Laurent Proulx, un cas…isolé
Le titulaire du cours « Anthropologie des conflits et de la violence » Martin Hébert, qui devait donner son cours où assistait Laurent Proulx, cet étudiant qui a bénéficiée d’une injonction interlocutoire provisoire de 10 jours la semaine dernière pour faire lever les piquets de grève à l’entrée du local de son cours, a abandonné les quelques étudiants qui s'étaient présentés en classe le 10 avril, alléguant que la présence des médias l'empêchait de travailler dans un climat propice à l'apprentissage avant de se raviser pour finalement donner son cours vers 17h devant une douzaine d’étudiants.
Préalablement à ces événements, soit moins d'une heure avant le début du cours, Laurent Proulx avait convoqué une conférence de presse devant le palais de justice de Québec pour dénoncer la campagne de salissage dont il s'est dit victime de la part d'autres étudiants.
À mon sens, lorsqu’il invoque la prérogative des droits individuels sur les droits collectifs, Laurent Proulx fait fausse route puisque, dans le cas des débrayages des associations étudiantes, des votes démocratiquement tenus ont eu lieu et que, dans ces situations, la voix de la majorité doit primer.
Telles sont les règles établies en démocratie…Il appartient maintenant à Laurent Proulx de se rallier à la majorité sinon, il se retrouvera un cas…isolé, à savoir rejeté et seul!
quebechebdo 11 avril 2012