Le manque de leadership de Denis Brière
À n’en pas douter, le recteur de l’université Laval, Denis Brière, n’affectionne pas particulièrement les rencontres avec les journalistes, ses réponses à leurs questions étant éludées au profit d’un plaidoyer sur la raison de son silence à propos de la crise qui frappe le campus, alléguant le fait qu’il n’a pas voulu s’immiscer dans l’enquête en cours…Soit!
Toutefois, il m’apparaît tout de même étonnant que le recteur Brière ne se soit pas manifesté avant le 18 octobre en tant que premier responsable du campus universitaire pour rassurer les résidents et la population sur les mesures de sécurité qui avaient été prises pour contrer la crise et ce, dès le début de ces événements pour le moins troublants en rapport avec des cas de harcèlements à connotation sexuelle qui se sont produits le 15 octobre.
Sans endosser l’argumentaire de la banalisation des événements de la part de M. Brière comme certains observateurs l’ont soulignée, je suis d’avis que le recteur a nettement manqué de leadership dans toute cette histoire et que son argumentaire ne tient absolument pas la route dans le contexte d’une crise majeure qui aurait justifié sa présence dès le début des événements.
quebechebdo 19 octobre 2016