Le chemin Roxham, une passoire

Alors que le Canada ferme ses frontières à tout voyageur venant d’un autre pays, y compris les Américains, paradoxalement, les migrants en situation irrégulière souhaitant obtenir l’asile au Canada peuvent toujours traverser le chemin Roxham sans être forcés à un isolement, ce qui touche environ 60 à 80 personnes quotidiennement.

Pour l’instant, la vie suit son cours normal, des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont toujours présents et installés dans une bâtisse blanche, en attendant l’arrivée de migrants en situation irrégulière, qu’ils transféreront au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle où des agents des services frontaliers se chargeront par la suite du traitement des demandes d’asile.

Le chemin Roxham, qui est situé à la frontière canado-américaine, à moins d’une heure de Montréal, permet aux migrants qui le traversent de venir présenter une demande d’asile au Canada, une possibilité offerte dans le cadre de l’Entente sur les tiers pays riches.

À situation exceptionnelle, une mesure exceptionnelle, entend-on souvent de la bouche des dirigeants. Eh bien, je crois qu’il est temps, M. Trudeau, d’amender l’Entente sur les tiers pays riches temporairement et fermer cette passoire qu’est le chemin Roxham.

vigile.quebec 18 mars 2020

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