Et s’il n’y avait pas de deuxième vague…
Depuis plusieurs semaines, même si la situation s’est considérablement améliorée au Québec eu égard aux cas de coronavirus et aux décès liés au virus, la plupart des intervenants s’expriment comme si une deuxième vague était « inévitable » et ce, même si la grande majorité des Québécois respectent les consignes de la santé publique à la lettre, notamment le port du masque dans les endroits clos et les transports en commun, et les deux mètres de distance.
J’en ai pour preuve tout le train de mesures présentées par le ministre de la Santé, Christian Dubé, lesquelles, soit dit en passant, particulièrement la nomination d’une personne imputable dans les CIUSS, et l’interdiction de déplacements d’un CHSLD à l’autre pour un préposé aux bénéficiaires, auront surement leur utilité « dans l’hypothèse où une deuxième vague émergeait ».
Toutefois, pour l’instant, aucun signe précurseur ne laisse présager de l’éclosion d’une deuxième vague. Conséquemment, je suis d’avis que le ministre de la Santé, en étroite relation avec la santé publique, présente son plan d’action comme étant une garantie que les ratés de la première vague seront aplanis si le coronavirus reprenait de l’ampleur… et non pas comme si une deuxième vague était « imminente », une stratégie négative, voire défaitiste, qui ne peut que contribuer à créer un sentiment de panique dans la population encore ébranlée par la première vague!
vigile.quebec tribune libre 20 août 2020