« Ce virus qui rend fou »

Qui est Bernard-Henri Lévy?

Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL, né le 5 novembre 1948 à Béni Saf, au nord-ouest de l’Algérie, est un écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, essayiste, dramaturge, homme d’affaires, intellectuel et chroniqueur français.

Dans son plus récent livre, Ce virus qui rend fou, l'intellectuel français s’insurge contre la « terreur » qu’on a insufflée au monde avec la pandémie de COVID-19.

« Ce virus qui rend fou »

« La maladie est déjà assez grave, on n’a pas besoin d’en rajouter, de nous raconter des conneries [...] de nous infliger, à longueur de téléjournaux, des médecins qui se contredisaient d’un jour à l’autre… On nous a dit que c’est une pandémie sans précédent; c’est pas vrai. En 69, en 58, pour ne même pas parler de la grippe espagnole, il y a eu des pandémies et des virus plus méchants que celui-là…Comme s’il ne se passaient plus rien au Yémen, comme si on avait arrêté de torturer en Syrie, comme s’il n’y avait plus de faim et de famines dans le monde, comme si Poutine avait arrêté son agression contre l’Ukraine… »

Sur le sort qu’on a réservé aux aînés, auxquels « on a réservé des enterrements de chien, enterrés dans un sac plastique avec des adieux sur whatsApp… Soit, l’objectif de sauver le plus de vies possible est noble, dit-il, mais de nombreuses personnes âgées « sont mortes de chagrin, de solitude…»

Rejetant l’argument voulant que sa position donne de l’eau au moulin aux Trump et Bolsonaro de ce monde, BHL décline son argumentaire en deux points :

« Premièrement, eux se moquent éperdument des morts, alors que moi, je veux qu’il y en ait le moins possible. L’objectif aujourd’hui d’un humaniste est de sauver toutes les vies; deuxièmement, ce que disent Trump et Bolsonaro, c’est qu’il faut se renfermer, ériger des frontières, chasser les étrangers, foutre les Mexicains dehors. Moi, je regrette au contraire cet adieu au monde dont la crise de la COVID a aussi été l’occasion. On ferme la porte et on jette la clé! »

Sur le discours de certains, qui voient dans la crise une occasion de refaire le monde, BHL est impitoyable :

Derrière les gens qui s'émerveillent de la tranquillité des villes, il y avait, explique-il « l’idée qu’il y a trop d’hommes dans les villes, qu’il y a quelque chose de viral dans l’humanité, et que [...] peut-être l’homme à sa manière est une sorte de virus …Je n’ai pas aimé le discours de ceux qui nous ont dit : ''je n’ai jamais aussi bien respiré'' dans ces villes où planait une torpeur et un silence de mirador et de cimetière. Voilà à quoi ressemblait Paris et j’ai pas du tout aimé ça ». vigile.quebec tribune libre 24 juin 2020

Et l’après-pandémie? « Mais moi, le monde d’après, je n’ai pas attendu la pandémie pour m’en soucier; ça fait 50 ans que je pense au monde d’après, c’est-à-dire le monde d’aujourd’hui amélioré, réparé. Je ne pense qu’à ça, j’y ai passé ma vie. »

Vidéo de la conversation avec Patrice Roy

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/bernard-henri-l%c3%a9vy-sur-le-virus-qui-rend-fou/ar-BB15SOOm?ocid=msedgdhp
 

vigile.quebec tribune libre 24 juin 2020
 

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