Le PQ est-il voué à la disparition?

L’arrivée en grandes pompes de Pierre Karl Péladeau à titre de chef du Parti québécois et son départ précipité a suscité, à mon avis, une onde de choc dévastatrice auprès des partisans de l’indépendance du Québec qui avaient cru à un nouvel élan du mouvement souverainiste devant le poing levé de PKP. Or, cet espoir « retrouvé » s’est vite changé en feu de paille.

Par ailleurs, le report d’un référendum sur l’indépendance du Québec en 2022 par le nouveau chef du PQ, Jean-François Lisée, n’a fait qu’ajouter à la morosité des troupes souverainistes « pures et dures », les péquistes convaincus de la première heure.

Néanmoins, on pourrait espérer que les jeunes pourraient prendre la relève, ce qui, manifestement n’est pas le cas, si on se fie aux derniers sondages qui démontrent hors de tout doute que la question nationale ne fait pas partie des priorités de notre jeunesse québécoise.

Conséquemment, le PQ est-il voué à la disparition? La question qui tue…et sur laquelle il convient de se pencher sérieusement. En bref, à quoi s’attendre d’un parti qui a relégué dans le placard son option fondamentale pour offrir en contrepartie à ses partisans l’image d’un « bon gouvernement provincial »?

À mes yeux, le PQ est devenu un parti moribond qui cherche à reprendre sa place sur l’échiquier politique du Québec, une stratégie « provincialiste » qui lui enlève toute sa raison d’être, à savoir conduire les Québécois sur la voie de leur indépendance.

quebechebdo 3 juillet 2017
vigile.net tribune libre 3 juillet 2017

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