La colonisation tranquille de la CAQ
On aurait pu s’attendre ce que le caucus caquiste se range derrière la motion du chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé, eu égard à l’abolition du serment d’allégeance à la Reine Élisabeth II. Or, les troupes « nationalistes » de la CAQ, par l’entremise de leur leader parlementaire, Simon Jolin-Barrette, ont plutôt opté pour une entourloupette procédurale alléguant qu’une telle motion « requiert une modification constitutionnelle qui est tout de même complexe… et qu’il faut s’asseoir avec les partenaires ».
Une réponse que je qualifierais de plutôt laconique qui nous laisse un arrière-goût amer de colonisation tranquille.
vigile.net tribune libre 4 décembre 2018