Parlons convergence

À mes yeux, la stratégie référendaire du nouveau chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, risque de compromettre davantage la difficile convergence des forces souverainistes qui, déjà, tarde à se mettre en branle. À cet effet, les réactions mitigées à la nomination de JFL de Françoise David et de Sol Zanetti, de Québec solidaire et d’Option nationale, ne laissent aucun doute.

Le nouveau maître à bord du PQ aura beau sortir tous les arguments qu’il juge pertinents pour reporter en 2022 la démarche du Québec vers son accession à l’indépendance, il rencontrera sur sa route les quelque 10 000 membres qui se sont prononcés en faveur de la position de Martine Ouellet qui préconisait la tenue d’un référendum dès le premier mandat d’un gouvernement péquiste. Et, c’est sans compter les très nombreux militants pour l’indépendance du Québec qui n’ont pas voté lors de ce scrutin à l’investiture du nouveau chef.

En termes clairs, je suis d’avis que la position référendaire de Jean-François Lisée constituera un obstacle majeur au processus de convergence des forces souverainistes, une étape vitale pour la mobilisation essentielle pouvant permettre aux tenants de l’indépendance du Québec d’aspirer à leur volonté de faire du Québec un pays.

quebechebdo 9 octobre 2016
Le Journal de Québec 10 octobre 2016
vigile.net tribune libre 10 octobre 2016

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