Blues de l’hiver

1 mars 2007
L’hiver n’en finit plus de rendre l’âme
Rendant ainsi infâme mon vague à l’âme
L’hiver n’en finit plus de persister
Rendant ainsi buée mon souffle gelé

Tous les matins sifflent le vent
Les arbres n’en finissent plus de ployer
Tous les matins flocons au vent
Pauvres oiseaux ont peine à chantonner

Que vienne brise légère
Caresser lasse peau
Et changer neige en eau

Que vienne vive lumière
Éclairer jours trop courts
Et faire luire doux amours

L’être humain…

1 mars 2007

Avec deux oreilles et une seule bouche, l'être humain devrait écouter deux fois plus qu’il ne parle.

La plupart des gens entendent le chant des oiseaux mais peu écoutent leur mélodie.

Essayer d’aimer quelqu’un sans s’aimer soi-même, c’est un peu comme espérer habiter un château de cartes.

Heureux les gens qui ne sont sûrs de rien car ils ont encore beaucoup à apprendre.

L’être humain est parfois comme une voiture dont le moteur flanche malgré la belle apparence.

La sérénité est le reflet d’un intérieur en paix.

Mieux vaut être petit et sage que grand et puissant.

Les souvenirs sont des illustrations qu'on devrait feuilleter en période de sérénité.

La frustration est mère de l’agressivité.

L’être humain parle souvent des autres, pas assez aux autres.

Notre intolérance face aux défauts des autres reflète souvent ces mêmes défauts en nous.

Le conseil se présente comme un visiteur à qui on décide d'ouvrir la porte.

La gloire et l’honneur ne sont qu’artifices qui éblouissent pour disparaître l’instant d’après.

On voit souvent beaucoup plus clairement dans nos pensées les yeux fermés.

Pour mieux accompagner l’adolescent, mieux vaut accepter de prendre les montagnes russes avec lui.

L'émotion refoulée au fond de soi refera surface tôt ou tard.

Certaines personnes refusent d’être heureuses de peur d’être malheureuses.

Les êtres qui placent leur carrière au-dessus de tout risquent de vieillir bien seuls.

La plus grande qualité est d'avoir l'humilité d’avouer ses torts.

L’homme est ainsi fait qu’il investit des milliards pour la conquête de l’espace pendant que des terriens meurent, faute de ressources pour les chercheurs.

Les valeurs profondes sont la nourriture de notre intérieur.

L’attention et le respect pour l’autre alimentent les racines de sa croissance personnelle.

Les yeux ne mentent pas pour autant qu’ils regardent dans les yeux de l’autre.

Le sentiment d’utilité est source de vie.

La retraite ne doit pas représenter la fin d’une vie harassante mais la porte de la sérénité.

Le préjugé se dresse telle une muraille devant la beauté du paysage.

L'équilibre se situe entre la sagesse et la folie.

La critique est au faire ce que l'indifférence est au non-faire.

Vaut mieux être un cocu consentant qu'un cocu ignorant.

La hargne est l'ivraie de la lucidité.

L'écriture demeurera jusqu'à la fin mon meilleur exutoire. 

Urgence

1 mars 2007
J’ai fait un jour un rêve
Don’t forget that today
Is maybe the last day
Of the rest of your life

Un rêve qui me colle sans cesse à la peau
Comme le plumage fait corps avec l’oiseau

Habité par un sentiment d’urgence
Qui me place depuis mon enfance
Devant une éventuelle échéance
Ma tête souffre de perfides transes

J’ai fait un jour un rêve
Don’t forget that today
Is maybe the last day
Of the rest of your life

Sonnent les jours les mois et les années
Ma vie défile à un rythme effréné
Prisonnière de cet implacable temps
Condamnée à étouffer ses élans

J’ai fait un jour un rêve
Don’t forget that today
Is maybe the last day
Of the rest of your life

Un rêve qui me colle sans cesse à la peau
Comme le plumage fait corps avec l’oiseau

Habité par un sentiment d’urgence
Ma tête souffre de perfides transes
Sonnent les jours les mois et les années
Ma vie défile à un rythme effréné

Don’t forget that today
Is maybe the last day

L’enfant…

1 mars 2007

Le sourire de l'enfant qui fait ses premiers pas nous enseigne qu’il faut aller de l’avant avec confiance.

L’enfant demeurera toujours le héros le plus authentique.

Le rire aux éclats d'un enfant est l'un des plus beaux cadeaux que la vie nous ait légué.

Aucun diplôme ne sanctionne la compétence pour devenir parent si bien qu'il est inopportun de parler d’échec.

Contre vents et marées, l’enfant naît fondamentalement bon.

La société…

1 mars 2007

Notre société automatisée est en train d’oublier que c’est le cerveau humain qui l’a conçue.

Nos dirigeants auraient avantage à mettre à profit l'expérience des personnes âgées au lieu de les enfermer.

Notre monde souffre de trop apprendre et de ne pas assez comprendre.

L’argent véhicule les pires paradoxes en permettant à l’être humain d’explorer les frontières de l’inconnu au moment où des enfants crèvent de faim sur notre planète.

Aussitôt élus, nos dirigeants préparent leur prochaine élection pendant que les jeunes ont le mal de vivre, que les chômeurs se multiplient et que les personnes âgées errent dans des mouroirs.

Les écoles devraient enseigner aux enfants à lire, écrire et compter sans le support de l’informatique.

La naïveté va jusqu’à croire que le guichet automatique va remplacer le service à la clientèle.

Notre société représente le modèle pyramidal par excellence, peu de gens en haut, beaucoup en bas.

La cire derrière le marbre

1 mars 2007
Aguerri aux soubresauts de la performance
C’est dans le marbre que s’est érigée son enfance

Lourdes sont devenues ses épaules
Lourdes sont devenues ses paupières
Son corps incarcéré en geôle
Son âme alité en civière

Les années ont passé
Le marbre s’est fissuré
Les années ont passé
La cire s’est écorchée

Puis le marbre est disparu
Et la cire est apparue
Cette cire derrière le marbre
Telle l’ombre derrière l’arbre

Aguerri au plaisir d’une douce caresse
C’est dans la cire que s’est érigée sa vieillesse

Devant mon arbre de Noël

1 mars 2007
Assis devant mon arbre de Noël
Emporté par la féerie de la nuit
Et la magie de la messe de minuit
Mes souvenirs me ramènent devant l’autel

Sont toujours présents les chants de Noël
Entonnés par des anges venus du ciel
Annonciateurs de la bonne nouvelle
D’un Sauveur-Enfant aux joyeux fidèles

Assis devant mon arbre de Noël
Emporté par la féerie de la nuit
Et la magie de la messe de minuit
Mes souvenirs me ramènent devant l’autel

Mes Noëls d’aujourd’hui ont bien changé
Relégués derrière la réalité
D’une famille à tous vents éparpillée
Par les séquelles d’un tortueux sentier

Assis devant mon arbre de Noël
Emporté par la féerie de la nuit
Et la magie de la messe de minuit
Mes souvenirs me ramènent devant l’autel

Distorsion du passé et du présent
Amertume de mes souvenirs d’enfant
Sont toujours présents les chants de Noël
Entonnés par des anges venus du ciel

Assis devant mon arbre de Noël
Mes souvenirs me ramènent devant l’autel
Où est annoncée la bonne nouvelle
D’un Sauveur-Enfant aux joyeux fidèles

L’école co-éducative… une solide alternative

1 mars 2007

"Il est très important que les parents et les professionnels de l'éducation communiquent et collaborent ensemble. En effet, chaque parent est l'expert de son enfant et chaque professionnel de l'éducation est l'expert de l'éducation de l'ensemble des enfants."
Nadia Gagnier
Le Soleil, le 1er octobre 2006

Fort d’une expérience de plus de trente ans dans le monde de l’enseignement dont onze à des postes de responsabilités aux Services aux élèves et aux Services pédagogiques, j’ai été à même de constater, particulièrement au cours de mes trois années à la direction générale d’un collège, à quel point nos jeunes sont souvent perturbés entre le milieu familial et l’école. À cet effet, permettez-moi de vous relater une anecdote fort révélatrice de cette distorsion qui peut exister entre les modes de vie de l'école et de la famille:un matin, je rencontre un élève accompagné de sa mère concernant un problème de drogue à l'école. Comme je suis disposé à envisager la possibilité de conserver cet élève au Collège moyennant une étroite collaboration de la mère, je sonde ses réactions. Elle me répond: "Écoutez, M. Marineau, je préfère tirer un joint avec mon fils le samedi soir plutôt que de le voir sortir avec ses amis, prendre une bière et devenir alcoolique comme son oncle!" 

Dans cette perspective, il est plus que temps que parents et éducateurs s’assoient ensemble et déterminent les valeurs fondamentales qu’ils désirent intégrer dans un projet de partenariat famille/école.

« Il devrait être normal de considérer l’accompagnement des élèves comme une responsabilité partagée entre les parents et le personnel de l’école. »

« L’amélioration de la collaboration entre l’école et la famille suppose donc un minimum d’organisation pour assurer la continuité et la diversité des services offerts aux élèves. »

L’école, une communauté éducative ; Conseil supérieur de l’Éducation ; p. 44-45 (avril 1998).

C’est ensemble que, parents et éducateurs, doivent déterminer des paramètres équitables qui permettront aux jeunes de "franchir le pont" vers une autonomie progressive, basée sur le respect de soi et des autres.

TABLE DES MATIÈRES

LE CONTEXTE:
-Le contexte historique
-Le contexte social
-Le contexte familial

LA PROBLÉMATIQUE:
-En relation avec le contexte historique
-En relation avec le contexte social
-En relation avec le contexte familial

LE CONCEPT DE L’ÉCOLE CO-ÉDUCATIVE:
-Ses assises
-Sa mission
-Ses objectifs
-Les moyens proposés

 

Émois

1 mars 2007
Témoin fidèle de mes émois
Toujours présente à mes côtés
Tu es là pour me rassurer
D’un regard amoureux et moi…

Toujours hanté par mes émois
Toujours présent à tes côtés
Je suis là pour te rassurer
D’un regard nébuleux et toi…

Hantée par la fragilité
D’un amour de conte de fées
Rêvant à la pérennité
Derrière des yeux d’amour et moi…

Abrité douillet sous ton toit
Rêvant à la pérennité
D’un amour de conte de fées
Témoin fidèle de tes émois

Mer agitée de nos amours
Témoin fidèle de nos émois
Vague d’espoir et de toujours
Sois notre fée pour toi et moi

La vie…

1 mars 2007

Les regrets sont comme les mauvaises herbes, elles poussent dans un sol mal entretenu.

Mieux vaut une belle imprudence qu’une prudence excessive.

Mieux vaut vivre sa mort que mourir sa vie.

Une vie sans épreuve est comme un beau lac calme, les vagues y sont absentes.

Les oiseaux nous donnent une belle leçon de confiance en la vie, ils ne semblent pas préoccupés par demain.

Le cycle de la vie se referme merveilleusement derrière la scène émouvante d’un vieillard s’amusant au ballon avec un enfant.

La vie est tel un roman qui s’écrit si bien qu'il est inutile de revenir sur des pages qu’on a déjà lues.

Les peines servent à nous faire apprécier les joies tout comme les nuages le font pour le soleil.

À force d’essayer de tout prévoir, on oublie de vivre le présent.

Le navire de notre vie peut voguer avec confiance pourvu que l’ancre soit levée.

Les petites choses ont un avantage sur les grands événements, elles sont plus nombreuses.

Notre vie est un peu comme une pièce de théâtre dans laquelle nous devrions être davantage les acteurs que les spectateurs.

La naissance et la mort incarnent les seuls événements uniques dans la vie d'un être humain.

Pleurer de joie ou de peine, chaque larme est une perle qui permet à l’huître de s’ouvrir.

Il n’y a pas plus grande source de vie qu’un sourire.

La vie suit inlassablement son cours, les bourgeons précèdent les feuilles qui tombent pour faire place à d’autres bourgeons.

Nos expériences de vie sont circulaires si bien que nous finissons toujours par repasser au même endroit.

Vivre de souvenirs davantage que de projets marque le début de la vieillesse.

La vie est parfois telle un carrousel de chevaux de bois qui tournent en rond.

Les souvenirs ne nourrissent pas, ils désaltèrent tout au plus.

À force de jouer avec le feu, on risque d’y prendre goût, mais aussi de s’y brûler.

La peur la plus sournoise est de croire qu’on n’en a pas.

Le pouvoir doit être un moyen de relever des défis, non pas un but en soi.

Les marées basses de notre vie nous invitent à marcher à la recherche des coquillages.

Plus on gravit les étages de notre vie, plus le paysage s’étend à l’infini puis, quand on descend l’escalier, les êtres et les choses retrouvent leur vraie dimension.

L’ombre permet aux yeux de se reposer tout en admirant la luminosité du paysage.

Être semeur de valeurs, telle est la clef du bonheur.

L'avenir appartient aux jeunes, aujourd'hui nous appartient.

La sagesse se situe à la jonction où la lumière s'allume entre nos doutes et nos certitudes.

La vie trouve tout son sens dans le temps que l'on prend pour les autres.

Le respect ne s'impose pas par un règlement, il s'acquiert par la sagesse.

Ne m'oubliez pas mais habituez-vous à mon absence.

L'écriture est à la parole ce que la lecture est à l'écoute.

Le soleil n'est pas le seul à pouvoir réchauffer le coeur.

La plus grande douleur face à la mort, c'est d'envisager que vous ne reverrez plus jamais ceux que vous aimez.