Le parcours du combattant de François Legault

12 août 2025

À l’aube d’une année électorale, le premier ministre François Legault amorce un véritable parcours du combattant. En tête de liste, se pointe la filière batterie pilotée par Northvolt, le projet-phare de François Legault qui fait l'objet d'une enquête du Vérificateur général. Si les conclusions du VG s’avèrent incriminantes, le premier ministre ne pourra jeter le blâme que sur lui-même, lui qui s’est engagé a propulser le Québec dans une nouvelle ère grâce à ce projet.

Autre écueil, la commission Gallant créée dans le sillon du chaos lié à SAAQclic où des ministres seront appelés à témoigne à la reprise des travaux de la commission, notamment l’ex-ministre des Transports François Bonardel et la ministre actuelle Geneviève Guilbault. Le rapport est prévu pour la mi-décembre, un dépôt qui risque de remettre en question l’imputabilité du gouvernement Legault à l’endroit des dépassements de coûts faramineux.

Ajoutez à ces dossiers pour le moins encombrants le spectre du prochain budget qui, de toute évidence, se traduira par un déficit inégalé jusqu’à aujourd’hui. Le ministre Girard devra jouer du violon pour tenter de répondre aux questions des oppositions, notamment les raisons qui font que la situation financière du Québec se soit détériorée à tel point depuis l’arrivée d’un gouvernement caquiste en 2018.

Autre dossier épineux, le troisième lien fluvial entre Québec et Lévis qui, depuis des années, est passé par toute la gamme des hypothèses allant même jusqu’à la suspension du projet jusqu’à la dernière mouture qui pourrait atteindre la somme astronomique de 9,3 milliards $.

En somme, rien ne va plus au royaume de François Legault, encarcané dans une spirale sans fin. De surcroît, le remaniement ministériel prévu avant le début de la session parlementaire ne peut que déboucher sur un brassage de cartes inutile. À mon sens, le fondateur de la CAQ doit quitter le bateau avant qu’il ne fasse naufrage et qu’il en soit réduit à incarner ce qu’il a toujours juré de combattre, à savoir une carrière politique qui n’en finit plus de finir jusqu’à l’impitoyable humiliation.

vigile.quebec tribune libre 11 août 2025   

Remaniement ministériel, un coup d’épée dans l’eau?

12 août 2025

Rien ne va plus pour le gouvernement Legault. À preuve, selon le dernier sondage Léger tenu en juin dernier, la CAQ était troisième dans les intentions de vote, avec seulement 17% des intentions de vote derrière le PQ qui récoltait 30% et le PLQ 28%.

«Je pense qu’il faudrait être sur une autre planète pour ne pas voir qu’il y a des Québécois qui sont déçus, sur certains dossiers, de la CAQ, donc c’est ce qui initie mon désir de changement», a déclaré François Legault lors d’un récent point de presse. Et le changement, aux dires du chef caquiste, passe par un remaniement ministériel. Au sein du bureau du premier ministre, on laisse entendre que de nouveaux visages permettront de faire «émerger de nouvelles idées» et apporteront un nouveau visage à ce gouvernement au pouvoir depuis maintenant sept ans.

Or, faut-il le rappeler, certains ministres notamment en Santé, à la Sécurité publique, aux Transports et à l’Éducation ont déjà été remplacés par de nouveaux, et force est de constater que les résultats n’ont pas répondu aux attentes escomptées. En conséquence, est-il opportun d’envisager qu’un « vaste » remaniement ministériel apportera un élan nouveau au gouvernement? Ou assisterons-nous à un brassage de cartes oiseux? Dans un contexte où le gouvernement Legault cherche ses repères et est empêtré dans l’usure du pouvoir, un remaniement ministériel arrivera-t-il à briser la tendance pernicieuse dans laquelle est embourbé François Legault?

En somme, le véritable cul-de-sac dans lequel est confronté le gouvernement réside dans la perte de crédibilité à laquelle il fait face particulièrement au cours de la dernière année dans des dossiers dévastateurs tels Northvolt, SAAQclic et le troisième lien Québec-Lévis. Conséquemment, je suis plutôt d’avis que l’arrivée de nouveaux visages à certains ministères n’incarnera qu’un coup d’épée dans l’eau. En termes clairs, le premier ministre Legault doit céder la place à du « véritable » sang neuf apte à relancer l’économie du Québec sur des sentiers propices à son développement.

Le Devoir 12 août 2025
vigile.quebec tribune libre 12 août 2025

C’est en vieillissant qu’on apprend à vieillir

7 août 2025

Vieillir, un mot qui fait peur, un mot qui résonne comme le prélude à la mort. Notre corps subit petit à petit les flétrissures. Notre esprit perd peu à peu de son vivacité. Nos souvenirs s’effacent lentement de notre mémoire. L’avenir s’estompe devant l’ampleur du passé. Vieillir, une triste réalité à laquelle personne n’échappe.

Et pourtant, nous sommes-nous déjà arrêtés sur le privilège que la vie nous accorde de traverser le temps contre vents et marées et de pouvoir assister ainsi au spectacle grandiose que notre âge avancé nous réserve? Nous sommes-nous déjà arrêtés sur le chant mélodieux des oiseaux au lever du jour, l’éclatement des premiers bourgeons printaniers, le sourire éclatant d’un enfant qui amorce avec confiance ses premiers pas?

Avec la vieillesse renaît de notre passé ce don de s’émerveiller devant les petites choses de la vie à la manière de l’enfant devant le miracle de l’avion qui survole le ciel. Avec la vieillesse réapparaît cette belle naïveté voilant les méfaits pernicieux des préjugés. Avec la vieillesse, se referme tout doucement le cycle de la vie sur l’expérience bénéfique des ans.

Aujourd’hui, à 78 ans, je me suis réconcilié avec la vieillesse. En vieillissant, j’ai appris à vieillir, à être à l’écoute de mon corps et des merveilles de la nature qui m’entourent. J’ai redécouvert toute la plénitude du moment présent. Merci à la vie qui m’a conduit tout doucement jusqu’à la vieillesse, un privilège incommensurable pour lequel je lui suis extrêmement reconnaissant.

Le Soleil (version numérique) 7 août 2025

Reconnaissance d’un État palestinien, conditions réalistes?

3 août 2025

En conférence de presse le 30 juillet, le premier ministre du Canada, Mark Carney, a annoncé son intention de reconnaître l’existence d’un État palestinien à deux conditions : primo des élections démocratiques devront se tenir en Cisjordanie et à Gaza, secundo le Hamas devra se démilitariser complètement et ne jouer aucun rôle dans le processus de démocratisation de la Palestine.

En ce qui a trait à la première condition, des discussions entre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Mark Carney sont déjà sur la bonne voie et laissent entendre qu’elle sera respectée. Toutefois, là où le bât blesse avec le plus d’acuité réside dans la démilitarisation immédiate du Hamas, et son éjection du processus de négociation. En effet, j’ai peine à m’imaginer un Hamas se soumettant docilement aux velléités du Canada.

Or dans l’hypothèse où le Hamas refuse les conditions du premier ministre, qu’adviendra-t-il du « beau rêve » de Mark Carney? La reconnaissance de l’État palestinien peut-elle se matérialiser face à la position drastique du Hamas? En termes clairs, il m’apparaît peu probable que le plan du premier ministre canadien se réalise. S’imaginer que le Hamas puisse s’effacer complètement du décor géopolitique du Moyen-Orient tient purement de l’utopie!

Le Devoir 2 août 2025
vigile,quebec tribune libre 11 août 2025

Pipelines, François Legault entrouvre les vannes

28 juillet 2025

Il n’y a pas si longtemps, le premier ministre François Legault, interrogé sur la possibilité de construire des pipelines au Québec, laissait entendre que, même si les conditions pouvaient changer à l’avenir, il n’y aurait peut-être pas encore d’« acceptabilité sociale » pour de tels projets actuellement. Au même moment, un sondage commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM) démontrait qu’une pluralité, sinon une majorité absolue de Québécois étaient en faveur de tels projets.

Or la situation géo-politique instable mondiale suscitée par les tarifs douaniers semés à tout vent par le président Donald Trump a eu l’heur d’éveiller la construction de pipelines au Canada. Il n’en fallait pas davantage pour que l’Ontario, l’Alberta et la Saskatchewan signent un mémorandum d’entente visant à faciliter la construction de pipelines, de voies ferrées et d’autres infrastructures énergétiques ou commerciales permettant d’« acheminer les minéraux critiques de l’Ontario et le pétrole et le gaz de l’Ouest canadien vers de nouveaux marchés ». Pour sa part, François Legault s’est dit «ouvert à analyser» un tel projet, pour autant qu’il y ait des retombées économiques pour le Québec. 

Un virage à 180 degrés qui rejoint de ce fait la position de Mark Carney et qui vient contrecarrer la position du Canada sur ses objectifs d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. En termes clairs, le Québec se dit prêt à entrouvrir les vannes nonobstant sa position ferme de lutter contre toutes formes d’énergies fossiles en privilégiant les énergies vertes telles l’hydroélectricité, les éoliennes et la promotion des voitures électriques.

En réalité, le dilemme entre l’économie et l’environnement prend ici tout son sens particulièrement dans un contexte où les feux de forêt et les inondations ne cessent d’entraîner dans leur sillon des dégâts gigantesques liés aux changements climatiques. En conséquence, la question de la pertinence d’investir dans des pipelines à ce moment-ci se pose indubitablement. Enfin le « Canada fort » de Mark Carney ne risque-t-il pas de freiner significativement des décennies d’efforts des Canadiens à lutter contre l’envahissement pervers des énergies polluantes? v

Le Sleil (version numérique) 27 juillet 2027
vigile.quebec tribune libre 11 août 2025

Le beau rêve de Mark Carney s’estompe peu à peu

22 juillet 2025

L’ex-gouverneur des banques centrales d’Angleterre et du Canada s’est présenté en politique dans l’intention de faire du Canada un pays fort débarrassé des tarifs douaniers imposés par son vis-à-vis américain, Donald Trump. Or le beau rêve de Mark Carney s’estompe peu à peu devant la menace de Trump de maintenir coûte que coûte ses tarifs. En termes clairs, le premier ministre du Canada doit « baisser les coudes » et adoucir le ton face au grand Orange, même son retrait de la taxe des services numériques que Carney qualifiait de stratégique n’aura constitué qu’un coup d’épée dans l’eau.

Par ailleurs, récemment, dans une déclaration lancée en point de presse, Mark Carney a laissé entendre que la fin des tarifs était peu probable, qu’ils sont là pour rester et que le gouvernement ne pouvait espérer qu’en diminuer les effets, un changement de paradigme à 180 degrés.

Il reste très peu de temps avant le 1er août, date limite pour la signature d’une entente commerciale entre le Canada et les États-Unis. Les négociations piétinent, et se dirigent inexorablement vers un cul-de-sac. Dans ces circonstances, quelle stratégie utilisera Mark Carney pour sortir plus fort de cette tempête tarifaire? Bien malin celui qui peut sortir un lapin de son chapeau à moins que le magicien de la finance y parvienne. À suivre…

Le Soleil (version numérique) 22 juillet 2025
vigile.quebec tribune libre 22 juillet 2025

Les autochtones, talon d’Achille de Carney

21 juillet 2025

Mettons les choses au clair. La loi C-5 sur les grands projets nationaux a été adoptée sans aucune consultation auprès des chefs des premières nations. C’est d’ailleurs dans ce contexte que le premier ministre Mark Carney a rencontré quelque 250 leaders et représentants de communautés autochtones pour faire le point sur la loi C-5 et éviter autant que possible que ne déraille sa vaste réforme économique.

Or aux yeux de Robert Falcon Ouellette, anthropologue originaire de la nation crie Red Pheasant en Saskatchewan, la loi C-5 a été adoptée à « une vitesse incroyable » sans qu’aucun dialogue avec les peuples autochtones n’ait eu lieu préalablement. « On la présente comme un outil pour éliminer les barrières commerciales interprovinciales. Mais pour les Premières Nations, elle ressemble à une toute autre chose : la Loi sur les Indiens 2.0 », argue l’anthropologue.

Dans les faits, il est incontestable que la loi C-5 accorde d’importants pouvoirs au gouvernement fédéral dans le processus d’approbation de grands projets d’infrastructure, énergétiques ou autres. À l’inverse, elle enlève du poids décisionnel aux consultations avec les Premières Nations, le fédéral détenant aujourd’hui une plus grande marge de manœuvre pour autoriser des projets, même ceux qui rencontrent de la résistance au sein des communautés autochtones.

Nonobstant les efforts louables de premier ministre pour les sécuriser à l’égard de projets qui passeraient sur les terres des autochtones, Mark Carney devra un jour ou l’autre, et le plus tôt sera le mieux, s’asseoir avec les chefs des premières nations et cesser ses allusions à peine voilées de les considérer comme des « empêcheurs de tourner en rond ». Les autochtones incarnent des citoyens canadiens à part entière et leurs terres leur appartiennent de plein droit. Alors M. Carney, tenez-vous le pour dit, et discutez d’égal à égal avec les chefs autochtones. Sinon, gare à votre super-réforme économique…elle risque de frapper le mur de façon fracassante!

vigile.quebec tribune libre 20 juillet 2025

« Toutes mes excuses, Serge! »

18 juillet 2025

D’entrée de jeu, je dois vous faire un aveu : au risque de passer pour un inculte, je connaissais Serge Fiori pour avoir entendu son nom à l’occasion mais pas davantage. Or dans une salle pleine à craquer de chaleureux fans de Serge Fiori, j’ai vite réalisé toute l’admiration que lui vouait son public.

Des témoignages émouvants se sont succédé en boucle sur l’artiste et sur l’homme telle une symphonie admirablement orchestrée. Je découvrais à chaque prestation une parcelle de la personnalité du grand Serge Fiori. Chaleureux, bon vivant, respectueux, honnête, ardent défenseur de la souveraineté du Québec.

Et que dire de ses chansons dans lesquelles les paroles se marient à la musique avec douceur et légèreté tel un ballon qui s’envole vers les cieux. À ce sujet, je ne peux passer sous silence le refrain de sa chanson Un musicien parmi tant d’autres « Où est allé tout ce monde/ Qui avait quelque chose à raconter/ On a mis quelqu'un au monde/ On devrait peut-être l'écouter », entonnée en choeur par les spectateurs en finale du spectacle.

En somme, il aura fallu qu’un hommage national soit rendu à Serge Fiori pour que je découvre un grand personnage de la chanson québécoise, et la panoplie de vedettes qu’il a inspirées tout au long de sa carrière. Toutes mes excuses, Serge! pour n’avoir pas su reconnaître la magnitude de ton talent de ton vivant. Sois assuré que dorénavant je m’accorderai le plaisir d’écouter religieusement les paroles de tes chansons et de me laisser envoûter par la magnificence de ta musique.

vigile.quebec tribune libre 17 juillet 2025


 

L’art de mettre la charrue avant les boeufs

18 juillet 2025

Il y a environ un mois, le gouvernement Legault décrétait des restrictions budgétaires de l’ordre de 510 millions$ aux centres de services scolaires (CSS). Depuis lors, des manifestations regroupant les CSS, les directions d’écoles, le personnel scolaire et les parents ont permis de recueillir plus de 158 000 signatures réclamant l’annulation de ces compressions.

Or aujourd’hui, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, fait volte-face en annulant les coupes annoncées le mois dernier, et réinjecte 540 millions$ destinés spécifiquement aux services aux élèves. « Le dernier mois nous a permis de consulter les organismes scolaires et d’être à l’écoute du terrain. On a entendu les préoccupations et les besoins » a déclaré le ministre.

Un scénario qui nous amène à nous poser la question suivante : pourquoi diantre le ministre a-t-il attendu la pression populaire pour consulter les « organismes scolaires » au lieu de décréter ses coupures avant ses consultations? En somme, pourquoi a-t-il choisi de mettre la charrue devant les bœufs?

À mon sens, cette façon de procéder de la part du gouvernement était une grossière erreur, et la population lui a fait savoir clairement. De plus, le gouvernement caquiste, traînant de la patte dans les sondages derrière le PQ et le PLQ depuis plusieurs mois, ne peut se permettre de terminer la session parlementaire sur une note aussi négative.

Le gouvernement devra se ressaisir et retrouver la voie de la saine gestion des deniers publics s’il aspire regagner un tant soit peu la confiance de la population dont la grogne a démontré sans équivoque son insatisfaction à l’égard des coupures en éducation, un dossier que François Legault avait pourtant placé en 2018 comme la priorité de ses priorités.

vigile.quebec tribune libre 17 juillet 2025

Le Québec, champion des grèves au pays

16 juillet 2025

En 2023, selon les données de Statistique Canada, 691 grèves ont été comptabilisées au Québec, un sommet historique fracassant le record précédent de 384 établi en 1974. Et en 2024, ce chiffre a grimpé à 759. Près de 9 grèves sur 10, soit 87% de ces conflits de travail, ont eu lieu dans les secteurs publics, notamment l’éducation, la santé et les services sociaux.

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et la Société des traversiers sortent tout juste de deux grèves qui ont ciblé spécifiquement le Festival d’été de Québec (FEQ), les représentants syndicaux rétorquant que, pour que les moyens de pression soient efficaces, « il faut que ça fasse mal ». En revanche, de son côté, l’Institut économique de Montréal (IEDM) appelle à une intervention gouvernementale stricte, soulignant que 87% des conflits de travail viennent du secteur public. Quant au projet de loi 89, qui vise à protéger les citoyens en obligeant le maintien de certains services lors de grèves ou de lock-out, l’IEDM argue qu’il ne va pas assez loin du fait qu’il exclut les employés de la fonction publique et de la santé.

À mon sens, il est impérieux de s’en remettre à la définition du Code du travail eu égard aux services essentiels qu’il définit « comme ceux dont l'interruption, lors d'une grève, pourrait mettre en danger la santé, la sécurité ou la vie d'une partie de la population ». Dans cette perspective, nonobstant les doléances des festivaliers du FEQ, les grèves des employés d’entretien du RTC et de la Société des traversiers ne mettent pas « en danger la santé, la sécurité ou la vie d'une partie de la population » et, de ce fait, elles ne peuvent entrer dans la catégorie des services essentiels.

En somme, il est un fait indéniable : le droit de grève est constitutionnel et protégé par les chartes québécoise et canadienne des droits et libertés de la personne. Toutefois, il est aussi un autre fait indéniable : les personnes âgées et vulnérables dont le seul moyen de transport pour se rendre à leur rendez-vous médical est le transport en comme doivent pouvoir s’en prémunir sans préjudice en cas de grève.

Enfin en ce qui a trait au moment « opportun » choisi par les Syndicats pour déclencher une grève, il demeure à leur discrétion. Par ailleurs, si les Syndicats cherchent à s’attirer la sympathie de la population eu égard à leurs revendications, ils risquent fort de recevoir une pléiade de contestations notamment lors d’événements aussi populaires que le FEQ.

Le Soleil (version numérique) 15 juillet 2025
vigile.quebec tribune libre 15 juillet 2025