Maude Charron, un modèle

En soulevant au bout de ses bras 105 kg à l’arrachée et 131 kg à son troisième essai à l’épaule-et-jeté pour un total de 236 kg, l’haltérophile de Sainte-Luce-sur-Mer dans le Bas-Saint-Laurent, Maude Charron, chez les 64 kg, est montée sur la dernière marche du podium, rejoignant ainsi Christine Girard dans l’histoire de l’olympisme canadien.

Nonobstant la fierté bien méritée de l’athlète québécoise, un passage de son entrevue avec Marie-Josée Turcotte a particulièrement attiré mon attention lorsque la nouvelle médaillée d’or s’est réjouie d’avoir réussi cet exploit tout en demeurant dans sa région pendant toutes ses années de préparation pour les Jeux de Tokyo, plus précisément dans le garage de son père qui lui a servi de gymnase tout au cours de cette période  Aux yeux de Maude, il n’est pas nécessaire de s’exiler et de payer des prix exorbitants pour suivre un entrainement soutenu et efficace, une leçon qui, espère-t-elle, sera suivie par les jeunes adeptes québécois de l’haltérophilie.

En écoutant parler Maude Charron durant son entrevue à RDI avec Marie-Josée Turcotte, j’ai été ébahie devant la grande simplicité avec laquelle elle répondait aux questions de l’animatrice. J’avais carrément l’impression d’entendre une jeune fille qui s’était offert un cadeau en décrochant cette médaille d’or. Bref, une simplicité qui lui permet de paraître encore plus grande. 

Maude Charron incarne dorénavant un modèle de ténacité et de courage pour tous les jeunes athlètes qui désirent pousser à fond leur espoir de représenter un jour le Canada aux Jeux olympiques… Une mission qui, j’en suis sûr, sera remplie par la Rimouskoise avec toute la détermination qu’on lui connaît!

Le Soleil (version internet) 29 juillet 2021
vigile.quebec tribune libre 2 août 2021

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