La mauvaise conseillère
À la lumière des déclarations de l’écrivaine Léa Clermont-Dion relativement à sa rencontre avec Lise Payette dans le cadre de l’agression sexuelle impliquant Michel Venne, force est de constater que l’ex-ministre de la Condition féminine et fervente féministe depuis des décennies s’est avérée une fort mauvaise conseillère.
En conseillant à Léa Clermont-Dion de ne pas porter plainte contre le fondateur de l’institut du Nouveau-Monde, Mme Payette, envers qui la victime vouait une pleine confiance, l’a ni plus ni moins manipulée en invoquant que Mme Clermont-Dion allait briser la carrière de l’agresseur et qu’« après tout, elle n’avait pas été violée ».
Aujourd’hui, soit trois ans après sa rencontre avec Lise Payette, cette dernière invoque le fait qu’ « on n’était pas du tout dans le monde qu’on est présentement », alors que, dans les faits, l’écrivaine affirme que c’est le mouvement « Agressions non-dénoncées » qui l’a incitée à parler pour une première fois de son agression en 2014.
En bref, conclut Léa Clermont-Dion, « la triste vérité, c’est qu’elle [Lise Payette] a fait taire une victime en usant de menaces à peine voilées », une démarche inappropriée, voire condamnable.
Le Devoir 28 octobre 2017
​Le Journal de Québec 1er novembre 2017