Économie et santé publique, condamnées à se confronter

Depuis le début de la crise du coronavirus, la santé publique a été au cœur des préoccupations du premier ministre François Legault et du Dr Horacio Arruda. Aujourd’hui, alors que la pandémie semble sous contrôle au Québec, hormis la région métropolitaine de Montréal, les préoccupations de l’équipe de gestion de crise sont nettement orientées du côté des CHSLD où les cas continuent de proliférer.

Or, maintenant que le déconfinement est amorcé sur le plan économique avec le retour au travail de quelque 500 000 travailleurs, François Legault demeure les yeux rivés sur l’évolution de la COVID-19 en insistant très fortement sur l’application des directives de la Santé publique, particulièrement la distanciation sociale qui exige un espace de deux mètres entre les personnes.

En termes clairs, l’économie et la santé publique sont condamnées à se confronter encore pendant plusieurs mois avant que la vie ne reprenne son cours « normal ». Un dépistage constant devra être réalisé sur une grande échelle partout au Québec de façon à s’assurer que la situation demeure stable, à défaut de quoi, aux dires de MM. Legault et Arruda, un retour en arrière demeure toujours possible.

À mon avis, tant et aussi longtemps que le virus continuera de se propager dans la population, la santé des Québécois se retrouvera inlassablement sur la route de l’économie et cela, pour des raisons éthiques fondamentales.

quebechebdo 29 avril 2020
vigile.quebec tribune libre 30 avril 2020

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