Le supplice de la goutte
Depuis le début de son mandat à titre de ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge donne l’Impression de se situer souvent en position de défensive devant les situations problématiques auxquelles il a dû faire face. Bref, le ministre est continuellement en réaction et très peu souvent en pro-action.
J’en ai pour exemples récents trois dossiers qui tardent à donner des résultats concrets alors que, dans les faits, le ministre Roberge allègue depuis le début du mois de janvier que les décisions devront se prendre d’ici quelques jours. Ce sont la nouvelle pondération des bulletins, la liste des « savoirs essentiels » et le déploiement des mesures d’aide aux élèves en difficulté.
De son côté, François Legault réitère toute sa confiance à son ministre de l’Éducation qui, aux dires du premier ministre, est «un gars qui a de l’expérience, qui a été enseignant» et «qui en a fait beaucoup depuis qu’il est là». Pour sa part, ,la porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation, Véronique Hivon, reproche à Jean-François Roberge de faire vivre le «supplice de la goutte» au milieu de l’éducation avec des annonces «pas ficelées».
En ce qui me concerne, force est de constater que M. Roberge semble patiner longtemps avec la rondelle avant de lancer au filet, une valse-hésitation malsaine, voire chronique, qui le place fréquemment devant des décisions « mal ficelées ».
vigele.quebec tribune libre 29 janvier 2021