des conservateurs et de plusieurs groupes pour la défense des droits de la personne pour avoir suggéré de livrer un rival conservateur, Joe Tay, aux autorités chinoises, Mark Carney a décidé d’appuyer sans coup férir son candidat de la circonscription de Markham—Unionville, dans la région de Toronto, Paul Chiang, qualifiant cette bourde de « terrible erreur de jugement ».

vigile.quebec tribune libre 1er avril 2025

Le Bloc et les enjeux du Québec

1 avril 2025

Comme il fallait s’y attendre en début de campagne, le Parti libéral du Canada (PLC), sous la gouverne de leur nouveau chef issu du monde des finances, a rapidement pris les devants dans les sondages, un effet direct de la politique tarifaire de Donald Trump. Ainsi et le Bloc et le NPD ont vu une partie de leurs militants migrer vers le PLC dont le chef, Mark Carney, un ex-gouverneur des Banques du Canada et d’Angleterre, leur apparaissait le meilleur défenseur des intérêts des Canadiens et des Québécois contre l’imposition de tarifs douaniers de la part du président américain.

Or nonobstant l’importance de ce réveil nationaliste face à l’impérialisme de Donald Trump, le Québec fait office de parent pauvre dans le spectre géopolitique du chef libéral notamment en lien avec sa méconnaissance inconvenante des pans d’histoire du Québec. « Clairement, le défi auquel on fait face, c'est de s'assurer qu'il y ait une voix québécoise forte dans le processus de réponse aux tarifs et de négociation qui s'en vient. Et je n'ai entendu une telle voix nulle part ailleurs que chez les militants du Bloc québécois » argue avec raison Yves-François Blanchet, le chef bloquiste.

Dans cette foulée, la plateforme électorale du Bloc québécois, compte tenu de la situation économique précaire avec les États-Unis, prévoit miser en priorité sur l’aide aux entreprises et aux travailleurs, et plus particulièrement sur l’engagement « formel, sans équivoque, sans tataouinage » à protéger « irrévocablement » par voie législative la gestion de l’offre. À cela s’ajoutent toute une série de mesures visant à protéger de nombreux secteurs qui pourraient être touchés par la guerre commerciale, dont les pêcheries, le bois, l’aluminium et les minéraux stratégiques.

Dans un contexte d’incertitude économique propulsé par un olibrius assoiffé de pouvoir, les Québécois doivent se tourner vers le Bloc québécois, le seul parti qui met en priorité la défense de leurs droits en tant que nation distincte au sein du Canada. Un vote pour le Bloc représente la seule option qui fera retentir la voix du Québec à Ottawa en lien avec sa culture, sa langue et ses ressources naturelles. En termes clairs, Yves-François Blanchet incarne le chef le plus judicieux pour les Québécois pour faire face au machiavélisme de Donald Trump.

vigile.quebec tribune libre 31 mars 2025

La loi 96 sous l’oeil discret de Mark Carney

31 mars 2025

Au lendemain de sa bourde sur la tuerie de Polytechnique, Mark Carney a lancé qu’il «regrette» cette bévue et assure qu’« il aime le Québec, la langue, la culture, l’histoire…». Cette gaffe, en plus de son refus de participer au Face-à-Face de TVA, a soulevé des questions concernant l’importance de la place laissée au Québec et à ses particularités dans le cadre de sa campagne électorale.

Sur un autre plan, contrairement aux intentions des chefs du Parti conservateur et du Nouveau parti démocratique de respecter les compétences du Québec telles qu’exprimées dans la loi 96 qui vient renforcer la loi 101 sur la langue française, le chef du Parti libéral du Canada argue qu’il a dit clairement « qu’on allait soutenir la contestation à la Cour suprême ».

À cet effet la réponse du ministre québécois de la Justice et responsable des Relations canadiennes, Simon Jolin-Barrette, a été catégorique. «Encore une fois, fidèle à son habitude, le gouvernement libéral s’attaque à notre langue, à nos valeurs, à notre identité. La loi 101 est fondamentale pour le Québec. Elle en est même un acte fondateur. Nous nous tiendrons debout pour défendre les Québécois. Jusqu’au bout», a-t-il écrit dans X.

Comment Mark Carney peut-il à la fois « aimer la langue française » et brandir en même temps la menace d’une participation à une éventuelle contestation de la loi qui la sous-tend à la Cour suprême? M. Carney, il serait séant de faire suivre vos bottines de vos babines…

vigile.quebec tribune libre 30 mars 2025