Un boys club à la CAQ?
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, n’y va pas avec le dos de la cuillère dans son attaque à bras raccourcis sur le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
«Si ça avait été une femme, Roberge aurait été dégommé. Si ce n'était pas Jean-François Roberge, mais plutôt Marie-France Roberge, il n'aurait plus occupé ses fonctions. On a vu des femmes ministres perdre leur job pour bien moins que ça!» a lancé la députée à l’Assemblée nationale., faisant sans doute allusion à Marie-Chantal Chassé, Sylvie D’Amours et Marie-Ève Proulx qui ont toutes les trois été écartées du cabinet de François Legault depuis l’élection du gouvernement de la CAQ. Pour sa part, le ministre Roberge estime que sa vis-à-vis libérale va trop loin, arguant que « c’est une attaque personnelle inutile, basse ».
Or l’argumentaire de Marwah Rizqy eu égard aux critiques envers le ministre Roberge est pour le moins assez assez accablant, notamment le décrochage scolaire à la hausse, la pénurie d’enseignants, la lenteur à déployer les tests de dépistage rapide de la COVID-19 dans les écoles et la controverse entourant la qualité de l’air dans les classes.
Un vieux proverbe nous rappelle qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Certains faits ne trompent pas, notamment l’exclusion des trois ministres féminines du caucus caquiste. Existe-t-il un boys club à la CAQ? Dans la foulée de certains faits assez r.vélateurs, la question m’apparaît pour le moins pertinente.
vigile.quebec tribune libre 28 septembre 2021