Le coup de Jarnac de la CAQ

6 février 2024

Mitraillé de toutes parts en Chambre par l’Opposition eu égard aux allégations de financement populaire en vue d’une rencontre avec un ministre, François Legault a tranché en défendant toute forme de financement privé aux divers partis politiques, une décision qui amputera près de 1M$ par année à la CAQ.

Or, et François Legault le sait pertinemment, ce changement proposé à la loi du financement populaire des partis vient couper quelque 800,000 $ en dons privés au PQ qui, de surcroît, ne reçoit que 2,8M$ en vertu du financement public comparativement à 6,4M$ pour la CAQ.

Nonobstant l’obstruction unanime des tiers partis, une telle «manoeuvre» de François Legault représente un coup de Jarnac au PQ, dont le chef, Paul St-Pierre Plamondon est, comme «par hasard», en pleine remontée dans les sondages, se classant bon premier devant François Legault.

vigile.quebec tribune libre 6 février 2024


 

Legault peut-il conduire la CAQ à la victoire en 2026?

3 février 2024

À l’automne, François Legault a confirmé qu’il avait l’intention de demander un troisième mandat aux Québécois. Or, aujourd’hui, le vent a changé de direction et un certain Paul St-Pierre Plamondon s’est emparé d’une partie importante des intentions de vote de la population dans un contexte où le premier ministre, depuis environ six mois, multiplie les «distractions», à tel point qu’il m’apparaît pertinent de me demander s’il est la meilleure personne pour mener la CAQ à la victoire en 2026.

Lors du scrutin de 2022, en votant massivement pour la CAQ, l’électorat s’est créé des attentes extrêmement élevées. Aujourd’hui, les Québécois éprouvent la déception d’avoir été trahis par le gouvernement Legault si bien qu’il est condamné à respecter ses promesses à défaut de quoi la CAQ risque sérieusement de perdre le pouvoir en 2026. Conséquemment, les caquistes ne peuvent se permettre de prendre les derniers sondages à la légère.

Le premier ministre semble avoir opté pour une présence au micro plus mitigée à partir de maintenant. François Legault incarne l’ADN de la CAQ, il en est le fondateur. Par conséquent, comment son caucus réagira-t-il à cette nouvelle réalité, d’autant plus que son chef l’a placé «sous haute surveillance», le vent de changement d’un remaniement ministériel à l’automne ne venant qu’ajouter au stress vécu par son cabinet en cette période d’«évaluation»?

Enfin, LA question: François Legault lèvera-t-il la main à la veille de l’examen final le 5 octobre 2026? Nonobstant le fait qu’un écart de deux ans le sépare de l’échéance, le «vieux routier» d’expérience sait très bien, qu’en politique, les mois s’égrènent très rapidement…

vigile. quebec tribune libre 2 févtier 2024

PSPP s’en va t’en guerre!

1 février 2024

Tel que défini sur le Web, l’usage problématique d’Internet et des nouvelles technologies, communément appelé cyberdépendance, se traduit par une utilisation persistante et récurrente des technologies ou des moyens de communications offerts par Internet qui engendrent des difficultés chez l’individu, la cyberdépendance amenant un sentiment de détresse et des problèmes au niveau psychologique, social ou professionnel.

On ne se le cachera pas, la cyberdépendance est devenu un fléau attaquant vivement la santé publique au Québec, particulièrement chez les jeunes. À titre d’exemple plutôt révélateur, il était pour le moins sidérant de remarquer, dans le hall d’un hôtel de Punta Cana où je logeais, un couple accompagné de ses deux enfants complètement obnubilés par leur téléphone cellulaire pendant des heures sans qu’aucun d’eux ne lève la voix pour entamer quelque conversation «en famille dans un décor paradisiaque».

Dans cette foulée, je ne peux qu’abonder dans le sens du chef du parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) qui a décidé de partir en croisade contre l’énorme temps d’écran de nos jeunes, et de le qualifier à bon escient de problème de santé publique. L’ appui de telles campagnes publicitaires constitue, à mes yeux, un apport significatif au mouvement de sensibilisation.

Or, qui n’a jamais vu l’hôtesse d’un buffet entre amis répondre à son cellulaire pendant que tous les convives festoyaient ensemble. Qui n’a jamais remarqué au restaurant un couple avec son tout jeune enfant envoûté par les images projetées sur les écrans des cellulaires pendant que l’enfant, les yeux telles des billes, en avaient carrément plein le vue.

Inutile d’aller plus loin, on sait déjà où débute le problème: chez les parents. Sans l’implication constante accompagnée de règles délimitant un temps d’utilisation eu égard à l’âge de l’enfant, toute autre tentative se retournera en un coup d’épée dans l’eau. Nonobstant que cette discipline demande beaucoup de patience, de discussion et de compromis entre les parties, je ne vois que cette avenue qui demeure la plus efficace pour pallier les effets pervers de la cyberdépendance.

vigile.quebec tribune libre 1er février 2024

Allégations de «distractions»

1 février 2024

Lors de la récente rencontre pré-session parlementaire de son caucus de députés, le premier ministre, François Legault, les a avisés d’être dorénavant plus vigilants eu égard à leurs déclarations parfois teintées de «distractions», notamment lors des points de presse qu’ils accordent.

Or, dès l’ouverture de la session, on apprend que plusieurs élus caquistes ont sollicité des maires, des mairesses et des citoyens afin qu’ils participent à des cocktails de financement en faisant miroiter la possibilité d’y rencontrer un ministre. Parmi eux figurent Louis-Charles Thouin, député dans Rousseau, Gilles Bélanger, député dans Orford, François Jacques, député dans Mégantic Sylvain Lévesque, député dans Chauveau et Yves Montigny, député de la circonscription de René-Lévesque, deux d’entre eux étant sous la loupe de MeAriane Mignolet, la commissaire à l'éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale.

De son côté, la directrice générale de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Brigitte Legault, dans un article publié dans le Journal du 30 janvier, atteste que «Aucun élu de la Coalition Avenir Québec n’a exigé, d’un maire ou d’un représentant de la société civile, une contribution financière pour que ses dossiers soient priorisés ou entendus».

Analysons les faits. Primo, solliciter et recevoir des dons d’élus municipaux est non seulement légal, mais pratiqué par toutes les formations politiques au Québec, le montant maximal étant fixé à 100 $. Toutefois, secundo, là où le bât blesse avec le plus de cynisme, c’est lorsque ce «don» se transforme oe objet de monnayage permettant d’avoir accès à un ministre lors d’un cocktail de financement.

Enfin, pour clore le débat, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, s’est engagé, dans le cas où il prendrait le pouvoir, à ce que la participation des ministres aux cocktails de financement soit tout simplement bannie… Par ailleurs, pour ce qui est de la prudence eu égard aux «distractions», on en reparlera, M. Legault!

vigile.quebec tribune libre 1er février 2024
 

Singh persiste et signe

30 janvier 2024

Je n’ai jamais été un fervent partisan du NPD si ce n’est le volet socialiste du programme du parti qui a toujours suscité mon intérêt personnel. De surcroît, dans la foulée des funérailles d’État offertes à Ed Broadbent, un homme politique qui a fait de la justice sociale une des pierres angulaires de son action politique, je ne peux qu’applaudir à l’initiative du chef du NPD, Jagmeet Singh, de réclamer un débat d’urgence sur la crise du logement et de l’itinérance au Canada.

«Malheureusement, la déclaration d’urgence d’Edmonton est un symbole poignant d’une crise du logement plus large qui se produit dans de nombreuses municipalités et de l’incapacité du gouvernement libéral à s’attaquer à ce problème croissant», affirme Jagmeet Singh dans une lettre au président de la Chambre, Greg Fergus, à la suite de la déclaration d’urgence d’Edmonton eu égard à la crise du logements

L’heure est grave, la crise du logement frappe de plein front toutes les provinces du Canada sans coup férir de la part d’Ottawa qui préfère porter son attention sur les voitures volées au pays plutôt que de consacrer ses énergies sur les centaines de milliers de Canadiens incapables de se dénicher un loyer abordable et autant d’itinérants prisonniers de la rue.

Jagmeet Singh déclare dans sa lettre que «partout au Canada, de nombreuses familles ont du mal à subvenir à leurs besoins essentiels, y compris les loyers mensuels et les paiements hypothécaires et, dans bien trop de cas, l’impossibilité d’avoir un toit pendant les mois les plus froids de notre pays»

En conformité avec les nombreux éloges reçus par Ed BroadBent lors de ses funérailles, il m’apparaît tout à fait pertinent que le proposition de Jagmeet Singh sur la crise du logement et l’itinérance dépeint une crise à caractère national.Conséquemment, je suis d’avis que si ce n’est que pour rendre un devoir de mémoire envers Ed Broadben, il devient impérieux que Sinhg insiste et signe…

vigile.quebec tribune libre 30 janvier 2024

Du rattrapage?

30 janvier 2024

Julie Rioux, mère d’une fillette de 7 ans qui souffre d’un trouble déficitaire de l’attention, a reçu le plan de rattrapage tant attendu de la part de son école. Sa fille aura droit à une séance de tutorat d’une heure après l’école les mardis jusqu’à la semaine de relâche, ce qui revient donc à un total de quatre ou cinq heures de tutorat, une aide un peu minime pour rattraper cinq semaines d’école amputées dans le cadre de la grève des enseignants de la FAE.

À l’école primaire Fleur-de-Vie de Laval, les élèves de 6e année qui avaient 69 % ou moins dans les principales matières de leur dernier bulletin auront droit à du tutorat deux fois par semaine jusqu’à la relâche, qui aura lieu début mars. C’est déjà mieux, mais à mon avis, c’est insuffisant pour atteindre les objectifs de récupération, notamment auprès des élèves en difficulté.

Je ne crois pas que toutes les écoles proposent si peu de périodes de récupération en si peu de temps. Bien au contraire, le processus semble bien enclenché dans un bon nombre d’écoles. Toutefois, afin d’offrir des chances égales à tous les élèves, il faudrait uniformiser le nombre de périodes de tutorat dans toutes les écoles et/ou repousser le délai au-delà de la semaine de relâche.

Le Devoir 30 janvier 2024
vigile.quebec tribune libre 30 janvier 2024

 

La FAE partagée sur l’entente de principe

27 janvier 2024

Les membres du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL) ont voté contre l’entente de principe à 72%, ceux-ci ayant été précédés du Syndicat de l’enseignement de Laval qui a aussi rejeté l’entente. Toutefois, les enseignants de l’Ouest de Montréal l’ont approuvée à 51%, alors que la semaine dernière, 54% des membres de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal lui ont donné leur approbation. Selon les commentaires perçus de la part de plusieurs syndiqués, ce sont surtout les dispositions entourant la composition de la classe, au cœur des revendications syndicales, qui déçoivent plusieurs enseignants.

Par ailleurs, 40% des élèves québécois ont manqué jusqu’à 24 jours de classe avant les Fêtes, soit l’équivalent de 22% de l’année scolaire, en raison de la grève générale illimitée des enseignants affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). En termes clairs, à tous les cinq jours de classe, une journée complète est amputée jusqu’à la fin du calendrier scolaire.

D’un autre côté, le plan de rattrapage du ministre Drainville semble avoir du plomb dans l’aile dans certains Centres de services scolaires, peu d’enseignants levant la main pour répondre présent à l’appel de récupération du ministre.

Si nous poussons cette tendance, je demeure persuadé que plusieurs élèves de la FAE, notamment ceux qui éprouvaient des difficultés avant le tenue de la grève, sont prédestinés à échouer leur année scolaire et ce, malgré le rattrapage qui pourrait leur être offert… À moins que le ministère de l’Éducation réduise sensiblement les critères d’évaluation des examens ministériels, un nivellement par le bas dont les conséquences seront reportées l’année suivante sans coup férir.

vigile.quebec tribune libre 27 janvier 2024

Avenir incertain de Fitzgibbon en politique?

27 janvier 2024

Lors d’une entrevue à LCN, en parlant du projet d’usine de batteries de Northvolt, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a affirmé que «si le public ne veut pas du projet, il n’y aura pas de projet». Plutôt surprenant comme commentaire de la part d’un ministre intarissable qui considère ce projet comme le projet du siècle pour les Québécois à tel point que François Legault a cru bon de tripoter les règles pour éviter l’étude du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui devait, selon ces règles, s’appliquer au projet Northvolt. Quoiqu’il en soit, en dernière heure, nous apprenons que Northvolt pourra poursuivre ses travaux, tranche la Cour supérieure.qui a rejeté la demande en injonction interlocutoire provisoire qui visait l'entreprise Northvolt. Celle-ci pourra donc reprendre les travaux d'abattage d'arbres sur son terrain.

Toutefois, si vous le voulez bien, j’aimerais revenir sur la réaction du ministre lorsqu’il a affirmé que «si le public ne veut pas du projet, il n’y aura pas de projet», Pierre Fitgibbon est issu du monde des affaires et il a toujours été perçu comme un «winner» dans les projets qu’il a entrepris. De surcroît, Je ne crois vraiment que «le monde des affaires» soit sorti de l’homme d’affaires. Par ailleurs, le ministre de l’Économie a été souvent confronté à des allégations de manquements à l’éthique, allégations qu’il prenait plaisir à qualifier de balivernes qui n’entraient nullement en conflit avec ses occupations de ministre.

D’un autre côté, cette propension soudaine envers son ralliement à l’acceptabilité sociale dans le cas du projet Northvolt peut paraître plutôt surprenante. Ou M. Fitzgibbon s’est littéralement converti aux règles de consultation en vigueur et, dans ce cas, il devra apprendre que l’acceptabilité sociale se construit mais ne s’impose pas, ou il a l’intention de claquer la porte à un monde politique beaucoup trop inutilement contraignant voire sclérosant.

vigile.quebec tribune libre 27 janvier 2024
Le Soleil 29 janvier 2024

Et la lourdeur de la tâche?

26 janvier 2024

L’une des revendications les plus criantes des enseignants eu égard aux négociations de leur convention collective était sans contredit la lourdeur de leur tâche. Or, dans cette foulée, le gouvernement a engagé la somme de 300 millions $ en bonus aux enseignants qui accepteraient, sur une base volontaire, d’offrir des séances de récupération aux élèves qui, par leurs nombreuses journées d’école ratées, ont accumulé des retards considérables lors des journées de grève des enseignants. Or, jusqu’à maintenant, dans certaines écoles, aucun enseignant ne s’est porté volontaire pour offrir son soutien selon un sondage interne réalisé par la Fédération québécoise de directions d’établissement d’enseignement (FQDE).

Nonobstant le fait que certains enseignants souhaitent donner un coup de pouce supplémentaire à leurs élèves devant la perspective de gagner un surplus de salaire, après des semaines de grève sans rémunération, d’autres par ailleurs considèrent que participer à cet effort supplémentaire serait totalement incohérent avec les revendications exprimées pendant la grève, alors que la charge de travail des profs a été dénoncée sans relâche sur les lignes de piquetage.

En toute logique, force est de constater que l’argument de ces derniers est difficilement contestable compte tenu que le salaire supplémentaire ne contribuera d’aucune façon à atténuer la lourdeur de la tâche tant décriée par les enseignants sur la place publique en plus d’être fortement appuyée par la très grande majorité des parents.

En bref, je suis d’avis que nous nageons en pleine incohérence dans le plan du ministre Drainville. Si l’intention du gouvernement était d’acheter la paix en agissant en «généreux pourvoyeur», je suis plutôt porté à penser qu’il a utilisé le chemin le plus court…et le moins efficace pour les enseignants déjà surchargés par la lourdeur de leur tâche.

vigile.quebec tribune libre 25 janvier 2024
Le Devoir "Lourdeur de la tâche" 29 janvier 2024

Le recentrage de François Legault

26 janvier 2024

Sans l’ombre d’un doute, l’année 2023 de la CA s’est déroulée sur un chemin pour le moins accidenté et cahoteux. Or, dès le début de 2024, François Legault a senti le besoin de recentrer son parti sur cinq priorités, à savoir l’éducation, la santé, l’économie, l’environnement et la protection de notre identité francophone.

Au lendemain d’une longue et pénible ronde de négociations, le système scolaire québécois doit surmonter des pentes abruptes, notamment le rattrapage des élèves eu égard aux jours de classe amputés par la grève des enseignants. De son côté, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainvile, aura l’occasion de mettre de l’avant sa réforme axée sur une centralisation des pouvoirs auprès du ministre, et qui risque de provoquer des étincelles de la part du personnel scolaire.

Du côté du domaine de la Santé, le ministre Christian Dubé fait face à un véritable champ de ruines. Les infirmières sont à bout de souffle, les urgences débordent, des milliers de patients attendent désespérément l’arrivée d’un médecin de famille. Par ailleurs, dans le cadre de son projet de loi 15, le ministre de la Santé a créé l’agence Santé Québec, une entité séparée du ministère de la Santé qui assumera la responsabilité de coordonner les activités du réseau sur le terrain. Encore là, le grand patron de cette agence bénéficiera de toute la latitude nécessaire pour imposer ses décisions à la base.

L’environnement et l’économie représentent des champs d’activités concomitants. À titre d’exemple, la compagnie suédoise Northvolt a été contrainte d’interrompre ses travaux préliminaires après que le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDQ) ait déposé une injonction en lien avec la coupe d’arbres sur le terrain de 170 hectares. Évidemment, le Québec, comme partout au monde, est encarcané dans un contexte inflationniste qui a des répercussions économiques sur toutes les sphères de la société.

La protection du français est devenu un impératif incontournable au Québec. Or, la métropole vit une assimilation anglophone à vitesse grand V. À titre d’exemple, l’anglais est omniprésent dans le Quartier latin de Montréal, pourtant désigné «quartier de la francophonie». L’arrivée massive d’immigrants risque de créer un microcosme polyglotte dans lequel le français risque d’être englouti. C’est sans compter les étudiants anglophones qui s’inscrivent massivement dans les Cégep anglophones sans coup férir.

Enfin, François Legault a insisté sur la discipline auprès des membres de son caucus, ayant sans doute en tête, notamment, la bisbille qui s’est installée au sein de certains ministres au cours de la pénible saga sur le troisième lien inter-fluvial entre Québec et Lévis. De surcroît, les cinq remparts sur lesquels le premier ministre veut appuyer son action politique ont subi de multiples crevasses au cours des années. Ces crevasses devront être réparées, et nul doute que l’unité du parti (si elle se manifeste…) pourra y contribuer grandement. C’est à suivre…

vigile.quebec tribune libre 25 janvier 2024
Le Soleil (version numérique) 26 janvier 2024