Une chanson prémonitoire

Je ne sais pas quelle mouche a piqué Sophie Durocher depuis la sortie en salle de La Bolduc, mais c’est le deuxième billet qu’elle signe dans Le Journal empreint d’une certaine acrimonie qui me laisse perplexe.

Cette fois-ci, quoique le sujet n’ait pas rapport directement au film, Mme Durocher dénonce une chanson interprétée par la Bolduc datant des années ’30 intitulée L’ouvrage aux Canadiens, dont voici le refrain : « C’est à Montréal qu’y a des sans-travail / C’t’effrayant d’voir ça les gensses qui travaillent pas / C’est pas raisonnable quand il y a de l’ouvrage / Qu’ça soit les étrangers qui soient engagés. [...] ».

À titre d’argumentaire, Sophie Durocher qualifie ces propos de « réquisitoire anti-immigrés », de « xénophobes qu’on associe avec des groupuscules fascistes ou des partis politiques d’extrême droite ».

Or, quant à moi, je retiens des paroles de cette chanson qu’elles reflètent une réalité bien d’aujourd’hui et, qu’en ce sens, cette chanson prend des airs prémonitoires eu égard aux problèmes actuels suscités par les immigrants en relation avec leur intégration, notamment sur le plan de la langue et de notre culture.

quebechebdo 10 avril 2018
vigile.net tribune libre 13 avril 2018
 

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