Le putsch avorté

Le putsch appréhendé contre la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, lors du conseil général du parti, n’aura finalement pas eu lieu. Le référendum souhaité par la chef reste intact de même que la date du vote de confiance à son endroit reste inchangée, à savoir les 1er et 2 juin prochains.

C’est sans retenue et avec fermeté que Martine Ouellet a blâmé sévèrement les sept démissionnaires de février dernier : « Il y a sept personnes en rupture avec la démocratie interne qui ont décidé qu’on se retrouve aujourd’hui à discuter de ce qu’on appelle la « crise » au Bloc québécois. […] Ces sept démissionnaires-là, ils nous ont fait tomber [dans les sondages]. Ils nous ont fait mettre du temps sur de la régie interne plutôt que de mettre du temps à faire avancer et à faire rayonner le Bloc québécois. […] Voyons au-delà de nos différends. Soyons au-dessus des luttes de pouvoir. Car l’objectif qui nous réunit est beaucoup plus important que nos égos personnels ».

À mes yeux, le « gros bon sens » a fait pencher la balance du côté de Martine Ouellet, la chef élue démocratiquement lors du dernier congrès à la chefferie du Bloc. On aura beau lui reprocher son caractère bouillant, force est pourtant de constater qu’il est tout à fait utopique de lui reprocher de porter bien haut en étendard l’accession du Québec à son statut de pays, une mission inscrite en priorité dans les statuts du parti.

J’espère que maintenant les partisans anti Ouellet mettront de côté leur « égo personnel » et contribueront à « faire rayonner le Bloc québécois » en demeurant « au-dessus des luttes de pouvoir »… tout au moins jusqu’au début juin!

vigile.net tribune libre 30 avril 2018
 

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