Courriels vs harcèlements sexuels
La campagne à la présidence des États-Unis en est à son dernier droit et force est de constater que les derniers propos en lien avec les deux candidats retiennent l’intérêt de l’électorat américain. Je veux parler des dernières allégations de harcèlements sexuels de Donald Trump et de la saga des courriels compromettants d’Hillary Clinton.
Chacun des deux clans n’a de cesse de frapper sur le clou de l’adversaire dans l’espoir de faire tourner le vent en sa faveur. Nous en sommes à la conclusion d’une tragi-comédie dans laquelle il faut couronner le « moins pire » des deux prétendants « au trône ». Celle qui a eu la maladresse d’utiliser un serveur privé pour échanger des informations d’État confidentielles ou celui pour qui la femme-objet semble un mode de vie?
Dans ces circonstances pour le moins inhabituelles dans le cadre d’une campagne présidentielle, les Américains doivent déterminer lequel des deux candidats est le plus « présidentiable »… ou le moins compromettant. Un choix entre le moins pire des deux mondes. Quel scandale allégué sera le moins préjudiciable aux yeux de l’électorat? Les courriels ou les harcèlements sexuels?
Le Journal de Québec 2 novembre 2016