Que justice soit faite!
Le moins qu’on puisse dire c’est que le meurtre crapuleux de Marylène Lévesque par le récidiviste Eustachio Gallese, qui purge depuis 2006 une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans pour le meurtre de sa conjointe survenu en 2004 et qui a débuté une semi-liberté en mars 2019, n’a pas fini de laisser couler de l’encre sur les pages des médias. Et ce n’est pas les déclarations de la commissaire du Service correctionnel du Canada ni de la présidente de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en comité parlementaire à Ottawa qui ont apporté quelque éclaircissement sur les circonstances entourant le meurtre.
En effet, d’un commun accord, Mmes Anne Kelly et Jennifer Oades affirment que la permission donnée à M. Gallese de fréquenter les salons de massage érotique relève de l’erreur et non d’un problème systémique sévissant dans leurs organisations respectives. Dans ce cas, de quel droit l’agente de libération conditionnelle qui accompagnait Eustachio Gallese a-t-elle autorisé le meurtrier à fréquenter des centres de massage érotique « pour assouvir ses besoins sexuels »? De qui lui est venue cette directive? Ou est-ce une initiative personnelle?
Pour l’instant, on ne connaît aucun détail sur l’identité de cette agente de libération conditionnelle. Pourtant, il faudra bien qu’un jour cette information cruciale soit révélée au grand jour si la justice tient à faire « toute » la lumière sur cette affaire morbide et pathétique. Marylène Lévesque a été assassinée sauvagement par un récidiviste qui, manifestement, n’aurait jamais dû se retrouver seul dans une chambre d’hôtel avec elle… Que la vérité soit connue et que la/les personne(s) imputable(s) soi(en)t traduite(s) en justice!
quebechebdo 12 mars 2020